Patrick Declerck

Ce livre m as un peu déçu, il commence très bien mais au milieu du livre il parle de terme beaucoup plus technique qui ne m ont pas intéresser . Ces sujets sont bien évidement les SDF mais les contenus sont éparpiller, d ailleurs je ne l est pas lu en entier .

Personnellement, j'ai vraiment bien aimé ce livre. Il traite de manière directe le profond malaise de la précarité sociale. Au départ, l'auteur explique son observation participative. Alors oui, à un moment c'est un peu technique car cela reste un ouvrage psychanalytique et sociologique mais pour avoir travaillé dans ce milieu pendant un temps, j'ai vraiment pu retrouver des observations réelles. Petit bonus : des photos rendant encore plus réelle son étude.

Rendons à César ce qui lui appartient. C'est l'interview dithyrambique de Pierre Mertens commentant ce prix Rossel 2012 qui me fit acheter ce livre. Ce fut une véritable impulsion!

Mes précédents achats influencés par le bandeau Prix Rossel furent diversement appréciés: pas du tout pour François Weyergans, assez pour Pierre Mertens, énormément pour Henry Bauchau ou un peu pour Jean-Philippe Toussaint.

La lecture de celui-ci me dira si Mertens est un critique littéraire me convenant.

Journal de classe voire biographie fantaisiste d'un psychanalyste.

Chapitres d'une qualité fort variable. Celui de la tentative de fugue vers l'Amérique du Sud me paraît le plus réussi.

C'est un livre qui permet de comprendre la difficulté de travailler avec ce public fortement désocialisé.

Des témoignages et parcours de vie bouleversants.

Les attentes, envies et besoins des clochards ne sont pas les mêmes que ceux des institutions et travailleurs sociaux.

Ceci vaut pour tout public suivi par des travailleurs sociaux. Cet ouvrage est donc intéressant à étudier pour tous étudiants ou professionnels du monde social.

Ce livre permet de mettre en évidence une réalité que la société tente de dissimuler, de faire oublier. L'expérience menée par Patrick Declerck est vraiment intéressante à lire, surtout pour des (futurs) travailleurs sociaux.

Ce livre est un réel engagement. il nous montre à voir ce que toute la société se tue à cacher, par honte, par habitude, par rapport à ce que nous dicte les autres. Enfin un auteur qui sait de quoi il parle et qui écrit sur des parcours de vie difficile et dont on entend jamais parler. J'ai également beaucoup apprécié le fait que l'auteur montre à quel point il est difficile de travailler avec ce public car marginalisé, totalement exclus et pour qui aux yeux de tous mais aussi des personnes elles-même ne font pas partie de la société.

Un ouvrage intéressant, plutôt cynique, mais pas sensationnel. Il est vrai que ce livre porte sur des thèmes qui font réfléchir : l'hôpital, l'identité propre... La lecture est rapide.