Jean-Jacques Greif

Je devais lire ce livre pour l'école et je n'ai pas été déçue. J'aime beaucoup lire des livres sur ce qu'il s'est passé durant la deuxième guerre mondiale. Je trouve ça tellement insensé, ces gens étaient fous et cruel!

Livre poignant révélant les horreurs des camps de concentration et les choix douloureux qui s'offrent aux prisonniers d'un antisémitisme.

Ce livre est émouvant au plus haut point.

On découvre l'attaque de Pearl Harbor et ce qui l'a suivie à travers deux enfants, un jeune Américain dont les parents sont des Japonais immigrés ( Kenichiro ) et une petite Japonaise vivant à Hiroshima le jour où la bombe nucléaire a dévasté la ville ( Yuriko ).

Kenichiro ( ou Ken ) se définit comme un Américain. Il nous raconte son aventure au travers de lettres qu'il écrit à l'attention de son ancienne professeure d'Anglais. J'ai été surprise de voir que les traitements qu'il subi sont moins horribles à ses yeux que ce que je pensais, et que la pureté de ses sentiments à l'égard de ce qu'il vit lui permet de résister.

Spoiler(cliquez pour révéler)Puis Ken se voit envoyé au Japon, son soit-disant pays d'origine, en échange de prisonniers de guerre Américains. Là, il regrette le camp, ce qui m'a tout d'abord étonnée, mais j'ai compris ensuite que là-bas, au moins, il était en sécurité, et il pouvait manger presque à sa faim. C'est ici qu'il rencontre Yuriko, une petite fille qui tente de manger mieux en exil chez les paysans. Malheureusement pour elle, cela ne fonctionne pas.

Les passages décrivant le malheur de la ville d'Hiroshima sont traumatisants. J'ai du ravaler mes larmes a plusieurs reprises. L'écrivain réussi parfaitement à capter les moments clés, les "arrêts sur image" sont juste géniaux, et la confusion totale de Yuriko qui la fait parler à la première et troisième personne m'ont déstabilisée...

Spoiler(cliquez pour révéler)Ce qui m'a beaucoup touchée aussi, c'est le dénouement. Kenichiro, qui travaille avec la faune marine qui l'a toujours passionnée, et Yuriko, qui après onze ans passés sans parler à cause du choc, retrouve le langage en revoyant Ken, ça démontre que tout est possible et que malgré tout ce qui pourra arriver, il y a de l'espoir.

Malgré tout, et même si il m'a beaucoup touchée, je trouve que ce dénouement atténue trop le choc de la guerre et d'Hiroshima. Il ne faut pas oublier l'horreur complète que ce bombardement a laissé derrière lui, encore aujourd'hui.

Ce livre était extrêmement instructif, j'y ai compris beaucoup de choses qu'aucun prof d'histoire n'aurait pu m'inculquer. Jusqu'ici, je savais que les faits avaient été affreux, mais cela n'avait jamais été quelque chose d'aussi concret. La manière dont l'écrivain a décrit certaines scènes, le contraste entre le caractère des personnages et le monde extérieur, tout cela a contribué a me faire ressentir l'importance de la chose.

Je le recommande à tout le monde, mais sachez que ce n'est pas une lecture divertissante.

Un livre bof-bof je dois le diiire!

L'histoire en elle même est très bien mais je n'ai pas plus aimé. Tout manquait de #pesp. Un peu platounet.

Bref, c'est un bookin pas mal.

Allez-ciao! ;-)

Un très bon roman qui nous dévoile une magnifique histoire émouvante d'une petite fille nommée kama.

Jean-Jacques Grief s'est inspiré de la vie de Maurice Garbarz et des événements qu'il a raconté dans son livre pour créer son personnage de Moshé Wisniak.

Moshé grandit en Pologne avec sa famille. Très petit pour son âge, il raconte comment il a essayé d'aider ses frères à ramener de la nourriture et comment se passait sa vie dans son quartier.

Quelques années plus tard, il quitte sa ville pour la France. Il devient ensuite Maurice. La vie est plutôt tranquille pour lui, il est dans plusieurs clubs, il a un bon métier et sa famille est heureuse.

Mais un jour on vient le chercher avec son frère Albert pour les emmener dans le camp de Pithiviers où ils resteront un moment.

On découvre son nouveau quotidien, la cruauté de ses gardiens et les conditions dans lesquelles il se trouve. Il retrouve d'anciens amis comme Brod, que j'ai beaucoup apprécié.

Les chapitres sont courts mais poignants. On apprend beaucoup de choses sur leur vie et rien que pour ça c'est un livre à lire.

J'aime beaucoup les livres historiques et jusque là cet aspect de l'Histoire ne m'avait pas spécialement attiré. Mais je ne regrette absolument pas d'avoir lu "Le fil à recoudre les âmes" qui est un livre magnifique. Il est très bien écrit, avec un certain humour dans la première partie qui n'atténue pourtant pas la réalité des centres de réinstallation. Si j'ai préféré la narration épistolaire de Kenichiro, la partie sur Yuriko est très intéressante aussi. Beaucoup plus sombre et déstabilisante mais très bien écrite aussi. L'ensemble des narrations permet d'avoir un point de vue assez large sur ce qu'a pu représenter la seconde guerre mondiale pour les Japonais ; c'est donc un roman très bien écrit et instructif.

Bien que j'ai trouvé les propos d'Einstein fort intéressants sur sa vie, sa vision du monde et sur ses propres travaux en tant que physicien, ce livre -dialogue fictif m'est apparu très artificiel. Marilyn sert tout au mieux de faire-valoir à Albert, on a l'impression qu'il n'y a pas de réel échange et que chacun des personnages reste dans sa bulle de souvenirs.

Enfin, vu que Marilyn est morte 7 ans après Einstein, on poursuit la lecture de ses dernières années avec quelques dizaines de pages qui sont à 80% totalement copiées de "Moi, Marilyn", du même auteur.

Une semi-déception, donc, malgré un but attractif et original.

Un livre d'abord destiné à la jeunesse, mais qui pour moi peut se lire à tout âge. La plume, simple et confondante, de Jean-Jacques Greif, donne de par ce côté épuré une force incroyable à ce récit de survivant des camps de la mort. Ça frappe juste, et cela résonne comme un tremblement de terre sans doute à cause de la pudeur de la relation des faits.L'histoire vraie de Maurice; depuis son enfance en Pologne jusqu'à sa libération, est indiscutablement un des témoignages les plus émouvants que je n'ai jamais lus.

Zakhor, Al Tichkah. Souviens-toi. N'oublie jamais.

J'ai lu ce livre pour mon cours de français et j'avoue que je n'ai pas vraiment aimer. Le début était long et ennuyeux. La fin m'a plus plu.

Je trouvais que l'auteur passait vite d'un truc à l’autre sans rapport. Bref je je n'ai pas apprécié.