Jack Feret

Biographie

Jack FERET est né en août 1943 en Normandie, pendant la seconde guerre mondiale. Ses parents quittent Caen, en ruines, en 1945 et s’installent à Nantes.

Alors qu’il est en cours préparatoire, son institutrice dit à sa mère : « Vous en ferez un romancier, il a de l’imagination ».

Il entre en 6ème, en 1954, et fréquente le lycée Clémenceau à Nantes. Là, il voit arriver un grand type au teint jaune, les cheveux gris et une taie blanche sur une pupille. L’homme est borgne. Son nom : Pierre Ayraud. Il sera son professeur de latin et de français en 6ème et en 5ème. « Papa Ayraud », comme l’ont toujours appelé ses élèves, n’est autre que Thomas Narcejac qui, avec Pierre-Louis Boileau, a écrit des polars célèbres. De l’un d’eux, Clouzot fera « Les Diaboliques ». Ce professeur d’exception initie ses élèves à la Science Fiction en mettant à leur disposition une importante bibliothèque de bouquins édités par Fleuve Noir.

Jack FERET, subjugué, ne parle plus que d’extra-terrestres et ses copains le surnomment « le martien ».

1962 : en philo au Lycée « impérial » d’Angoulême (aujourd’hui rebaptisé Guez de Balzac) des tensions éclatent entre élèves favorables à l’Algérie française et les autres. Des exclusions sont ordonnées contre ceux qui ont refusé de faire une minute de silence en mémoire de victimes de l’OAS.

Pour permettre à tout le monde de s’exprimer, les « Philos » décident de créer un journal lycéen. Jack FERET apporte sa contribution en écrivant une nouvelle policière. Le journal aura une vie brève, mais la nouvelle se transformera en roman, le tout premier, « Meurtre à Ben Bow », bientôt suivi du « Troisième Témoin est Mort ». Une amie de la famille, membre du comité de lecture d’une grosse maison d’édition, les juge publiables. Mais l’éditeur ne peut s’engager que sur un lot de trois romans de qualité. « Le Chien » sera loupé, le thème étant trop délicat pour un auteur en herbe de 19 ans.

Priorité est donnée aux études…

1968 : une maîtrise de russe en poche, Jack FERET pense à l’agrégation et pourquoi pas à un doctorat ? Mais les évènements de mai le détournent de l’enseignement.

Après son service militaire comme officier de marine, il intègre, en 1970, les services commerciaux d’un grand groupe industriel. Grâce à ce job, il sillonnera l’Europe et vivra même 5 ans en Yougoslavie du temps de Tito. Son activité prendra fin en 2003, dans la banque de financement du même groupe.

La retraite ! Comment l’occuper ? Ou bien retourner en fac, reprendre l’étude du russe en vue d’un doctorat du 3ème cycle, voire un doctorat es-lettres ; ou bien revenir à d’anciennes amours, la littérature et la Science Fiction. Le choix a été vite fait avec la parution, deux ans plus tard, de « La Sphère », premier tome de « La Saga de [ÔM] », qui en comportera 6.

Le tome 2, « La Pyramide Enfouie », paru en Novembre 2011, a été suivi, en juillet 2012, de « Sefrkhêt », dont l’action se situe 8000 ans avant « La Sphère ».

« J’espère que mes lecteurs trouveront du plaisir à lire les aventures de [ÔM] à travers les siècles. En ce qui me concerne, j’aurai vécu une très belle a