Zoé Valdés

Les femmes et la piraterie ! Un cocktail explosif ! Aventure romancée et histoire vraie cuisinées à la perfection par un grand auteur !

J'ai pas adhérer à cette façon d'écrire, l'histoire ne m'a pas plu. deux livres en un, je suis pas rentré dans l'histoire...

Ce livre suit les periples auquels ont été confrontées les deux femmes pirates les plus célèbres de l'Histoire.

Mary Read et Anne Bonny ont deux personnalités bien distinctes l'une de l'autre et Zoé Valdés les a très bien décrit par rapport à ses recherches . Elle a parfaitement étudié son sujet et nous l'a fait découvrir avec une touche d'imagination , pour que l'on puise comprendre davantage ces deux femmes vaillantes et leur vécu . Un travail réussi ,Elles n'ont rien de superficiel et on s'attache énormement à elles .

Dans ce roman on fait la rencontre de personnages comme Rackham Le Rouge ou Daniel Defoe ( l'écrivain de Robinson Crusoé ) . J'ai beaucoup aimé cette oeuvre , l'environnement et l'époque décrit par l'auteure , sa profondeur humaine qui nous fait chavirer et nous transporte au loin , nous donne énormement d'émotions .

Un petit coup de coeur .

C'est sans doute un livre intéressant si on est curieux de connaître la vie Cuba, et c'est bien écrit. Mais à part ça? Ce livre n'a rien pour lui, il est d'un ennui total, on ne s'attache à personne, il n'y a pas vraiment d'intrigue. Le néant quoi !

Le titre porte très bien son nom! Le néant se trouve bel et bien dans ce livre...

Désirée Fe est une jeune fille de 16 ans qui vit à la Havane pendant la guerre froide. Le pays est fermé, les gens contrôlés, la pauvreté partout. Pourtant, Désirée Fe a la vie chevillée au corps, elle refuse d’abandonner quoique se soit. Et notamment sa découverte de la sexualité. Dans les rues de la Havane, alors que tout ce qui l’entoure est sombre, elle explorera ses désirs et rencontrera l’homme de sa vie.

Ce livre est arrivé entre mes mains un peu par hasard, entre autre parce que la couverture avait attiré mon regard, mais je ne savais absolument pas de quoi ça parlerait. J’ai d’ailleurs appris plus tard que l’auteur a elle-même vécu à la Havane et en a été expulsée après certains de ses écrits, on peut donc supposer qu’il y a à la fois une part autobiographique, mais également une part de nostalgie et une critique poussée de la société.

Et ces points-là sont vraiment intéressants, bien décrits, on a vraiment l’impression d’être à la Havane avec le personnage. D’ailleurs, l’ambivalence des sentiments est bien exploitée, l’amour que la jeune fille porte à sa patrie, avec la peur et la déception que lui inspire le régime politique.

En revanche, l’auteur nous place dans la tête d’une jeune fille très libérée sexuellement, elle ne s’en cache pas (ni elle, ni son personnage), il y a donc de nombreuses scènes très décrites, dès les premières pages et jusqu’à la fin, dont certaines un peu hard ! Je préfère prévenir tout de suite !

Si je n’ai rien contre l’éveil de la sexualité d’une jeune adulte, je pense que j’aurais préféré des scènes plus sensuelles ou simplement suggestives, en tout cas moins détaillées pour faire travailler notre imagination et ne pas prendre le pas sur le reste de l’histoire.

En effet, à cause de la récurrence de ces scènes, j’ai moins aimé le roman et je me vois mal le conseiller personnellement à quelqu’un !

Mais si vous le lisez, n’hésitez pas à me donner votre avis !

Le roman raconte la vie des deux femmes pirates les plus célèbres de l'Histoire, Ann Bonny et Mary Read. Une vague de piraterie, d'exploration marine et de féminité dans un monde d'homme. Ce n'est pas un roman pour les âmes sensibles, car l'auteur décrit le plus petit détail du libertinage et de la violence de l'époque. Crûment et sans aucune gêne comme l'étaient ces deux jeunes femmes. Le monde d’antan n'en laissait guère le choix. Néanmoins, les choix elles les ont eu et malgré ces deux aspects un peu trop dérangeant parfois, il est très agréable de lire la réalité des choses, de ne pas avoir une version édulcoré que nous livre bien souvent les fictions.

Un roman qui promettait une belle histoire originale, entre Chine et Cuba, et pourtant je suis passée à côté…

Tout commence dans un petit village du Sichuan. Mo Yin naît dans une famille cultivée et lettrée, qui s’appauvrie quand, au fil de la quête de modernisation chinoise, les arts traditionnels ne sont plus valorisés. Son père part alors tenter l'aventure en Amérique. Sans nouvelles, Mo Yin décide de partir sur ses traces, qui le feront traverser la Chine et finir ses jours à Cuba…

Voici l’intrigue racontée linéairement, mais ce n’est pas le cas dans le roman, qui mélange présent et passé au fil des souvenirs de Mo Yin, devenu Maximilio Magio. De même, se mélangent sa propre histoire et celle de son père, ce qui n’améliore pas la compréhension entre tous ces instantanés de vie...

Si j’ai apprécié découvrir l’esclavage et l’immigration chinoise à Cuba au 20ème siècle, je reste un peu sur ma faim, tant en ce qui concerne les détails historiques que l’intrigue même du roman. Je ne me suis pas attachée aux personnages et, même si j’avais toujours envie de savoir la suite pour savoir comment cela allait se terminer pour la famille disloquée, je sais que ce roman ne me marquera pas durablement.

Pourtant, plein d’éléments étaient intéressants, que ce soit le décalage culturel entre la Chine et Cuba, les aspects historiques… mais en raison de la narration décousue, la sauce n’a pas pris chez moi. Ayant envie d’une fresque romanesque, je suis vraiment déçue !!

C’était mon premier de cette autrice cubaine, je ne sais pas encore si j’aurais envie de retenter l’expérience…

Quel ennui

Cuca Martinez est cubaine. Peu avant la révolution castriste, elle arrive de sa province à La Havane et, lors de sa première escapade nocturne, tombe amoureuse d'un petit contrebandier, le Ouane. Elle attend près de quatre années pour le revoir et faire l'amour avec lui. Elle donne naissance à Maria Regla, qui devient journaliste communiste. le Ouane laisse à Cuca un billet de un dollar et s'exile aux États-Unis, où il devient gangster et fonde une famille. Des années plus tard, son chef le renvoie à Cuba pour retrouver le billet, qui porte le numéro d'un compte très important. Bien des choses ont changé, Cuca retrouve le billet, qu'elle avait semé, le donne au Ouane, ce qui le sauve. Ils sont arrêtés, le Ouane déclaré persona non grata, Cuca relâchée à Santa Clara, où, éprouvée, elle est détachée de sa réalité soudain par une apoplexie. Maria Regla, dont la vie est échangée par l'apparition de son père meurt dans l'effondrement de son immeuble, qu'elle a provoqué en sautant cinq marches qui s'étaient effondrées.

Le livre est profondément marqué par l'île cubaine, sa chaleur qui incite à la sexualité. La promiscuité, en particulier celles déclenchées par le régime castriste y est décrite. Avant déjà, on vivait assez mal, mais on se débrouillait. Après… Dénoncé dans toutes ses largeurs, en particulier Fidel XXL Castro, le communisme est surtout représenté grâce aux personnages secondaires. La culture est très pop : celle des Beatles, d'Édith Piaf de la bande originale du livre, interprétée par le Café Nostalgia : musique-danse-boléro.