Hafsah Faizal

Franchement, je vous recommande de tout cœur ce livre! Pour vous donner une indication, c’est à mi-chemin entre Babel et La Passeuse de Mots, si vous aimez les langues et le côté slow-burn, venez.

J’ai mis du temps avant d’écrire cette chronique, et je me suis rendue compte d’à quel point j’avais adoré ce livre après l’avoir fini: il me reste en mémoire. Les personnages sont attachants, on arrive à se les représenter, tout comme les décors.

La langue et les mots qu’on apprend sont passionnants et m’ont donné envie d’apprendre au moins quelques mots d’arabe ! Cela vous plonge encore plus dans l’univers, car ce n’est pas seulement une histoire, c’est un univers complet.

Oui, on installe les bases sur les 100 premières pages, mais ça vaut le coup, je vous promet ❤️

Non mais pourquoi j'ai attendu si longtemps pour lire ce chef d'oeuvre ?!

On plonge si vite dans l'univers et on s'attache si vite aux personnages, c'est réellement addictif.

Safira est tellement badass et libre, elle fait rêver.

Nasir, j'en suis vraiment amoureuse.

Altaïr me fait mourir de rire et les échanges houleux avec Nasir encore plus.

Et puis ces actions, cette quête, les plot twist et ce foutu cliffhanger !!!

Pépite, j'ai si hâte de lire la suite.

Une belle découverte !

Le récit est prenant, mais je dois avouer que certains personnages m'ont assez déçu.

Zafira la première. Je ne sais pas trop ce que je ressens vis-à-vis d'elle. Elle m'a laissé assez indifférente toute une partie du récit. Heureusement, le personnage comique, mais non pas moins mystérieux, qu'est Altaïr m'a fait plus d'une fois m'accrocher à l'histoire quand cela devenait un peu trop "chiant" à mon goût.

Le tome 1 avait déjà été un quasi coup de coeur mais ce tome confirme mon amour pour la duologie. On ne s'ennuie à aucun moment, il y a des plot twist de malade, les personnages sont vraiment super attachants (Altaïr je t'aime) et la fin juste magnifique.

Ce roman était à la hauteur de mes espérances, une super Fantasy Orientale, un univers de dingue et des personnages au courage sans limite !

Cette suite était encore meilleure que le premier tome, c'est vraiment un coup de coeur, je regrette qu'il n'y ait pas plus de tomes, je suis triste de quitter nos héros !

A Tempest of Tea semblait très prometteur. Malheureusement, j’ai eu l’impression de lire une mauvaise version de Six of Crows, tant j’ai fait de parallèles au cours de ma lecture. Belle déception !

Quand le Spindrift, le salon de thé d’Arthie Casimir, est menacé, elle décide de monter une équipe pour s’introduire dans l’Athereum, un lieu fréquenté par les vampires, pour récupérer des informations à même de faire tomber le Bélier, qui dirige White Roaring. Ce résumé vous a fait penser à quelque chose ? Évidemment, on dirait un copié-collé de Six of Crows ! Sauf que A Tempest of Tea manque de tout ce qui fait que j’ai adoré Six of Crows. Il n’y a aucun rythme, tout est vraiment plat et confus : je comprenais ce que je lisais... mais sans réellement comprendre.

En général, l’univers est une de mes choses préférées dans un roman de fantasy. Ici ? Il n’y en avait pas vraiment. Il y avait tellement de potentiel, pourtant ! L’idée de la maison de thé et des vampires était plutôt bonne, mais très mal exploitée. Dans les faits, j’avais davantage l’impression de lire une fiction historique.

Les personnages sont ennuyants, mal-développés. J’avais l’impression de suivre une version “Wish” de ceux de Six of Crows. Arthie ? Kaz-au-féminin mais avec des cheveux violets et avec un esprit criminel que je cherche encore. Flick ? Une sorte de Nina-Wylan mais beaucoup moins géniale - je n’avais aucune envie de lire son point-de-vue. Jin ? Une version édulcorée de Jesper, qui, en plus, manque cruellement de personnalité. Laithe ? Une sorte de Matthias avec un background qui ne sert pas à grand-chose - sauf quand c’est nécessaire. Matteo ? Je pourrais presque demander qui il est tant il n’a servi à rien.

En fait, la seule chose un peu intéressante est le passé d’Arthie. À la fin, on a de jolies révélations, le seul problème, c’est que j’ai l’impression que c’est un peu sorti de nulle part, puisque je n’ai repéré aucun indice au préalable.

Je crois que je n’ai jamais autant détesté une romance (peut-on vraiment appeler ça “romance” ?). On a, d’une part : un triangle amoureux qui sort de nulle part et qui n’a aucun intérêt ; d’autre part : un instant-love qui m’a fait passer plusieurs scènes. La tension est pitoyable, forcée. Les personnages n’ont aucune alchimie.

Si je n’avais pas lu A Tempest of Tea pour un challenge, je pense que j’aurais abandonné ma lecture. Mais c’était 35 points, alors j’ai persévéré. Est-ce que je lirai la suite ? C’est un non catégorique. J’ai fini ma lecture il y a quelques jours, et je suis incapable de me rappeler de la plupart des évènements - si tant il y est qu’il s’y passe quelque chose, parce que je me souviens très clairement avoir remarqué que j’avais lu plus de 50% du roman et que... je m’ennuyais profondément.

La plume d’Hafzah Faizal était plutôt sympathique... mais il y avait beaucoup trop de “tell” et pas assez de “show”.

A Tempest of Tea est, jusqu’ici, ma plus grosse déception de l’année. Ne croyez pas le 3.75 de Goodreads, c’est un mensonge.

*NOTE FINALE — 1.5/5 • déception

🌸ꗥ～ꗥ🌸 𝐐𝐮𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐞... 𝐣'𝐚𝐢 𝐯𝐮 𝐛𝐞𝐚𝐮𝐜𝐨𝐮𝐩 𝐁𝐄𝐀𝐔𝐂𝐎𝐔𝐏 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐚𝐠𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐜𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐢𝐭 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐱. 𝐈𝐥 𝐧𝐞 𝐥'𝐚 𝐩𝐚𝐬 é𝐭é 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐨𝐢, 𝐥'𝐡é𝐫𝐨ï𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐜𝐡𝐨𝐮𝐩𝐢 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐜𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭𝐞, Spoiler(cliquez pour révéler)𝐥𝐞 𝐦𝐞𝐜 𝐚 𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐬𝐬é 𝐞𝐬𝐭 𝐭é𝐧é𝐛𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐯𝐨𝐢𝐥𝐚𝐚𝐚 ^^𝐥𝐞 𝐦𝐞𝐜 𝐚 𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐬𝐬é 𝐞𝐬𝐭 𝐭é𝐧é𝐛𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐯𝐨𝐢𝐥𝐚𝐚𝐚 ^^ 𝐌𝐞𝐫𝐜𝐢 à 𝐀𝐥𝐭𝐚𝐢𝐫 𝐝'𝐞𝐬𝐬𝐚𝐲𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐫𝐢𝐫𝐞. 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐃𝐄𝐂𝐔, 𝐣𝐞 𝐦'𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 à 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐧𝐭𝐚𝐬𝐲 𝐨𝐫𝐢𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐧𝐠𝐮𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐖𝐨𝐫𝐝 𝐛𝐮𝐢𝐥𝐝𝐢𝐧𝐠 𝐈𝐍𝐂𝐑𝐎𝐘𝐀𝐁𝐋𝐄 ! 𝐣𝐞 𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐦𝐩é… 🌸ꗥ～ꗥ🌸

Ce livre avait un fort potentiellement mais honnêtement les 2/3 du livre je me suis ennuyée …

Principalement nous suivons Arthie, jeune femme méthodique et téméraire. Accrochée à son pistolet, elle n’a pas froid aux yeux, n’a peur de personne et fonce de manière réfléchie et intelligente. Mais je l’ai surtout ressentie froide et un peu fade. À ses côté nous suivons également Jin, jeune homme aux bonnes manière, charmeur, rieur et sérieux qui accompagne Arthie dans ses choix, ses missions et son travail. Petit à petit nous découvrons 3 autres personnages, plus ou moins secondaire, dont Flick qui prend parfois le relais lors d’un chapitre.

Néanmoins, j’ai eu du mal à rentrer dedans malheureusement. Le début livre est trop lent … Enfin après la 200eme pages (sur 335)ça bouge vraiment… Sur la fin ça allait mieux mais sans pour autant être transcendant. J’ai eu l’impression que ça survolait des choses sans vraiment aller dans l’action… Ce qui est dommage. Et le côté vampire qui avait un bon potentiel fut à mes yeux inexploité.

Je ne dirais pas que c’est forcément un point négatif pour moi, mais je tiens à souligner après avoir lu plusieurs avis VO, que ce livre ressemble beaucoup à Six of Crow - Que je n’ai pas lu - mais en moins bien. Donc si vous avez lu le livre, il se peut que vous vous retrouviez déçu(e) de celui-ci.

Pas sûre de lire la suite …

Celui-ci, j’en avais entendu du mitigé comme du bon et j’avais hâte de me faire mon avis. Résultat ? Je suis bien contente.

On est plongé dans un monde totalement créé par l’autrice, qui nous emmène assez rapidement dans son univers. J’ai été assez surprise de la facilité que j’ai eu à me faufiler dans les pas de nos deux protagonistes.

La plume est belle, très belle, même, et ça me donne bien envie de vous donner quelques citations supplémentaires. Les réflexions des persos sont très sensées, on prend plaisir à les suivre et l’histoire, somme toute loin d’être extraordinaire, fait totalement le taff !

La fin m’a un poil dérangé, j’ai trouvé les dernières pages comme un peu expédiées, mais pour les trois-quarts du bouquin, c’est un grand oui !

Vous voulez des exemples de ce qui m’a plu ? Voici un condensé :

«Ce sont les héros qui sauvent les autres et ils n’existent pas : il faudrait être idiot pour faire une chose pareille. Occupe-toi de ta peau et ne te soucie pas des autres.»

«Je me suis enterrée avec Tamim ce jour-là. C’est libérateur de savoir qu’on est mort. Qu’on est un spectre que personne ne peut atteindre. »

« Ensemble, nous ferons surgir des dunes de la terre et nous ferons pleuvoir la mort du ciel. Ensemble, nous sommes capables de n’importe quoi. »

« On ne chérit vraiment les caresses d’une mère que lorsqu’on cesse de les sentir. L’amour maternel ne manque à personne tant que la source n’est pas épuisée. »

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, c’est un condensé qui me donne bien envie d’attaquer la suite !