David Chauvel
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Note moyenne : 7.24/10Nombre d'évaluations : 291
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Ayant entendu beaucoup de bien de cette BD, j’étais impatiente de la commencer. Et je dois dire que j’ai adoré la manière dont l’auteur s’inspire d’un conte très connu pour nous proposer une histoire pleine de saveur et de mordant !
En plus des références au vieux français, aux contes et à diverses chansons enfantines et populaires, l’auteur a créé un personnage absolument fascinant qui mêle caractéristiques félines et humaines. Si l’apparence de Robilar est indéniablement celle d’un chat, et qu’il possède les qualités et défauts que l’on associe volontiers à cet animal, c’est aussi un personnage très humain, notamment dans son désir de vengeance. Rappelons, en effet, pour les gens peu coutumiers des chats, que ces derniers ne se vengent jamais : leurs bêtises traduisent toujours un mal-être, un besoin de se dépenser ou un problème physique, pas de fourbes intentions…
Ce qui est loin d’être le cas de Robilar qui n’aspire qu’à une chose, se venger. Se venger d’un ogre qui a détruit jusqu’à la moindre parcelle de sa vie de pacha et qui a tué sa maîtresse, se venger de paysans grossiers et violents, se venger d’autres chats qui l’ont rossé sans raison, se venger d’à peu près tout le monde… Et pour ce faire, il peut compter sur sa roublardise, son bagoût, son intelligence et sur la stupidité des êtres humains qui sont prêts à tout pour accéder à leurs désirs, quitte à faire confiance à un chat ! Et ce n’est pas lui qui va s’en plaindre.
Au fil des pages, on assiste à la transformation physique et mentale de Robilar : là où il perd en formes généreuses, il gagne en dureté et malignité. Grâce à un cerveau affûté qui trouve en chaque situation une opportunité, il fait ce que sont supposés faire tous les chats, rebondir sur ses pattes. Et si ce dernier n’hésite pas à manipuler, même la seule personne qui l’a vraiment aidé, à ourdir des complots, à promettre avant de mieux trahir, on se surprend à très vite le soutenir dans ses desiderata de vengeance, bien qu’il aille peut-être quand même très loin pour les assouvir. Mais quand on voit à quel point l’humanité qui nous est présentée ici ne l’est qu’à travers ses vices (violence, méchanceté, avidité, lâcheté…), on peut le comprendre.
Les pages s’enchaînent rapidement, notre protagoniste étant fort affairé. Mais on ne ressent aucune précipitation, chaque acte semblant s’insérer parfaitement dans une trame qui se durcit à mesure des épreuves traversées par un chat qui a l’instinct de survie chevillé au corps, et le désir de vengeance ancré dans l’ADN. Parce que si on le cherche, on le trouve, la fin laisse entrevoir de nouveaux plans machiavéliques pour ce personnage à la forte personnalité, qu’il serait fort dangereux de sous-estimer, d’autant qu’il semble avoir trouvé un nouvel allié de poids ! Et c’est ça aussi qui fait sa force, sa capacité à forger des alliances providentielles pour les tourner à son avantage.
Au-delà d’une histoire captivante et de son protagoniste charismatique, les lecteurs devraient apprécier le ton de cette BD qui joue sur le charme des contes d’antan qu’elle détourne, conférant ainsi parfois un côté satirique aux situations. À cet égard, j’ai adoré les premières planches dans lesquelles maîtresse et chat sont fardés plus ou moins de la même manière. Elles accentuent le côté gros pépère à sa maman qui tranche tellement avec l’image que l’on se fait de Robilar au cours de cette aventure riche en actions et en retournements de situation. Preuve que derrière un minet qui aimait se la couler douce, se cachait un tempérament de feu qui ne demandait qu’à se révéler. Et maintenant que c’est fait, j’ai envie de dire sauve qui peu, parce que notre Maistre chat semble bien déterminé à semer la zizanie avant de tout chapeauter.
Quant à l’ambiance graphique, elle correspond à merveille à l’histoire. En plus du choix des couleurs que j’ai particulièrement apprécié, j’ai aimé la manière dont les caractéristiques principales des personnages se lisent sur leurs traits, mimiques et expressions. Il y a ici un sens de l’esthétique particulièrement expressif.
En conclusion, Robilar fut une excellente lecture que j’ai autant aimée pour cette plongée dans la quête de vengeance d’un chat retors, et particulièrement machiavélique, que la manière dont l’auteur détourne un conte emblématique pour nous offrir une aventure trépidante à l’humour grinçant !
https://lightandsmell.wordpress.com/2021/04/01/robilar-ou-le-maistre-chat-tome-1-miaou-de-chauvel-guinebaud-illustrations-et-lou/
Afficher en entierA grands renforts de tournures alambiquées 5 princesses "Disney" ainsi que leurs compagnons vont devoir s'affronter. À savoir : Belle au bois sans soif, Peau d'bique, Princesse au petit pois chiche, Blanche-Mièvre et Ray Ponce.
Une caricature hilarante qui donne lieu à un revirement de situation tout aussi drôle.
En bref, une série parfaite pour se bidonner et se détendre.
Afficher en entierToujours aussi loufoque, tant en roman qu'en bande dessinée, bien que l'apparence d'Alice détonne du classique de la petite blonde en robe bleue ciel.
Afficher en entierFin de l'épopée. J'ai beaucoup aimé la dynamique de cette aventure et surtout l’introduction de chaque personnage. Cependant ce dernier tome me semble un peu "bâclé", je suis assez déçue par le manque de développement des Akkräns, contrairement aux autres espèces introduite les tomes précédents et je pense que comme pour les autres, ils auraient pu avoir un tome complet expliquant leur histoire.
Enfin, bien que je comprenne cette conclusion, je la trouve trop rapide et trop peu expliquée.
Afficher en entierC'est une bande dessinée sympathique, mais qui ne m'a pas trop emballé. Elle créait une histoire autour d'un chat écrit en vieux français, en amenant tout plein de références à des contes, histoires et comptines connues. Il m'a fallu du temps avant de vraiment apprécier ma lecture (à partir d'environ la moitié), car avant le rythme, était lent, il n'y avait quasi pas d'actions et l'intrigue ne m'intéressait pas. Le personnage principal n'est pas attachant ce qui ne m'a pas aidé à plus apprécier cette lecture. Il y a un peu d'humour, mais je n'en ai pas été friand, je ne pense pas que je lirai la suite.
Afficher en entierje n'ai jamais trouvé l'histoire d'Alice fulgurante donc cette bd ne va pas me marqué plus que ça mais j'ai beaucoup aimé les dessins !
Afficher en entierLe concept d'une bande dessinée revenant sur tout le premier quinquennat de Macron est très intéressante, mais celle-ci, en voulant donner un panorama complet, en devient un peu indigeste... J'ai mis quasiment un mois à la finir, à essayer de reconnaitre des personnes qui, malheureusement, à cause du choix de couleurs (uniquement jaune, noir et blanc), peuvent parfois se confondre, et à essayer de suivre au fil des pages. Mais l'abondance d'informations créé une abondance de dialogues longs, harassants, et qui m'ont souvent perdue. Moi qui d'habitude dévore mes livres et les adore, quitte à ne pas dormir de la nuit, celui-ci à fièrement trôné sur ma table de nuit un mois durant, vu qu'à chaque fois que je reprenait ma lecture, il ne me fallait qu'une dizaine de pages pour m'endormir....
Afficher en entierUne BD historique totalement addictive, qui se déroule dans la mafia new-yorkaise vers la fin des années 1920 et le début des années 1930 (voire plus).
Les dessins sont excellents, les dialogues aussi. Je n'avais même pas l'impression de lire une bande dessinée, tant c'est étoffé. Honnêtement, je n'ai pas retenu tous les noms, tant les membres de la pègre sont nombreux.
Je vois deux gros points positifs dans cette bande dessinée : d'abord, la légèreté qu'apportent les auteurs dans tant de barbarie et d'horreur, et ensuite, les informations de la fin qui permettent d'apporter plus d'éclaircissements.
Afficher en entierLe cycle s'achève ici dans ce tome 2.
Encore une bonne bande dessinée, petit conseil : il faut avoir le cœur bien accroché.
Afficher en entierCette histoire est passée dans l'imaginaire collectif, et nous sommes nombreux à reconnaitre les références qui apparaissent parfois dans d'autres univers : la route de brique jaune, les chaussures rouges de la sorcière, etc.
Ici nous sommes sur une réécriture de l'histoire, clairement destinée aux plus jeunes. Chaque tome est très court (à peine 50 pages), et l'histoire va vraiment très vite. On y retrouve les grandes lignes de l'histoire : la tornade, la sorcière, et la décision de Dorothée d'aller à la rencontre du magicien pour pouvoir rentrer chez elle. L'adaptation est très fidèle à l'histoire d'origine, sans surprise. Les dessins sont vraiment très jolis, assez doux au niveau des couleurs.
Pour ma part, le tout est allé beaucoup trop vite pour que j'ai le temps de ressentir des émotions face à certains évènements, et d'avoir de l'attachement aux personnages.
Cette adaptation est clairement parfaite pour faire découvrir l'histoire aux plus jeunes, où à ceux qui ne la connaissent pas du tout. Pour ceux qui, comme moi, sont familiers de l'univers cette adaptation est tout à fait dispensable.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de David Chauvel
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Editeurs
Delcourt : 94 livres
Dargaud : 3 livres
Glénat : 2 livres
Hatier : 1 livre
Folle Image : 1 livre
Drugstore : 1 livre
Ciné-Flash : 1 livre
L'Ecole des loisirs : 1 livre
Biographie
Né le 18 décembre 1969 à Rennes, David Chauvel ne se prédestinait pas à la bande dessinée. Titulaire d'un Bac économie, il passe un BTS de commerce international, obtenu grâce à la mansuétude du jury. Peu enclin à ceindre cravate et costume pour trouver un emploi dans cette branche, il s'inscrit au chômage et dépense ses allocations en bandes dessinées, parmi lesquelles V pour Vendetta d'Alan Moore et David Lloyd. Une vocation nait : il sera scénariste ou rien du tout !! Aidé par Lucien Rollin, qu'il rencontre lors d'une séance de dédicaces, il se met à écrire dans son coin, avant d'aller rejoindre le studio «Atchoum» (qui compte dans ses rangs Fagès, Le Saëc, Bertho, Lereculey, Duval et Kerfriden...). Après quelques récits courts, il s'inspire d'une petite histoire dessinée par Erwan Fagès pour réaliser Black Mary, éditée par Glénat. Lucien Rollin le présente alors à Fred Simon, avec lequel il crée la série Rails. Puis viennent Les Enragés avec Erwan Le Saëc, suivi de Nuit Noire avec Jérôme Lereculey. Autant de séries qui le poussent à abandonner son emploi d'opérateur dans un centre informatique pour se consacrer entièrement à la bande dessinée. D'abord marqué par la «nouvelle vague britannique» (Moore, Gaiman, Milligan) et le polar très noir, il s'attache ensuite à élargir sa palette : avec Pedrosa pour Ring Circus, Boivin pour le Sabre et L’Epée, Lereculey pour Arthur et 7 Voleurs ou Lesaëc pour Mafia Story. Puis, la paternité aidant, il se met à l'écriture d'histoires pour les enfants, avec Popotka, dessiné par Fred Simon, dont le tome 3 a été alph'artisé en 2004, ou avec Octave, dessiné par Alfred, série plusieurs fois primée, ou encore avec l'adaptation du Magicien d'Oz, dessinée par Enrique Fernandez. À partir de 2006, il devient directeur de collection en parallèle de ses activités de scénariste et lance la série à succès 7. Aujourd'hui, il continue d'explorer des nouvelles voies, sur le plan éditorial, avec Paroles sans Papiers, Premières Fois et bientôt "Le Casse du Siècle", comme sur le plan scénaristique, avec une ambitieuse série de fantasy dessinée par Lereculey, et bien d’autres projets...
Texte © Delcourt
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