Kôji Mori

Dans le tome précédent un groupe de sept étudiants en anthropologie a traversé un tunnel qui les a menés dans un monde primitif ! Nos héros vont devoir survivre le temps de trouver un moyen de retourner dans leur époque. Avec les connaissances qu'ils détiennent sur cette période, ils ont compris que s'ils voulaient survivre ils allaient devoir trouver rapidement un abri pour se protéger des prédateurs. Après avoir trouvé un refuge, la question de la nourriture se pose, heureusement pour notre groupe que des créatures inoffensives et faciles à chasser se trouvent à proximité mais ces dernières ne suffiront pas bien longtemps.

Alors que la survie dans ce nouveau monde démarrait plutôt bien, Taiga et ses amis aperçoivent un affrontement d'une extrême violence entre des néandertaliens et des homo sapiens. Après avoir assisté à cette lutte sanglante, notre héros sait qu'ils ne feront pas long feu devant ces hommes qui n'hésiteront pas à les attaquer dans la minute où ils les apercevront. Afin d'avoir une chance de survie en cas de rencontre avec l'un des deux peuples, notre groupe prépare des armes.

Ces armes leur serviront aussi à chasser car à l'air des mammifères géants la tâche est bien plus ardue. Nos héros ont tout juste le temps de tester leurs armes que très vite, les néandertaliens repèrent leur campement grâce à la fumée que produit leur feu. Comment va se passer la rencontre avec les néandertaliens ? Réussiront-ils à en sortir indemnes ? D'autant plus que Taiga est séparé du groupe.

Encore un tome très sympathique où l'on suit le groupe qui n'a d'autre choix que de s'adapter à une vitesse folle car dans ce monde le danger est partout et il n'attend pas. J'aime beaucoup la tension qui est présente tout au long de l'histoire car ils doivent aussi bien se méfier des animaux que des autres humains. Il me tardait de voir la rencontre avec les autres peuples mais je la redoutais également vu la sauvagerie dont ils ont fait preuve. Je suis impatiente de savoir si nos héros réussiront à établir un vrai contact avec les néandertaliens et les homo sapiens.

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https://sunread26.wordpress.com/2023/07/11/holyland-tome-1/

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La voici, la fameuse petite série que j’attends depuis sa première annonce (et même avant en fait). Par Kouji Mori, l’auteur de Genesis et Suicide Island (Crunchyroll). La série est éditée comme Genesis, aux éditions Vega Dupuis. J’espère un peu trop, mais j’aimerais beaucoup que l’éditeur récupère les droits de Suicide Island, car la série est introuvable et Crunchy n’a pas l’air de vouloir en réimprimer… Même si les dessins donnent l’impression que la série ne sera pas ouf, il ne faut pas si fier ! L’auteur à l’habitude de faire des scénarios très on après tout.

J’aime beaucoup comment démarre le tome, avec d’un côté Masaki qui explique un peu la boxe et sa force face à des petites frappes, et de l’autre Yû qui affronte réellement un yankee avec le seul mouvement de boxe qu’il connait. Masaki a raison de dire qu’il est facile de battre des petites frappes qui n’y connaissent rien en arts martiaux, car ils ont souvent tous le même reflexe : partir avec le bras en arrière avant de lancer le poing, ce qui laisse largement du temps à l’adversaire de cogner sans élan. Je pense que le personnage de Masaki sera plus que récurrent, puisque sa vision est mise en avant plusieurs fois au cours du tome. Toutefois le protagoniste reste Yû, aussi lycéen, mais avec la carrure typique des jeunes harcelés.

Le personnage de Yû est assez mystérieux, difficile à cerner psychologiquement. En tant que lecteur, on arrive en cours de route, celui-ci a déjà la réputation de chasseur de yankees, mais on ignore comment tout a commencé, et comment il a bien pu apprendre le mouvement de boxe. Masaki le dira lui-même, ce n’est qu’un débutant, il n’a pas un bon jeu de jambe, et il ne connait qu’un seul mouvement, mais malgré tout il a du potentiel et aussi, de la chance. Malgré le fait qu’il soit lycéen, les combats se déroulent majoritairement la nuit dans la même rue. Ainsi, je doute qu’il y ait beaucoup de passages au lycée, même s’il y en a quand même un peu.

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https://sunread26.wordpress.com/2023/07/12/holyland-tome-2/

Extrait :

Et voilà la chronique sur le second tome dans la foulée ! J’ai tellement apprécié le premier, que je n’ai pas pu m’empêcher de lire le second après avoir fini sa chronique. Le combat contre Iwado s’est terminé à la fin du tome précédent, Yû ne le sait pas encore, mais de plus en plus de rumeurs circulent à son sujet. Celles-ci énervant encore plus les différents groupes dont il a battu au moins un membre… Lui-même peu rassuré, il ne se présente plus dans le quartier de Shimokita, mais dans un autre quartier où la loi semble tout aussi dure à faire tenir.

Avec les événements du tome précédent, ainsi que ceux de ce tome, Yû se rend compte qu’il est dans une impasse. Savoir-faire un seul enchaînement de boxe ne suffit plus, il faut qu’il continue de s’améliorer, mais comment faire ? Ayant appris ce geste via un livre, puis l’ayant répété pendant des mois au moins 5 000 fois par jour pour le maîtriser, il ignore comment s’améliorer, ce qu’il peut faire de plus. Masaki sera là pour l’aider un peu, même s’il ignore pourquoi il souhaite aider Yû, il lui donnera quelque conseil, notamment pour son jeu de jambe, mais aussi afin qu’il attaque autrement qu’en face à face. Yû rencontrera de nouveau Iwado, qui contrairement aux yankees, ne cherche pas encore à le combattre. Au contraire, il lui offrira aussi un ou deux conseils par rapport à leur combat. J’espère que ses deux-là finiront amis ou resterons au moins en bon terme, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’ils vont bien ensemble. Peut-être parce qu’il donne aussi l’impression d’avoir rejoint les combats par hasard ?

Une partie du tome est consacré à un flashback sur Yû, celui-ci est d’ailleurs amené assez bien, car c’est en réalité Yû qui raconte son passé à son ami Shin. Dans celui-ci, on découvre un Yû brisé par le harcèlement scolaire (fait connu, mais où personne ne fait jamais rien), ayant développé chez lui une phobie scolaire qui le fait se cloîtrer dans sa chambre. Il découvre alors que sa propre famille à le même regard que ses camarades passifs (ceux qui laissent faire le harcèlement), celui de la pitié. Mais ce qu’il veut lui, ce n’est pas de la pitié ! Qui en voudrait ? Ce n’est pas en ayant pitié de quelqu’un que son sort s’améliore ! D’abord compréhensif, ceux-ci finiront par commencer à se disputer, toujours à côté de la plaque, ils s’accusent l’un et l’autre d’avoir mal éduqué leur fils… à quel moment le harcèlement devient la faute de la victime ?? A bout de nerf, Yû finira par tenter de se suicider en sautant du toit, mais il finira par faire marche arrière, par peur. C’est là qu’il tombera par hasard sur un livre enseignant les bases de la boxe, et qu’il comprendra que donner des gnons, rendre les coups, ça fait du bien !

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Premier tome prometteur, on de demande où l'histoire va aller. J'avais pas mal d'à priori sur les styles de dessins, mais finalement et etonnament j'ai beaucoup aimé ! Pas mal de sang et de baston, ça ne me derange pas mais j'espère que ça ne sera pas tous les tomes comme cela et que l'histoire va de developer. Du coup on enchaine direct avec le tome 2 vu qu'ils sont sortis en même temps.

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https://sunread26.wordpress.com/2023/09/09/holyland-tome-3/

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Nouvelle sortie, avec le tome 3 de Holyland, toujours chez Vega dupuis, et toujours remplis de bastons ! La série avance doucement mais ce n’est pas plus mal, après tout, personne ne devient fort en un claquement de doigts. Toutefois, il y a quelque chose que j’ai appris après avoir fait mes deux chroniques précédentes, j’en parle un peu à la fin de ce nouvel avis. Maintenant, il est temps de se lever, et de se rendre dans la rue afin de rencontrer nos protagonistes.

J’adore comme Shin continue de dissuader son ami de se rendre au combat, lui-même ne résistera pas à la tentation d’aller jeter un œil. Pour le moment, il semble lâche, mais je doute qu’il reste avec un tel caractère longtemps. Après tout, Yû ne fait qu’augmenter la liste de ses ennemis, et comme ils sont amis, cela finira par lui retomber dessus. Il devrait peut-être aussi envisager d’apprendre à se battre, ne serait-ce qu’un peu. Pour Masaki, il est bien plus discret dans ce tome, même s’il y a un nouveau flashback sur son passé. Il est plus qu’intrigué par Yû, et souhaite l’aider, mais il ne peut pas mettre son groupe en danger pour autant. Peut-être qu’il se retrouve un peu en Yû ?

Il n’y a pas beaucoup de combats, mais les quelques présents sont déjà bien instructifs pour Yû, c’est là qu’il prend conscience de ses limites actuelles. Loin d’être arrogant, bien au contraire, il sait sa chance, et combien elle peut vite tourner. Il semble se faire un nouvel ami, je trouve ça cool pour lui, qui semble avoir vécu sans amis très longtemps. Il y a encore un court passage au lycée, qui démontre sa notoriété croissante, que ce soit en tant que chasseur de yankee ou en tant que cible facile d’harcèlement et racket. Le harcèlement dans les mangas ou les séries est toujours critiqué, mais ce n’est pas pour autant que celui disparaît dans les écoles. Comment endiguer ce fléau qui perdure parfois même jusqu’à l’âge adulte ?

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https://sunread26.wordpress.com/2023/09/13/genesis-tome-9/

Extrait :

Toujours à jour rapidement sur cette série, et je continue pour le moment à l’être. Il y a beaucoup de mouvement avec ce tome, qui délaisse un peu les explications pour faire avancer l’intrigue ainsi que certains personnages. Je pense de plus en plus qu’ils ne se trouvent pas réellement dans le passé, mais plus dans une sorte d’univers parallèle, tout simplement parce que ça part trop loin pour être juste un banal retour dans le temps.

La jaquette spoil carrément le groupe ennemi, aussi venu du futur. Il s’agit d’un groupe armé de soldats, nous en tant que lecteur, savons qu’il s’agit d’un groupe de Nazis, mais pour les personnages, cette information reste inconnue, même à la fin du tome. Ce qui est bon à noter, c’est le flashback concernant ce groupe, sur leur arrivée dans cette nouvelle période. Tout comme le groupe d’étudiants, ils finissent par se retrouver dans une grotte, et par voir une fresque préhistorique. Ce qui est le plus étonnant, c’est que dans les deux cas, la fresque représentée le groupe en question, en position de force avec leurs armes d’un autre temps. Cette représentation, incomprise par le groupe d’étudiants, juste choqué de voir un bouclier et un arc (mais qui ne comprend pas qu’il s’agit d’eux), et contraire assez bien comprise par le groupe Nazi. Reconnaissant leur symbole, ils pensent d’abord qu’il s’agit d’un autre groupe, mais je suppose qu’au vue de la réaction des Néandertaliens, ils ont compris que c’était eux. En tout cas, ils croient dure comme fer que cette fresque indique qu’ils sont sur la bonne voie avec leurs envies d’extinctions de masse…

Et ça, le groupe de Taiga la vite compris, les Néandertaliens se sont fait laver le cerveau par l’autre groupe et pensent désormais comme eux : que les sapiens doivent disparaître. Cette information, lors d’une discussion le groupe en parle et évoque un point important : le groupe ennemi ignore que l’homme moderne descend des sapiens, et qu’en les éliminant, c’est l’humanité moderne qu’ils condamnent… Enfin, celle qu’ils connaissent, car après tout, si les Néandertaliens survivent, ils finiront aussi par évoluer, mais différemment sans doute. Malgré cet indice important, ils n’arrivent pas pour autant à définir l’identité de l’ennemi, si ce n’est qu’il est raciste et armé. Comme si cette nouvelle épreuve ne suffisait pas, Taiga se met à réfléchir aux propos de Ren qui souhaite plus que tous discuter. Cela le fait douter, et le doute n’est guère bon lorsque l’on risque sa vie très régulièrement.

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https://sunread26.wordpress.com/2023/10/14/genesis-tome-10/

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Comme toujours, j’essaie de rester à jour sur cette série, je l’apprécie tellement, que j’ai besoin de savoir la suite assez rapidement. La guerre semble déclarée entre les homos sapiens et les néandertaliens, Taiga et ses amis ignorent encore tout de leurs ennemis, jusqu’à ce que l’un d’eux entre au village. Ses vêtements laissent peu de doute, il fait partie de l’armée, et une armée récente d’une des deux guerres mondiales.

Difficile de déterminer depuis quand les Nazis sont présents, par rapport au groupe de Taiga. Il semblerait que plusieurs d’entre eux soient déjà morts, en plus d’avoir engendré une descendance de l’âge des protagonistes. Ils sont donc présents depuis bien plus longtemps, ce qui explique les tactiques ennemies et leur grande confiance. Ils ont largement eu le temps de tous les endoctrinés. Cependant, il semblerait que les armes à feu, ont été élevées au rang d’armes divines, car leur usage est limité. C’est surtout une manière d’assoir encore plus sa doctrine dans les mentalités. Chose qui peut donc paraître incohérente, comment un gamin, né à cette époque, arrive à viser et à savoir l’utiliser correctement ?? Ils le disent eux-mêmes « l’arme ne doit être utilisée quand cas d’extrême nécessité », donc techniquement, pas pour de l’entraînement… Pour le moment, je considère que c’est incohérent, mais peut-être qu’avec un flashback à ce sujet, celui-ci sera résolu. D’ailleurs, le personnage qui l’utilise ici, semble avoir une mentalité bien différente, est-ce qu’il pourrait être amené à changer de camp ? Ça serait bien en tout cas…

Pour le moment, il n’y a pas eu plus de réflexions que cela au sujet de l’identité des ennemis. Seul le fait qu’ils soient dans une armée d’une des deux guerres mondiales a été indiqué. Après, avec un peu de réflexion, il ne sera pas difficile de deviner de quelle armée il s’agit. Encore une fois, Yuka se fera kidnappée, alors même qu’elle est enceinte de sa précédente rencontre avec des néandertaliens (de son viol). Toutefois, l’individu ne l’a pas kidnappé, pour lui, il l’a sauvé du camp ennemi, car elle a aussi une peau claire. Sans s’en rendre compte, Yuka va comprendre qu’il parle d’une langue ressemblant beaucoup à l’Allemand, et va donc dire les seuls mots qu’elle connait de cette langue… Quiproquo sur quiproquo, l’autre se met donc à croire qu’elle a un lien avec la famille « royale » (les soldats nazis). Pour le moment, je ne pense pas qu’elle soit en danger avec cet individu, au contraire, il semble bien moins extrémiste que les autres et considère la vie comme importante. S’ils arrivaient à communiquer, Yuka pourrait lui expliquer, et peut-être… le faire changer de camp, tout en se rendant un peu utile faut l’avouer…

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https://sunread26.wordpress.com/2023/11/27/holyland-tome-4/

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Nouveau tome de la série de Kouji Mori, Yû commence enfin à avoir des amis, et à comprendre la joie qui en découle… Mais alors qu’il pense qu’il n’y aura plus de soucis, et qu’il va enfin pouvoir profiter du temps avec eux, son ami Shin’ichi est pris à partie par un groupe et tabassé très violemment. Choqué, Yû finira par ressentir, pour la première fois une haine sans borne… Il va donc reprendre la chasse aux Yankees, dans le but de venger son ami.

Dans ce tome, la peur change littéralement de camp, et Yû passe de victime à bourreau. Comme quoi, il n’y a parfois qu’un pas pour passer de l’un à l’autre… Obnubilé par sa vengeance, il partira à la chasse de celui qui a tabassé son ami (multiples fractures, etc…), en commençant par les petites frappes. Lui qui commençait enfin à avoir une vie plus simple avec ses amis. Le pire dans tout cela est sans doute qu’ils ont visés Shin, sans vraiment savoir qui il était… puisqu’il est indiqué à un moment que l’un des personnages avait juste envie de fracasser le premier mec qu’ils croisent. Manque de bol ou coup du sort (plutôt joies scénaristiques), c’est tombé sur Shin et au final, ça relance le cercle vicieux. Cette fois-ci par contre, Yû pourrait bien tomber sur un os, puisque le coupable est un jeune ayant tendance à se droguer, et donc avec un certain lien avec des Yakuzas. La violence pourrait donc partir trop loin, même si je doute que des Yakuzas se mêlent des querelles de gamins.

Depuis l’attaque sur Shin, Yû ne va plus à l’école non plus, outre la violence envers son ami, c’est un choc psychologique puissant qui le touche. Il se sent responsable de la situation, alors que, comme indiqué plus haut, il semblerait que ce soit dû au hasard. Lui qui a était victime de violence trouve vraiment la situation injuste, tout ce qu’il a fait c’est se défendre, mais les lâches ne changent pas. D’où cette frustration, cette colère, qui nait en lui, mais aussi sa recherche « d’excuses » pour dire que ce qu’il fait est juste. J’avoue être assez mitigée sur ses choix, mais bon, pour le moment, il ne va pas défoncer les autres au même point que Shin l’a été, donc on peut dire qu’il se contrôle encore un peu. Les voyous sont souvent caricaturés et ceux de la série ne font pas exception, ils cherchent la bagarre facilement alors même que tu n’as rien demandé, je trouve donc normal qu’ils prennent des coups de bâtons de temps en temps, sans l’avoir demandé également, tant que ça reste raisonnable évidemment.

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https://sunread26.wordpress.com/2024/01/19/genesis-tome-11/

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J’attendais ce tome avec beaucoup d’impatience, car il sonne littéralement un tournant dans la série, par le drame, mais un tournant tout de même. Les deux camps savent désormais que l’autre est également en présence d’hommes modernes (même si ce n’est pas la même temporalité). La fascination et la peur face à ce nouveau monde laisse place à la guerre, la colère et la terreur. N’y a-t-il vraiment pas d’autres choix que de combattre jusqu’à la mort ?

L’intrigue reprend alors que Nakum et ses compagnons tentent de fuir, pris d’une douleur vive, Nakum comprend qu’il est blessé et qu’il ne ferait que ralentir le groupe. Il demande donc à ce qu’on le laisse combattre et retenir l’ennemi. Courageux et charismatique, il fait un excellent chef, c’est pour cette raison que les autres finissent par refuser. Par chance les renforts arrivent à temps et font fuir l’ennemi. Grièvement blessé, Nakum a peu de chance de s’en sortir, son poumon est perforé. Seul le temps aurait pu l’aider, mais l’ennemi en a décidé autrement et lance une charge directement sur le village. Acculés, les combattants sont au bord de la défaite, mais le courage et la volonté de Nakum, ainsi que l’action de Taiga permettront une nouvelle fois de repousser l’ennemi, non sans en payer le prix.

Il ne se passe pas grand-chose de plus dans ce tome, les ennemis apprennent que Taiga est bien capable de faire venir un Mammouth à sa rescousse. Sa relation avec Tiari semble aussi s’approfondir et se renforcer. Malheureusement, leur ennemi est clairement plus nombreux qu’eux, toujours sur la défense, ils finiront par perdre. Le temps, c’est pourtant tout ce qu’il manque au clan de Taiga, afin de pouvoir améliorer leurs équipements, mais aussi leurs compétences. Ils n’en auront pourtant peut-être plus assez… L’ennemi quant à lui, a non seulement des équipements, mais aussi l’expérience pour combattre avec. Après tout, avant de s’attaquer à eux, ils ont avant tout dû s’unir. Si seulement ils avaient réussi à faire de même avant qu’il ne soit trop tard… Les Nazis ont littéralement pourris l’esprit des néandertaliens, je me demande si les deux groupes auront l’occasion de « discuter ». Cette occasion pourrait permettre, au moins, de dire comment la guerre a fini, même si je doute qu’ils apprécient la vérité, vu qu’ils ne vivent que dans le mensonge, tels des fanatiques.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/02/10/holyland-tome-5/

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Nouveau tome de folie pour Holyland chez Vega dupuis. La série commençait un peu à tourner en rond, toujours avec la même rengaine. Mais visiblement, le comportement de Yuu a totalement changé la donne ! La folie du combat semble s’être emparée de lui, et il ne réfléchit plus vraiment à ses actions. Ses pensées se mélangent, et il ne semble plus capable de différencier ses amis de ses ennemis, chaque jour plus nombreux. Dans un sens, il n’a pas complètement tort, mais est-ce vraiment la voie qu’il souhaite emprunter ?

L’intrigue reprend alors que Shin s’est fait tabasser et gravement blessé par le groupe de Katô. Visiblement, ils s’en sont pris à lui par pur hasard, sans savoir qu’il était ami avec le chasseur de Yankee. Quand Katô l’apprend il commence donc à jubiler, pensant que Yuu finirait par se pointer pour se battre. Il se vente d’être fort, plus que les autres, mais au final, tout ce qu’il arrive à faire ses lyncher les autres. Pour lui, les arts martiaux ne valent rien, mais c’est juste un lâche, qui utilise des coups bas pour remporter ses combats. Viser les parties intimes, utiliser des armes, lancer des pierres, ou encore combattre en groupe, il s’en fiche. C’est ce que lui rappel d’ailleurs un autre personnage, pour résumer : » si tu veux prouver que tu es le plus fort, bats toi en duel ». Le combat commence donc, et Yuu a littéralement l’avantage, jusqu’à que Katô se mette à faire ses coups bas pitoyables. Le résultat ne changera pas, il aura juste réussi à énerver grandement Yuu, qui va alors le passer à tabac devant tout le monde, comme la sombre fiotte qu’il est. Le lynchage semble vouloir pointer le bout de son nez, mais Yuu est sauvé par l’arrivée de la police et l’aide de Masaki.

C’est la première fois que Yuu affronte un adversaire qui utilise tous les moyens à sa disposition pour gagner. Cela lui fait perdre ses moyens un moment, mais au final, il finit tout de même par réussir. Ses compétences s’améliorent, même Masaki commence à être impressionné. Malheureusement, ce combat ne l’aura pas ménagé, tant physiquement que moralement. Il s’en trouve pris d’une fièvre de combat infatigable. Pour lui, les autres continueront de s’en prendre à lui et à ses amis, tant qu’ils n’auront pas tous eu un séjour à l’hosto. Il n’a pas vraiment tort, puisque c’est ce qu’il se passe jusqu’à présent. Mais sa réaction après cela devient vraiment dangereuse pour lui, puisqu’il en vient à attirer de plus gros poissons… qui eux, n’ont pas peur de tuer. Masaki se révèle être un personnage important de ce tome, il commence à montrer ce dont il est capable à Yuu. Mais restera-t-il un allié ? Est-ce que Yuu reviendra sur le bon chemin avant un drame ?

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