Anne-Gaëlle Huon

Paulette, 85 ans a une idée en tête. Elle veut finir ses jours dans une maison de retraite très luxueuse que lui paierai bien-sûr son fils Philippe. Afin de mettre son plan à exécution, elle fait semblant de perdre la tête. Mais au lieu de sa retraire dorée, elle se retrouve dans la petite auberge de Monsieur Yvon, bien loin de tout le confort qu’elle souhaitait. Afin de montrer qu’elle n’est pas d’accord, elle en fait payer le prix aux pensionnaires de l’auberge en étant invivable. Mais les pensionnaires ne sont pas dupes, ils remarquent surtout que la vieille Paulette a besoin d’affection.

Cette bonne vieille Paulette m’a conquise dès les premières pages. Malgré son comportement infernal, j’ai eu de la peine pour elle. En effet, qu’on lui laisse vivre ses derniers instants comme elle le souhaite. Mais c’est avec douceur et bienveillance que cette dernière finira par s’ouvrir à cette famille de coeur qui l’acceptera à bras ouvert (ou presque).

Je me suis assez rapidement prise d’affection pour les pensionnaires de l’auberge, pétillants, affectueux, drôles et parfois originaux. On ne suit finalement pas que Paulette et son caractère bien trempé, mais aussi Yvon, Nour, Juliette, Monsieur George, Merceline, Hippolyte… Toute une ribambelle de personnages hauts en couleur.

L’écriture est douce, facile à comprendre et les petites pointes d’humour m’ont bien fait sourire. Bien qu’il ne se passe finalement pas grand chose, je n’ai pas ressenti d’ennui, même si les lettres de Monsieur George ne m’ont pas émues… La fin de m’a pas enchantée à 100%, mais la ballade en valait la peine.

Si vous aimez les feel-good sur la vie quotidienne, vous apprécierez découvrir la petite vie à l’auberge de Monsieur Yvon.

https://monologuesdelise.wordpress.com/2023/11/04/le-bonheur-na-pas-de-rides-anne-gaelle-huon/

Finir sa vie dans le lieu de ses rêves, c'est ce que souhaite Paulette. Manque de bol, un malentendu avec son fils la fait atterrir dans une étrange auberge avec des pensionnaires de longue date. Bien décidée à ne pas pourrir dans ce trou, elle va leur mener la vie dure. Mais deux mystères naissent sous ses yeux et, avec l'aide de ses nouveaux amis, elle va tout tenter pour les élucider. On rit, on pleure, on s'émeut de ces rencontres et de ces situations improbables. Un bon moment de lecture feel-good entre deux romans noirs...

J'ai beaucoup aimer le coter réel de ce livre .Et puis , il y avait beaucoup de suspens et de retournement de situation . Des fois je me perdis un peu dans les génération des personnage mais j'ai quand meme réussie a suivre malgré tout .

Bref, j'ai beaucoup aimer le livre!

Ce titre ne serait pas parvenu jusqu'à moi si ma petite sœur ne me l'avait pas offert. "Les demoiselles" est un roman historique mais pas que, il y a de la fraternité, des femmes, de la solidarité, des personnages très attachants, une vraie histoire oubliée…

On va dire que ce ne sont pas mes récits de prédilection, mais après avoir lu ce premier titre j'ai enchaîné avec un second "Ce que les étoiles doivent à la nuit". Ce sont deux titres qui m'ont embarquée dans de belles histoires humaines, fraîches, et qui donnent le sourire en les lisant. L'auteure a une certaine façon de raconter qui m'a beaucoup plu.

Rosa a 15 ans en 1923, elle quitte l'Andalousie pour la France, à pied. Elle vient chercher un emploi pour sortir de la misère, et les risques sont bien là lorsqu'elle traverse les Pyrénées. Elles sont un petit groupe de femmes à venir trouver leur indépendance. De belles rencontres s'annoncent…

Le but de cette fuite : "Rejoindre le Pays basque pour devenir couseuse d’espadrilles et échapper à son destin."

Hormis l'histoire de Rosa on va découvrir ce métier qui a perduré pendant quelques années au Pays basque. Une histoire riche en descriptions, intéressante et qui m'a sortie des sentiers battus. À découvrir…

Après "Les demoiselles" j'ai donc enchaîné avec ce titre. C'était un moment où j'avais sûrement besoin de fraîcheur et non de noirceur, le début du printemps… Une belle histoire où une femme va devoir s'imposer dans un métier (à cette époque) d'homme!

C'est avec Liz que nous embarquons au Pays basque sur les traces de sa mère. Elle fait la rencontre d'un homme qui lui défie de relever son restaurant. Elle va devoir se confronter à Peyo, le chef!

Il est intéressant de lire ces deux titres dans le bon ordre, vous comprendrez pourquoi en les lisant! Je ne vais pas tout raconter…

Voilà je me suis fait un petit plaisir à découvrir Anne-Gaëlle Huon avec ces deux lectures, et je pense que de temps en temps je lirais d'autres romans de cette autrice.

bien, mais moins que les hirondelles

J'ai trouvé ce livre dans une boîte à livre et été séduite par la couverture. Je n'ai donc pas lu "les demoiselles" et peut-être que cela a influé sur ma lecture. Le début m' a ennuyé et puis j'ai quand même réussi à m'intéresser à l'histoire.

Romy m'a agacé. J'ai trouvé qu'elle était trop présente dans le récit, trop déifiée, trop encensée, trop chérie par ceux qui l'ont connu. Sa maladie, la bipolarité n'excuse pas son comportement avec Balthazar qu'elle a séparé de sa fille, ni sa prétention, ni son égoïsme. Contrairement à ce que pense Liz, elle a été une mère toxique et l'est encore, en apparaissant sans arrêt à Liz, même 20 ans après sa mort.

Ce que j'ai aimé , c'est le personnage de Nine et son amour non commun des insectes et des escargots.

A part cela, j'ai beaucoup aimé la plume d'Anne-Gaêlle Huon et son inventivité. Le zèbre, swing et les scènes de cuisine donnent un plus à ce roman

Les Demoiselles sont des femmes extrêmement inspirantes. Elles vivent pour elles, s’amusent, et se fichent du supposé rôle que la femme doit avoir à cette époque. C’est très touchant la façon dont elles accueillent Rosa, c’est comme si cette dernière avait toujours fait partie de leur « famille ». J’ai beaucoup aimé suivre leur quotidien, même si, étonnamment, elles ne m’ont pas touché plus que ça. En effet, j’ai eu du mal à réellement m’attacher à ces femmes mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier lire cette belle histoire d’amitié, et même, de sororité !

L’intrigue m’a bien plu, notamment dans la première partie du roman, où l’on voit Rosa apprivoiser peu à peu son travail de saisonnière et sa vie en dehors de ses terres natales. La suite m’a parfois un peu moins plu, je trouvais qu’on perdait en réalisme et certains sauts dans le temps m’ont éloigné de l’histoire. Mais le message fort qui émane du récit et la plume très agréable d’Anne-Gaëlle Huon m’ont tout de même convaincu

Un livre aux multiples rebondissements et aux nombreux personnages attachants. Et la découverte du pays Basque !

Un roman très attachant et captivant