Sara Doke

Avant de vous parler de l’intérieur du roman, je vais vous parler de sa couverture qui est juste sublime ! Elle est mystérieuse, très fantasque et attirante.

Ce livre n’est pas un roman mais un recueil de plusieurs nouvelles, dix auteurs féminins se sont liés pour écrire sur le même thème, le romantic Fantasy. Certaines nouvelles ne m’ont vraiment pas conquises, il y avait quelques longueurs et trop de descriptions qui m’ont noyée dans mon manque d’engouement.

J’ai eu une nouvelle favorite, « Les héritières d’Avalon », elle nous propulse à l’époque du règne du roi Arthur, de la prêtresse Morgane, une période dont je raffole totalement vu le nombre de séries tv et livres que j’ai lu dessus, cette nouvelle m’a vraiment transporter dans son univers sans difficultés, j’aurais pas dis non pour que cette nouvelle ce transforme en un gros roman, il n’y avait pas assez de pages à mon goût !

Ce livre est un bon moyen de découvrir plusieurs plumes à la fois. Une excellente idée, une plume m’a beaucoup plus accrochée que d’autres, mon premier livre de cette maison d’édition est je suis juste éblouis par la couverture, le contenu est agréable même si les plumes de plusieurs auteurs n’ont pas réussis à m’envoûter.

Âme Ténébreuse, Cœur Lumineux est un recueil rempli de sublimes histoires. Elles sont différentes mais en même temps véhiculent le même message. J’ai adoré toutes les nouvelles même si j’ai été parfois frustrée (n’est-ce pas Lucie Chenu ??) et j’ai hâte de retrouver ces auteurs dans de futures publications.

Mon avis détaillé de chaque nouvelle : http://smallthings.fr/lespetitslivres/2016/03/08/ame-tenebreuse-coeur-lumineux-romantic-fantasy/

Je suis pas convaincu non plus. Le mélange des genres (space opera, science fiction d'anticipation, fantastique...) est intéréssant et les différentes narrations sont originales.

Cependant, les 6 premiers chapitres (sur 10) sont d'une niaiserie absolue. Les 4 derniers rattrapent un peu quand même.

http://lacigalechantelivre.eklablog.com/reac-a-chaud-techno-faerie-a125561518

Ça se lit vite, sans déplaisir et, surtout, c'est gratuit. Pour cette raison, je ne peux pas dire que je sois déçue par cette lecture. Mais est-ce que j'y ai trouvé un réel intérêt ? Est-ce que ça me restera en mémoire plus de 3 jours ? Est-ce que j'irai jusqu'à le conseiller à quelqu'un ? Franchement j'ai des doutes.

Après, le concept est indéniablement rigolo et surprenant. Les textes sont souvent des traits d'humour plutôt fins. Le niveau est un peu inégal mais dans l'ensemble c'est sympathique, bien qu'il y ait 2 ou 3 textes que j'avoue ne pas avoir compris.

Le concept est très original, des nouvelles qui tiennent bien souvent en une phrase, ce qui est pratique c'est que lorsque c'est mauvais on passe très vite à autre chose!

Superbe recueil d'histoires très féminines et ravissantes à souhait... Je les ai toutes aimées et les relirai avec plaisir. Une découverte géniale grâce à Booknode, merci au site :)

Quelle découverte étonnante ! Ce récit est un mélange de fantasy et de steampunk, d'enquête policière et de pamphlet féministe, ancré dans la renaissance italienne par l'omniprésence de la peinture. Cet art est essentiel - existentiel même - à la fois dans la vie de cette cité imaginaire, dans cette enquête sur un tueur en série et dans le texte même, poétique, coloré.

La qualité de l'écriture a une contrepartie : le lecture n'est pas forcément aisée. Il y a très peu de dialogues, beaucoup de descriptions (surtout dans la première moitié), beaucoup de passages sur le fonctionnement de la ville et sur la place des femmes. Cela reste intéressant à mes yeux, ça n'a pas été une lecture laborieuse, simplement lente.

Toujours dans la mise en abyme de la peinture, le récit se présente comme un tableau représentant diverses facettes de la ville. Ainsi, on suit de nombreux narrateurs différents, parfois à la première personne, parfois à la troisième. J'ai eu un peu de mal au début car certains points de vue, à mon avis, n'apportaient pas grand-chose et j'aurais préféré que l'auteur se concentre sur Aphrodisia et Martin, deux personnages que j'ai vraiment appréciés. J'ai davantage profité de ces multiples point de vue dans la seconde moitié, lorsque j'ai été un peu plus familiarisée avec tous les personnages.

L'enquête elle-même n'est pas si présente que ça mais elle est intéressante. Le caractère de l'enquêtrice, ainsi que le manque de moyens dont elle dispose face à cette micro société qui lui met des bâtons dans les roues, m'a rappelé le personnage de Till dans Snowpiercer (en bien, évidemment). L'auteur a bien réussi à manier le suspense, j'ai compris tardivement l'identité du meurtrier et c'était bien trouvé. Dommage que tout le fil sur Esmée se termine abruptement et n'ait pas vraiment de conclusion.

En résumé, je dirais que c'est un livre artistique, plein de créativité, avec un message féministe fort, mais plutôt lent et qui manque un peu d'émotions.

Foranza, la magnifique cité féminine réputée pour ses arts et son culte des fées, est depuis peu secouée par une série de crimes atroces commis dans les ateliers des grands peintres. Aphrodisia décide de mener l'enquête pour retrouver le coupable.

Plein de bonnes idées, mais malheureusement, je n'ai pas du tout aimé cette lecture qui contient un certain nombre de problèmes. J'avais été attirée par la jolie couverture et le pitch qui promettait une enquête palpitante, dont on est malheureusement bien loin.

Premier problème de La Complainte de Foranza : la multiplicité des intrigues. En soi, le procédé est intéressant quand il est bien réalisé, mais l'autrice a été un peu trop ambitieuse. Les arcs narratifs s'articulent mal et la plupart d'entre eux manquent d'épaisseur, tout comme les personnages manquent de caractérisation. Seules les deux histoires narrées à la première personne, celles d'Aphrodisia et Martin, parviennent à apporter quelque chose.

Dans tous les cas, le roman souffre aussi d'un énorme problème de rythme qui rend le récit monotone et répétitif. Dans les deux histoires principales, on patauge et pour les autres, on peine à comprendre leur utilité. Certains évènements donnent l'impression de sortir de nulle part et la fin arrive avec comme un cheveu sur le soupe.

Deuxième gros problème du récit : son message trop peu crédible. Dès le début, on comprend très rapidement l'engagement féministe de l'autrice car l'autrice nous balance absolument tout : violences conjugales, agressions, viols, oppression patriarcale…Au lieu de convaincre, cette absence de subtilité rend le roman de moins en moins crédible car elle s'intègre mal à l'univers.

Bref, ce qui manque cruellement à ce roman, c'est de la subtilité que ce soit dans la narration ou dans l'engagement. C'est d'autant plus dommage que tout n'est pas à jeter : l'ambiance de Foranza, la mise en valeur des personnages féminins, la partie artistique et le culte des fées sont de très bonnes idées qui auraient pu en faire un roman passionnant. Malheureusement, l'ensemble est maladroit et l'autrice boucle son récit sur une fin étrange qui laisse un arrière goût d'inachevé.

En résumé, La Complainte de Foranza construit un univers beau et attrayant, mais qui est gâché par une narration beaucoup trop hasardeuse. L'autrice amorce des intrigues qui ne mènent nulle part et n'est pas parvenu à donner vie à ses trop nombreux personnages. J'espère apprécier davantage ses prochains romans si je les lis.

Une excellente lecture ! La Florence construite par l'autrice est époustouflante. L'histoire est mêlée parfaitement avec l'imaginaire par une religion vénérant les fées. Les femmes sont aux commandes de la cité. Si l'art et la religion, occupent une place majeure dans la cité, sont les principaux thèmes avec l'enquête menée par Aphrodisia, on est aussi séduit par la touche de steampunk.

Sur les 14 nouvelles, j’en ai apprécié 7, que j’ai trouvées globalement satisfaisantes, sans que ce soit non plus génial :

- Phra au soleil

- Mobipolis

- Garou 2.0

- Entartage

- 2084

- Tokyo 2115

- Le dernier jour de Paris

Le thème du futur de la cité est globalement respecté, même si j’ai eu des doutes : je suis passée complètement à côté (de très loin) de certaines nouvelles, comme Dansons la capucine ou Rencontre avec Johnny Wayne.

Phra au soleil et 2084 sont mes préférées, et j’aimerais beaucoup lire un roman complet dans ces univers.

Notons tout de même une chose : l’avenir de la cité n’est pas très joyeux. Entre destruction du patrimoine, dictatures (c’est drôle, on n’a jamais de femme dictatrice), et l’esclavage qui ne porte bien sûr pas ce nom, la dénaturation du corps humain, et la menace des IAs… Heureusement Phra au soleil SEMBLE donner un peu d’espoir au milieu de tout ce beau futur gâché (et encore, je n’en suis pas sure).

Lecture rapide, le livre fait 300 pages mais le texte est écrit gros.