Gaëlle Perrin-Guillet

Un recueil de nouvelles avec une belle brochette d'auteurs!

Toutes ces nouvelles sont très noires avec pour thématique la vision. 

La nouvelle de Norek est intense, je ne m'attendais pas à cette fin d'une profonde noirceur!

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir (ou redécouvrir) certains auteurs. 

Surtout que Giebel et Abel font une nouvelle à quatre mains.

J'ai aimé l'univers, l'histoire ainsi que les personnages, Enora en particulier, mais comme c'est du Young adulte, j'ai trouvé le récit trop court. J'aurais aimé que l'histoire soit moins rapidement terminée et la psychologie des personnages plus développée, afin que le plaisir de cette lecture soit prolongé.. L'avantage, est qu'il n'y a aucun temps mort. En revanche, j'aime toujours autant l'écriture fluide et agréable de Gaëlle Perrin Guillet qui a réussi avec ce roman à se lancer avec succès dans un nouveau genre, le Steampunk et pour une nouvelle cible de lecteurs. Et puis, moi qui adore les machines à remonter le temps, j'ai été servie. J'ai adoré cette réalité alternative de l'Angleterre victorienne dans laquelle l'auteure m'a plongée. Originalité, bonne construction de l'intrigue, de l'imagination à foison sont les ingrédients de ce récit. Dommage qu'il fut comme un Finger, trop vite dévoré.

Bonjour mes amis,

Waouh, je viens de terminer un super livre, de Gaëlle Perrin-Guillet, auteur que je ne connaissais pas et que grâce aux éditions des Livres et du rêve, qui m'ont accordé leur confiance, ce dont je les remercie !

Le titre ? Temporis

Alors là je suis sortie de ma zone de confort et je ne le regrette pas, j'ai dévoré le livre, le savourant, et faisant connaissance avec le Steam punk, que je découvre avec plaisir, sur çà me change des thrillers lol !

Voyager dans le temps, pensez vous que ce soit possible ? Et pourquoi pas !

Jules Verne a bien écrit de la terre à la lune !

Ah si nous avions pu éviter les guerres, mais est ce bien d'empêcher le passé ?

Nous sommes en 1890, à Londres dans un orphelinat où Enora, orpheline, ainsi que des centaines d'enfants, dans un monde déchiré entre les riches et les pauvres.

Tout à coup, alors qu'elle n'arrive pas à dormir, Enora, tombe sur le corps d'un homme, blessé, d'où vient il ? Qui est il ?

Sa vie bascule à ce moment là !

L'auteur à une plume fluide, très agréable, ses personnages sont attachants, et même si c'est un peu jeunesse, cela ne m'a pas dérangé, et de plus j'aime la dystopie !

Je me suis renseignée du coup sur la reine Victoria, ce qui n'est pas désagréable et la lecture de ce super roman m'a énormément plu ! Eh oui !

Je suivrais cet auteur, rafraichissante, et légère, qui me repose de mes thrillers !

Un excellent moment de lecture je mets 5 étoiles

Votre Martine !

Étant donné la diversité des auteurs, je me suis prise au jeu de noter individuellement les nouvelles, pour au final remettre une note globale au recueil. Cette collection des "5 sens" est en tout cas une excellente initiative, qui m'a permis de découvrir de nombreux auteurs.

5/5 Olivier Norek, Regarder les voitures s'envoler – Une délicieuse plongée dans l'univers sombre de Josh, un ado comme les autres (ou pas), se sentant invisible aux yeux du monde. Une écriture incisive, des images percutantes.

3,5/5 Julie Ewa, nuit d’acide – En Inde, des gangs kidnappent des enfants et mutilent leurs yeux avec la promesse de les réparer s’ils deviennent des petits travailleurs dociles. Voilà une intéressante prémisse, mais qui rentre trop rapidement dans le rang, avec une chute décevante.

4/5 Fred Mars, The Ox – The Ox est un club échangiste totalement plongé dans le noir, un bain de jouissance. L’inspecteur Mooney, lui, tente d’élucider un meurtre. Une chouette nouvelle au dénouement intéressant, dont l’intrigue aurait pu tenir en haleine sur un roman entier.

2/5 Claire Favan, Le mur – Dans un avenir proche entre Waterworld et Blindness, Jérémy vague sur le Havana Bay, contenant les derniers humains. Avec sa romance au second plan, Le mur est avant tout un lore dumping à moral écologiste. Louable, mais pataud.

3,5/5 René Manzor, Demain – Suite à un événement traumatique ayant eu lieu dans sa petite enfance, Chance met la dure réalité de côté pour se plonger dans le théâtre et la duperie, bien plus confortables. Elle vante alors de faux dons de voyance pour la scène, jusqu’à ce que l’une de ses prémonitions parviennent à sauver une vie en plein direct. De quoi attirer l’attention de la police, qui souhaite emprunter son « talent » pour une affaire. Le récit est emballant, tout en faisant preuve de douceur. Dommage que la chute ne soit pas des plus inspirées.

3/5 Amélie Antoine, Transparente – Même si elle n’invente rien, Transparente reste une nouvelle correcte jouant sur le sentiment d’invisibilité aux yeux des autres que chacun peut ressentir.

2/5 Fabrice Papillon, Anaïs – Un récit convenu, avec un narrateur délirant. Malgré le peu d’ingéniosité, elle n’en reste pas moins bien exécutée.

4/5 Gaëlle Perrin-Guillet, La tache – Une courte nouvelle humoristique à la fin satisfaisante, que je n’avais pas vu venir.

1/5 R.J. Ellory, Private Eye – Un journaliste d’investigation expert dans l’art de la filature se sent tout à coup… pris en filature. Le coup de l’arroseur arrosé ? Oh non, Raymond Whyte n’est pas du genre à se laisser faire et décide de prendre en filature celui qui le prend en filature. Vous suivez toujours ? Malheureusement, R.J. Ellory choisit ici de s’étendre en longueur en choisissant une ficelle vieille comme la littérature. Un schéma et une chute ayant déjà été lus des centaines de fois.

1,5/5 Johana Gustawsson, Tout contre moi – Peu de choses à dire sur cette courte nouvelle. Le narrateur s’adresse tout du long en un long monologue au lecteur : son amour impossible. Un exercice ennuyant, appuyé sur la sexualité, qui laisse entrevoir la fin.

3/5 Barbara Abel & Karine Giebel, Darkness – On peut au moins se satisfaire ici d’une fin rondement menée, bouclant la boucle, après quelques légers égarements. Il aura néanmoins fallu attendre quelques temps que sa langue se délie pour obtenir des réponses qui se dessinaient, sans mauvais jeu de mot, sous nos yeux.

Un recueil de nouvelles "noires" assez inégales dans le traitement du thème imposé. Certaines sont sans surprise dans la chute, d'autres traitent le sujet en nous laissant sans "frayeur", ou sont insipides.

Les moins originales sont celles qui incluent la cécité.

Belle plume. Un policier sympa à lire, une ambiance à la sherlock mais en même temps plusieurs allusions y sont faites. J'ai bien, aimé et pour avoir rencontré l'autrice aux Halliennales, personne fort sympathique. J'ai, plus qu'à me procurer les autres tomes

Dernière lecture de notre amie, je n'ai pas été déçue du voyage. Un dépaysement , que nenni, toujours attaché à Londres mais dans une toute autre alternative sortie de l'imagination trépidante de notre autrice. Un petit changement de genre " Steampunk" qui n'est pas pour me déplaire. Une écriture toujours fluide, sans détours, concis qui vous entraîne dans une intrigue captivante.

Une lecture très plaisante, fluide et efficace.

Une enquête dans le Londres du XIX siècle. Une immersion totale dans cette atmosphère grâce au ton et dialogues de cette époque,une description très net des lieux, physiques et psychologiques très détailler de notre duo Henry et Billy entre autre. Une intrigue qui n'est pas des plus originale, mais l'auteure c'est si prendre pour vous faire tourner les pages, ne lâchant des indices qu'au compte gouttes, " élémentaire cher ami " suspense oblige 😉. J'🥰et compte bien poursuivre ce duo et Gaëlle dans mes lectures futures.

Quel plaisir de retrouver Henry Wilkes et Billy Bennett

Aujourd'hui #lesfantomesdupasse

De retour dans cette époque que j'affectionne particulièrement. L'auteure sait nous imbriquer parfaitement dans cette ambiance du Londres du19 siècle, ses dialogues , ses descriptions. Grâce à une écriture fluide, plus aguerri, elle a su rendre cette intrigue encore plus dense. Une suite aussi captivante #souloflondon, brume, mystère ,suspicion, meurtre.

On en apprend plus sur certains personnages, qui sont plus étoffer et encore plus attachant.

Comme j'aimerai suivre encore d'autres aventures sous cette atmosphère à la Sherlok de Sir Arthur.😍...des marguerites

Replonger dans la vie de Bennett et Wilkes quel plaisir.

Cette atmosphère des années XIX toujours aussi bien imprégner dans la plume de notre auteure, sans apesanteur. L'écriture fluide, perspicace vous emmène à nouveau dans une aventure ou notre duo ne fera pas l'objet que notre attention. Car cette fois-ci ils sont toucher de très près car d'autres personnages rencontrer lors des des autres tomes seront beaucoup plus présent et de toutes importance.

Une investigation toujours en mouvement, pas le temps de se poser, des rebondissements , des révélations pour un dénouement vibrant d'émotions.

Encore un moment de lecture délectable, la fin pour Bennett et Wilkes 🤔...rien n'est écris entre les lignes 😊