Jean-Philippe Jaworski

Bon alors que dire de ce livre...?

Bah juste j'ai totalement adoré, il m'a fallut un peu de temps pour bien comprendre et m'imprégner dans l'univers, les personnages, qui écrivait. Mais une fois dedans, impossible de ce détacher du livre. Je suis tombé totalement fan

Une originalité surprenante, un auteur double, à la fois Jaworski qui es le réel écrivain de ce livre, mais également Benvenuto, qui est celui qui es censé avoir écris ce livre, j'ai trouver ça totalement passionnant. L'histoire et l'univers est magnifique, ces jeux d'intrigues politiques, d'univers de fantasy, de magie, de combat, de meurtre, de sang, j'ai réellement adoré. L'écriture est fluide, les traits d'esprits de notre amis Benvenuto sont réellement à tomber, tant dans le mal que dans le pire, un personnage principal particulièrement agaçant, mais non je ne lui en veux pas pour tout ce qu'il as fait, et de toute façon c'est un roman de fantasy pas une réalité, même si ça empêche de ce plonger dans le personnage, cela ne m'a pas déranger

Hâte de lire d'autres de ces livres. J'ai malheureusement été un peu déçus de la fin, étant une fin ouverte (enfin pas tant que ça...). J'aurais aimé que l'histoire continue encore et encore, mais bon 1000 pages ça faisait déjà un sacré paquet XD

Un premier tome où l'on aperçoit en toile de fond quelques personnages du livre Gagner la guerre, ce qui promet une suite passionnante

On en suit plusieurs nouveaux, dont le chevalier aux épines, à la réputation incertaine pour ne pas s'être présenté à la cour de justice du Duc pour restaurer l'honneur d'une femme et qui mène une quête sur des rapts d'enfants.

Le fait de changer de héros au fil des chapitres, permet d'avoir un aperçu des différents fils de l'intrigue, bien que pour l'instant elle reste flou, mais permet aussi pendant quelques pages de se retrouver dans les pensées de Mirabillis, ce qui offre des premiers instants déroutants, je me suis demandée comment ce nouvel héros pouvait être si agile, avec une concentration qui se fixe sur le vol des oiseaux et en léchages intempestifs ^^

L'histoire nous dirige vers un tournoi de chevalerie épique, qui signe la rebellion des fistons et les manigances de différents clans. La magie se marie habilement au scénario et la plume de l'auteur fait le reste, serais-je envoûtée ?

Un recueil de nouvelles publié pour les 10 ans de la collection Folio SF, qui se distingue par sa volonté de présenter autant des nouvelles d'auteurs connus que des textes plus conceptuels, revenant soit sur de grands titres de la collection (Solarius, L'univers en folie, etc.), soit menant une réflexion sur ce « qu'est » la science-fiction.

C'est donc un recueil assez hétéroclite, à la fois théorique et littéraire, dont l'intérêt se répercute en particulier dans les nouvelles inédites présentées (La route de Jérusalem, Chronos, etc.). Plusieurs textes intéressants et qui m'ont marqué à la lecture, quand d'autres me semblèrent moins pertinents. Un recueil d'anniversaires, qui vise avant tous à mettre en avant la particularité et les forces de la collection, tout en présentant un choix de textes séduisant pour les amateurs et les passionnés de Folio SF.

J'ai adoré ce livre plein d'action. L'écriture est incroyable, elle nous plonge dans l'histoire.

Très belle écriture, approche originale teintée d'une forme de cynisme particulièrement délicieuse

Je suis très embêtée... Il est très rare que je balance entre enthousiasme et ennui, entre éloge de la langue et pauvreté du texte... Ici, tout est beau, puissant, moyenâgeux, riche, poétique, racé, et pourtant je dois avouer, à ma grande honte, que je me suis par moment profondément ennuyée. L'histoire prend tant de temps à se dévoiler, les personnages sont si hermétiquement cadenassés dans leur armure de vocables oubliés que je ne parvenais à m'extraire d'une sorte de langueur frôlant parfois la mélancolie. Alors aussi parfait et maitrisé soit-il ce récit m'a été douloureux ! Reste une langue superbement oubliée, un talent incontestable pour tisser les intrigues, un don inégalé pour célébrer les joutes d'un autre temps et un art consommé du rendu des tournois et des batailles. Je vais attendre un peu avant de me plonger dans la suite des mésaventures du Chevalier aux Epines et de tous ses compagnons aux noms imprononçables ou diablement complexes !

Une bien belle conclusion à cet ouvrage qui restera longtemps dans les mémoires collectives, n'en doutez point!!!

Je ne vois qu'un élément négatif, l'éloignement forcément trop long du vieux royaume en attendant une prochaine (chef?) œuvre.

Mazette, quelle plume !

Bien après toute la communauté SFFF, j’ai le roman le plus connu de Jean-Philippe Jaworski, et je m’y suis plongée avec délice.

Pourtant, ce n’est pas un homme respectable, ce Benvenuto. Dans une Ciudella imaginaire inspirée des villes de la Renaissance italienne et dont le système politique a des airs de République romaine, cet ancien tueur à gages, membre de la Guilde des Chuchoteurs, est devenu l’homme de main du Podestat Ducatore — l’un des deux chefs élus par les grandes familles. Envoyé dans une guerre avec Ressine, inspirée par l’Orient, notre « héros » est impliqué dans les pires coups tordus, avant de revenir dans sa chère ville puis s’exiler un temps à Bourg-Preux, bourg moyenâgeux. Le surnaturel est rare mais sombre et puissant : quelques sorciers qui tirent les ficelles dans l’ombre, des elfes inquiétants, des sorts terrifiants et des spectres à faire frémir.

Benvenuto trucide, trahit et est trahi, s’enfuit et retombe sur ses pieds avant d’être à nouveau en très mauvaise posture. Les jeux de pouvoir diaboliques, les plans sous les plans, les faux-semblants, les complots et les meurtres sont l’âme de cette ville. et Benvenuto, le jouet du destin. Mais on ne va pas le plaindre : être amoral sans être cruel, rugueux et talentueux, il nous offre une virée époustouflante.

J’avais lu que Jean-Philippe Jaworski était sans doute le plus grand styliste actuel de la langue française, et je suis d’accord. N’importe quel autre auteur nous aurait conté les aventures de Benvenuto en deux ou trois fois moins de pages. Mais Jaworski aime écrire, décrire, relater, jouer d’une gouaille virevoltante entre les bas quartiers et les ors de la République (hu hu), entre les lascars de mauvaise vie et les chefs impitoyables. Il aime les mots, et cisèle une plume travaillée, à la fois légère et exigeante, fine et caustique, lettrée et irrévérencieuse.

Pas un seul personnage du roman n’est positif : homme, femme, vieillard, criminel endurci ou fils de grande famille, tous offrent un tableau acide de l’âme humaine. Benvenuto, notre narrateur, n’est pas le pire d’entre eux. Il nous permet de découvrir les arcanes d’un univers très développé et les secrets de la politique, avec une fin de haute volée.

Des pages et des pages dans les profondeurs d’une âme acerbe, qui se bat et défouraille à tout va, désabusé et tacticien hors pair, manipulé par plus stratège que lui. Et c’est jouissif.

Bref, si vous ne connaissiez pas Gagner la Guerre, ne faites pas comme moi : n’attendez pas.

Sacrées retrouvailles avec ce gredin de Gesufal Benvenuto !

Si j'ai eu du mal à reconnaître le personnage dans les premières pages au niveau de ses réparties cyniques, c'est aussi certains passages du livre Gagner la guerre qui me sont restés floues. Trop d'années ont passé depuis cette lecture...

L'auteur retrace la même période que le tome précédent mais cette fois-ci, du côté Ciudalien. Aucune inquiétude, le récit du chevalier aux épines et celui de l'assassin préféré du podestat Ducatore sont bien différents, surtout en suivant le clan opposé, les événements s'enrichissent de nouveaux éléments. Don Benvenuto était déjà un fieffé personnage, mais Jean-Philippe Jaworski n'a pas décidé de l'adoucir dans ce nouveau cycle, au contraire, si la ruse et l'agilité reste son apanage, sa malchance et ses coups de surins sans état d'âme ne l'ont pas quitté....

Les petites vengeances de Clarissima sont jubilatoires et l'envoient vers des situations périlleuses à souhait.

Vous le devinerez aisément, j'ai hâte de reprendre cette lecture avec le tome suivant

Bon en vrai le livre était plutôt sympa. J'aime toujours autant le style d'écriture de Jaworsky qui est franchement magnifique, une telle plume c'est exquis. Bon alors déjà on va le dire franchement, le titre du livre qui est le même que le premier récit mais qui est l'un des plus court du livre ça c'est chiant ; mais bon on peut voir ça comme un double sens, comme la vrai porte qui permet de rentrer dans son univers, ce double sens est plutôt sympa. Après je suis pas fan de ces récits qui n'on pas vraiment de sens entre eux, même j'aime bien ce petits rappels à Gagner la Guerre, cet univers foisonnant et toutes ces nouvelles choses qu'on après dans ce livre sur l'ancien royaume

Bon alors concernant le premier récit : Janua Vera. Il est vraiment sympa, j'aurais préféré qu'il soit un peu plus long par contre, je l'ai trouver trop court à mon coup, juste une petite nouvelle, après la fin est bonne et on vois le personnages du roi citer plusieurs fois dans le livre donc c'est sympa qu'on est un peu plus d'infos sur lui

Pour le deuxième : Mauvaise donne. J'ai vraiment était content de retrouver notre amis Benvenuto, et d'en savoir un peu plus sur son passé juste avant gagner la guerre, ça s'était vachement plaisant. Hâte de le retrouver dans le sentiment de fer. L'histoire était assez prévisible surtout si on as lue gagner la guerre avant

Pour le service des dames, la troisième, je m'attendais pas à trouver le chevalier aux épines, c'était franchement cool, ça me donne encore plus envie de lire les trois livres du chevaliers aux épines, hâte d'en apprendre plus sur le personnage, l'histoire était franchement sympa, pleins de rebondissement

Concernant la nouvelle une offrande très précieuse, j'ai été un peu plus déçus. On retrouve certains personnages, mais j'avoue que c'est pas la nouvelle que j'ai le plus aimé

Pour le conte de Suzelle, lui j'avoue que c'était un peu ennuyant, mais ça permet de ralentir un peu le rythme je trouve du début, donc c'était plutôt sympa

La 6ème nouvelle m'a bien fait rire elle (jour de guigne), une fin franchement prévisible, mais je me suis bien attendris pour ce pauvre Maître Calame, c'était un bon récit celui là, il m'a bien plût

Un amour dévorant quand à lui et je pense celui qui m'a le plus captivé, je voulais vraiment en savoir plus sur tout ce qui ce passait, et ces fins ouvertes sur lesquels nous laisse Jaworsky était vraiment très bien, on est franchement déçus de pas en savoir plus, mais c'est super agréable

Et enfin la dernière nouvelle était la plus longue j'ai trouver, elle ne fait que 20 pages, mais je les trouves plutôt ennuyante, surtout pour une dernière nouvelle. Après c'était sympa d'en savoir plus sur ce culte dont on nous parles depuis les tout début