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Melissa Lucashenko

Auteur

5 lecteurs

Activité et points forts

Thèmes principaux

ajouté par TerverChante57 2023-04-27T14:12:47+02:00

Biographie

Melissa Lucashenko est une autrice bundjalung de la côte est de l’Australie. Très active dans la défense des droits des aborigènes, elle est co-fondatrice des Sisters Inside, une association qui vient en aide aux femmes incarcérées. Celle qui parle aux corbeaux est son sixième roman. Il a reçu le prestigieux prix Miles Franklin en 2019.

Source/Kobo

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de Melissa Lucashenko

Sortie France/Français : 2023-04-14

Les derniers commentaires sur ses livres

Celle qui parle aux corbeaux

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/04/22/celle-qui-parle-aux-corbeaux-melissa-lucashenko/

Kerry est Celle qui parle aux corbeaux. De retour dans le bush australien tant pour fuir la police après un casse qui a mal tourné que pour assister aux derniers instants de son grand-père, elle retrouve sa famille, mais aussi le racisme et la vie difficile qu’elle connaît depuis l’enfance.

Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour l’envoi de ce roman. J’aime beaucoup l’Australie, c’est un pays qui m’attire et que j’ai déjà eu l’occasion de découvrir à maintes reprises à travers la fiction, aussi étais-je ravie à l’idée d’y replonger littérairement. Malheureusement, ma joie s’est arrêtée là.

Dès les premiers chapitres, j’ai compris que je n’accrocherais pas. Si l’auteur et / ou le traducteur étaient payés au « putain », félicitation, les voici millionnaires. Dans le cas contraire, je ne vois pas l’intérêt d’en avoir fait l’un des mots (si ce n’est LE mot) les plus récurrents du livre. Et un tel niveau de vulgarité, ce n’est pas pour moi.

J’imagine que c’est pour montrer que ces pauvres gens ont une vie rude, qu’ils ont dû s’endurcir pour survivre, ce qui passe évidemment (non) par un langage aussi ordurier. Le problème ? Je n’ai ressenti aucune empathie pour eux.

Ce roman est très… dans l’air du temps. Autrement dit, il coche toutes les cases. L’héroïne noire et lesbienne (si, si, je vous assure, elle est lesbienne, elle le rabâche assez tout du long pour qu’on n’en doute pas un seul instant, et ce même si elle finit avec un homme blanc. Pardon, elle fait l’insigne honneur à un homme blanc d’être avec lui. Ça aussi, elle ne manque jamais de le rabâcher), le frère noir et gay, le sexisme, le racisme, l’homophobie…

De quoi inspirer la compassion, en somme (non plus). Car les protagonistes sont exactement ce qu’ils critiquent. Kerry, par exemple, passe tout le récit à injurier (entre autres) le maire et à le traiter de voleur parce qu’il a dérobé le sac à dos accroché au guidon de sa Harley. Sa Harley volée. Et que contenait le sac à dos ? Le butin de son dernier casse. Mais bon, c’pas pareil, si les noirs sont obligés de voler, c’est à cause des blancs.

Alors, j’aurais pu concéder à cette œuvre le fait de ne pas être manichéenne, malgré l’opinion très tranchée de la protagoniste, puisque tout le monde ou presque (j’ai quand même réussi à apprécier Donny et Steve, et je n’ai pas de reproches à faire à Black Superman) est détestable, indépendamment de la couleur et du genre.

Sauf qu’il y a la fin. La happy end. Où tout se conclut de la meilleure façon possible pour la famille Salter, tandis que le vil oppresseur spolieur blanc paye le prix de sa cupidité. Dommage, je n’aurais pas été contre l’idée de voir Kelly refaire un petit tour en prison, elle qui passe son temps à répéter qu’elle est sous mandat d’arrêt, mais qui va et qui vient à califourchon sur sa Harley rutilante en méprisant le reste du monde.

Au-delà de ça, j’ai vraiment eu du mal avec la plume, et pas seulement pour les monceaux de grossièretés dont elle nous abreuve à chaque page. Il y a TROP de personnages, avec des noms étranges (Black Superman, Dr. No) ou similaires (Tall Mary, Pretty Mary). La famille compte je ne sais combien de branches, et il a fallu que j’atteigne presque la moitié du livre pour réaliser que Donna n’était pas officiellement morte, seulement portée disparue tellement je me perdais dans leurs histoires.

Pire, il y a TROP de dialogues. Ils parlent, jurent, parlent, s’insultent, parlent… C’est tellement bavard ! Si seulement l’auteur avait mis autant d’énergie à décrire le bush et à nous faire aimer cette île pour laquelle les Salter se battent (enfin, ils essayent, les rares fois où ils ne sont pas en train de se crêper mutuellement le chignon). Je m’attendais vraiment à être transportée sur cette terre, or j’ai eu le sentiment que l’intrigue aurait presque pu se dérouler n’importe où, avec n’importe quelle minorité.

Enfin, si on fait abstraction des termes aborigènes et anglais qui pullulent presque autant que les obscénités, et qu’il convient de très vite assimiler pour parvenir à suivre (oui, vous découvrirez même le mot spécifique pour aller faire ses besoins). Et au niveau de la culture, de la communion avec la nature, eh bien on a des gens qui tapent la causette avec les animaux. Ils ne communiquent pas d’une façon un peu mystique, non, ils discutent. Réellement. À la façon de Cendrillon avec ses souris ou d’Ariel avec ses poissons. Oh, et de temps en temps, des fantômes leur filent un coup de main. Loin de moi l’idée de manquer de respect aux croyances et coutumes aborigènes, mais tel que c’est présenté dans ce livre, j’ai eu du mal à trouver cela crédible.

Vous l’aurez compris, ce roman est, pour moi, une déception. Je n’ai pas réussi à m’attacher à ses protagonistes qui me sont restés antipathiques jusqu’au bout, et je n’ai pas non plus été transportée au cœur du territoire australien comme je l’espérais avant d’entamer ma lecture. Je remercie tout de même encore Babelio et les éditions du Seuil pour cette découverte.

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Celle qui parle aux corbeaux

Mélissa Lucashenko a le sens de l'humour et beaucoup d'esprit, pas de pathos et pourtant ce livre raconte lui aussi l'effort d'acculturation, le vol des terres, la séparation parents-enfants. J'aime beaucoup son style et ce mélange de mots aborigènes qui facilite l'immersion dans cet univers.

Je viens de passer quelques jours dans l'Outback Australien, à Durrongo, un beau voyage ainsi qu'un énorme coup de coeur.

C'est une histoire de haine, de racisme où la souffrance d'un jeune homme va atteindre toute une famille.

« Owen survécut au châtiment qui suivit sa victoire. Il rentra chez lui en héros, sonné par cette violence d'un nouveau genre qu'il y avait dans le monde, et refusant net de répondre aux questions de M. Lewis sur son visage défiguré, ses jambes ensanglantées. Il avait compris très tôt ce soir là que le prix à payer pour sauver sa peau serait le silence. Et quand Owen finit par mourir, très vieux, dans une maison loin là-bas dans le sud, sept décennies d'agonie étaient emprisonnées en lui, maintenues tout au fond par l'alcool, une fierté à toute épreuve et divers actes d'une grande cruauté que sa famille ne parviendrait jamais vraiment à oublier.»

Avec le clan Salter c'est explosif, tous sont extravertis et les relations conflictuelles. À chacun ses cicatrices, nous saurons tout au fur et à mesure. Ce clan est capable du meilleur comme du pire mais ce regroupe très vite pour faire face aux whitefellas (hommes blancs).

Quand Kerry retourne chez elle, sa petite amie vient de la jeter pour cause de prison et elle doit se cacher de la police. Pour tous bagages, elle a sa moto et le butin. Kerry est mon personnage préféré, elle est tout à la fois le témoin de sa famille bien spéciale dont elle tire des leçons qu'elle ne suit pas forcément. Elle monte vite au créneau, dépasse les limites, sort avec un dugai, Steve, un écossais connu au collège.

« Sa langue trop bien pendue, son problème depuis toujours. Et plus elle vieillissait, plus elle avait du mal à garder ses opinions pour elle. L'avalanche de conneries déferlant sur ce monde l'aurait noyée, si elle n'avait rien dit ; le moins qu'elle pouvait faire, c'était exprimer sa colère. Passer une bonne soufflante à tous ces connards, puis leur tenir tête ou bien se tirer en courant. »

C'est aussi la découverte de la nature, des totems, d'un peuple qui tente de conserver ses racines et de les transmettre aux autres malgré l'alcool, la drogue, la misère, il y a beaucoup d'entraide.

Il vous faut aussi découvrir l'histoire d'Elvis ce membre de la famille si spécial.

Les révélations finales donnent à réfléchir mais je n'en dirai pas plus.

Celle qui parle aux corbeaux est le deuxième roman de la collection Voix autochtones éditions du Seuil.

# Cellequiparleauxcorbeaux #NetGalleyFrance

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