Susumu Kuroi

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/07/13/mecha-mages-desclave-a-heros-tome-1/

Extrait :

Petite série qui me faisait de l’œil, car l’intrigue me rappel un peu Broken Blade dont la parution française a été bêtement stoppée. Ici, il s’agit d’un Isekai, une classe japonaise se retrouve transporter dans un autre monde, où ils seront jugés en fonction d’une certaine énergie en eux. Séparés dans divers pays, les différents élèves se retrouvent ainsi à devoir faire la guerre entre eux, pour le compte de ceux qui les ont kidnappés et achetés tels des esclaves. Yûta est l’un d’eux, il a été jugé médiocre, mais comme on peut s’en douter, il est en réalité très loin de l’être. Est-ce le signe d’une future révolution ?

Le début est clairement celui que l’on a dans pas mal d’Isekai, mais j’avoue que le titre réussi tout de même à se démarquer assez vite, notamment avec cette histoire d’énergie, et le fait que les élèves sont vendus comme des esclaves. Très vite, le lecteur comprend qu’ils ont été invoqués dans le but de faire la guerre… entre eux. Là où d’habitude ils restent assez liés, ou du moins dans le même camp, ici, ils se retrouveront le plus souvent ennemis et à devoir s’entretuer. Même si pour le moment, seul un combat a été montré, et semble s’être bien terminé. Au final, les personnages sont donc considérés comme des objets, dont les habitants (ou dirigeant) pensent pouvoir acheter leur loyauté et leur vie, avec de bonnes conditions de vie tant qu’ils sont en vie. Qui aurait envie d’être fidèle à ce genre de royaume ? Je répète qui de SAINT D’ESPRIT le souhaiterai ??

Comme on suit Yûta, qui n’a pas été vendu à un royaume, mais plus à une sorte de noble, on est encore loin de cette guerre que se livre plusieurs royaumes. Ainsi, même s’il traverse lui aussi des moments difficiles, on peut aussi dire qu’il n’est pas le moins bien loti du lot. Traité comme un esclave, il finira par s’enfuir avec une nouvelle amie, Nanami. A la recherche d’un emploi, il aura beaucoup de mal avec son niveau de deux (dont on a vite compris qu’il était faussé). La chance continuera de lui sourire, puisqu’il fera la rencontre d’un homme mystérieux qui souhaite le payer pour être l’ami de sa fille. Tout devient plus joyeux, mais évidemment, ça ne sera pas éternel. Et c’est là, que Yûta va découvrir qu’il peut aussi manipuler un mecha-mage, dont la puissance requise pour le faire fonctionner est inconnue…

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/10/24/mecha-mages-desclave-a-heros-tome-2/

Extrait :

J’avais bien aimé le premier tome, parce que la série me rappelle beaucoup Broken Blade, une série découverte il y a longtemps, et dont la parution a été stoppée en France. A cela s’ajoute qu’il s’agit d’un Isekai, avec beaucoup de vices à l’intérieur, est-ce que Yûta va retrouver ses amies, ou auront-elles changées depuis leur séparation ? Il a déjà pu rencontrer certains de ses anciens camarades, et tous ont clairement changés et n’ont même plus peur de s’entretuer, preuve de leur manque de personnalité ou du fait qu’ils portaient « un masque » jusqu’à présent ?

La série semble toujours assez enfantine, mais il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de combats à mort, et que Yûta semble se construire un harem sans le vouloir… J’ai donc un peu de mal à estimer l’âge pour ce titre, il est classé en Seinen, donc je doute que ça reste gentil très longtemps. D’ailleurs, Yûta finit par monter un groupe de mercenaire et partir au combat également. A aucun moment, les autres connectent leurs neurones et se disent qu’ils se sont plantés sur sa force… non, au contraire, ils le traitent de menteur, et malgré qu’il pilote un mécha (alors qu’avec son niveau de 2 ça devrait être impossible), ils abusent et en profite pour récupérer tous les lauriers alors qu’ils seraient morts sans lui. L’équipe ne dit rien, laisse couler, et repart au combat, à leur place je serais parti s’ils sont si forts que ça qu’ils assument en fait.

En tout cas, ses camarades semblent avoir bien changé, si bien que Yûta lui-même ne semble plus vouloir les sauver. Bien sûr, ça ne veut pas dire qu’ils ont tous changés, ça peut aussi s’expliquer par le fait qu’ils sont bien traités par rapport aux autres, mais qu’ils doivent risquer leur vie pour ça. Dans ce nouveau monde, ils sont traités comme des rois, ce genre de traitement sur des jeunes ados peut vite les faire changer de caractère, car ils sont très influençables, surtout s’ils étaient assez mal « traités » jusqu’à présent. Bon par contre, être arrogant ne donne pas de la force mais des coups de karma, et le trio de ce tome l’a pris en pleine tronche. Ce que je trouve assez dommage, c’est la discrétion quant à leur sort, est-ce qu’ils sont morts ou pas du coup ? Je vois mal Yûta aller jusqu’à tuer ses anciens camarades quand même, mais la série reste assez flou sur ce point.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/12/02/mecha-mages-desclave-a-heros-tome-3/

Extrait :

Avec ce troisième volume Yûta continue de faire la rencontre de ses anciens camarades, sans se douter une seconde de leur identité. Avec une mémoire aussi inutile que la sienne, il ignore même qui se trouve en face de lui alors même que c’est évidant. Malheureusement, l’issue de la bataille fait que cette personne finira par détester son groupe (puisqu’elle ignore qu’il s’agit de Yûta). Au final, le problème est le même, ils ne parlent pas et suivent bêtement les règles de ce nouveau monde qui ne les considère que comme des chaires à canon, mais qu’elle bande d’idiots… Alors qu’ils leurs suffiraient de tous s’allier pour foutre une racler à leurs kidnappeurs…

Le combat est assez serré entre les deux groupes, aucun des deux camps ne reconnait l’autre, mais ressent tout de même comme une sensation de nostalgie. Pour Shirayuki, c’est normal qu’elle ne comprenne pas, après tout, pour elle, Yûta n’a pas les capacités pour manipuler un mecha. Le combat est intense, mais fini mal pour le camp de Shirayuki qui est forcé de battre en retraite en laissant derrière elle, sa nouvelle amie, qui finira par être considérée comme décédée. Au final, il n’y a que Yûta qui reste assez fidèle à lui-même, mais surtout, qui reste humain. Puisque ni une ni deux, il sort de son mécha et part voir la victime de son alliée. Il découvre qu’elle est toujours en vie et demande s’il est possible de la soigner, ce qu’il fera. D’abord sur ses réserves, cette nouvelle alliée finira par trouver ce groupe assez atypique et ouvert. Elle ressent déjà une ambiance différente par rapport à là où elle était avant, peut-être comprendra-t-elle qu’ils ne combattent pas par plaisir ou juste pour tuer, mais vraiment pour survivre et trouver un moyen de sauver les autres.

Visiblement, n’importe qui peut acheter des méchas, tant qu’ils ont les moyens, puisque même des bandits en possèdent. Ils s’en servent aussi pour faire le méfait notamment envers les plus petits royaumes, sans défense. Ce monde est vraiment rempli de violences et d’injustices (bon, le nôtre n’est pas mieux c’est vrai). Tout le monde semble classé en fonction de sa puissance, tandis que ceux qui en ont une élevée sont vite kidnappés pour rejoindre des armées, impossible pour eux d’avoir le choix. Donc au final, même si les royautés promettent monts et merveilles à leur soi-disant recrues, ils ne les voient que comme des armes à manipuler et changer une fois cassé. Ils tentent de noyer le poisson en offrant des tas d’avantages à ses individus, sauf que la plupart n’en profiteront que brièvement, puisqu’ils seront abandonnés sur le champ de bataille dès qu’ils seront trop grièvement blessés.

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