Variety Artworks

https://lapommequirougit.com/2019/11/17/aphorisme-sur-la-sagesse-dans-la-vie-dathur-schopenhauer-%e2%80%a2-team-banmikas-et-variety-artworks/

Je remercie les éditions Kurokawa pour cette lecture. Voici la deuxième sortie Kurosavoir du mois, avec un thème fort en promesse. Il a su me toucher en plein cœur tout en me distrayant !

Ici, pour nous expliquer le principe des Aphorismes sur la sagesse dans la vie de Schopenhauer, on va suivre l’histoire d’une jeunesse fille nommé Elisabeth qui souhaite devenir sculptrice et de notre très cher Schopenhauer.

Le manga commence avec Schopenhauer qui fait une balade avec son chien, quand il découvre une jeune femme sur le point de se suicider. Il la persuade de ne pas le faire, que mourir ne lui permettra pas d’échapper à la souffrance et que son bonheur dépend d’elle. Il lui propose de l’accompagner, afin de lui parler et de lui dire en quoi le bonheur l’attend.

C’est ainsi que nous sera expliqués les principes de Schopenhauer. Il discutera avec cette jeune femme qui voulait en finir avec la vie. Elle dit vouloir être sculptrice, mais que la vie l’en empêche. Il lui fera comprendre que seule elle peut décider de ce qu’elle peut accomplir ou non.

Il lui explique qu’il y a trois choses dans la vie. Ce que l’on est, ce que l’on a propriété à avoir et la manière dont les autres se représentent un individu. Pour lui, le plus important est-ce que l’on est. Apprendre à se détacher du paraître et des avis des autres est la meilleure manière d’être heureux à ses yeux.

J’ai vraiment trouvé ce manga bien fait. Bien expliqué et en même temps très touchant. Elisabeth, mais également Schopenhauer, sont très touchant à travers ce manga.

En bref, vous trouverez ici, la vision de Schopenhauer sur le bonheur. Si vous recherchez une manière de découvrir son œuvre doucement, avec une histoire touchante, ce manga sera idéal ! ?

Même si je ne suis pas franchement emballée par la forme, je dois bien admettre que la vulgarisation de la philosophie m'apparaît plutôt réussie.

Le "Discours de la méthode" est le troisième classique que je découvre en format manga. Dans les deux précédents ("Guerre et Paix" tout d'abord, puis, "A la recherche du temps perdu") le point de vue abordé était différent : on entrait vraiment dans l’œuvre ; on voyait les personnages en action. Ici, c'est différent. Finalement, ce tome n'est jamais qu'un cours de philosophie en format manga.

Les graphismes ne sont pas très recherchés et tiennent des vieux mangas (mais ça m'a tout l'air d'être une caractéristique propre à cette collection). Là où ça pouvait passer dans les deux autres mangas lus, ici, ça devient rapidement monotone puisque très clairement, il ne se passe pas grand-chose... Peut-être aurait-il été plus enthousiasmant, disons, de suivre Descartes lui-même dans le cheminement de ses pensées et la réalisation de son Discours de la méthode. Mais bon, il aurait peut-être été plus difficile de restituer le contenu de l’œuvre, en ce cas.

Sur le fond, justement, le sujet reste intéressant. Il m'a même l'air d'être bien traité car il m'a fait réfléchir à plusieurs reprises. Les exemples donnés sont très parlants, par ailleurs, et permettent une réelle compréhension de la philosophie de Descartes. Sur ce point, ce manga est donc une réussite.

Au final, c'était une lecture assez instructive, malgré tout, bien que je reste déçue par le point de vue abordé.

il s'agit d'une adaptation manga de "la divine comédie" de Dante, alors je pense qu'il est inutile de parler des qualités de l'histoire, qui ont été prouvées de maintes fois.

Et cette adaptation suit relativement bien l'histoire originale, sans la "japoniser", comme certains auteurs auraient eu tendance à faire.

Bien sûr, on n'a pas absolument toute l'histoire, certaines parties devant être raccourcies à cause du format, mais les événements les plus importants nous sont quand même transmit de manière correcte. Et les dessins permettent de clairement se figurer les idées originales de Dante.

De plus, le manga est publié dans le sens européen (et pas japonais), pour pouvoir faciliter la lecture aux non-initiés du manga. Il pourrait donc être une bonne porte d'entrée à ceux qui veulent se mettre aux mangas, ou à l'inverse, les fans de mangas qui veulent se mettre aux classiques.

Et je recommande également ce livre à ceux qui veulent lire "la Divine Comédie", mais qui n'aime pas les livres complexes (car je rappelle que l'oeuvre originale est écrite en poésie, ce qui peut être compliqué à lire).

En conclusion, une bonne adaptation d'un livre légendaire.