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Nasim Hamou

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Note moyenne : 8.5/10
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0 Citations 3 Commentaires sur ses livres

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de Nasim Hamou

Sortie France/Français : 2019-11-09

Les derniers commentaires sur ses livres

La Légende des 3 galions, Tome 1 : Le Souffle de l'aquilon

Quand j’ai commencé à lire ce livre, j’ai été surpris par l’histoire. Elle se situait dans les Caraïbes, lors de l’âge d’or de la piraterie. Il y a bien des bateaux, des pirates, des cargos, des îles, des gouverneurs. Et pourtant l’histoire était notablement différente de ce à quoi j’avais l’habitude. En fait, il me rappelait plus les mangas que les romans de cape et d’épée de mon enfance bercée par les œuvres de Louis Garneray. Et en relisant le service de presse, j’ai compris. Shonen. J’avais bien affaire à la version littéraire d’un manga. Et là, tout s’expliquait : la structure de l’équipage d’Ali, la parité homme/femme strictement respectée, les compétences de chacun (qui est le meilleur dans son domaine). J’ai pu alors entrer dans le récit et y prendre du plaisir.

Les personnages :

Ali : c’est le capitaine du navire. Jeune esclave acheté au Maroc par un noble français. Il sera libéré par un pirate qui lui apprendra le métier. Il est exceptionnel au combat à l’épée.

Mamadou : meilleur ami d’Ali, ancien esclave aussi. Son vrai nom est inconnu, même d’Ali. Mamadou n’étant qu’un surnom méprisant.

Urumi : jeune Japonaise. Entraînée par un ronin et ayant suivi l’enseignement des ninjas, elle est la meilleure au corps à corps, malgré sa petite taille.

Bernard Lore : le pirate qui a rendu sa liberté à Ali et lui a appris à se battre.

Alistair Burton : principal concurrent d’Ali. C’est un pirate sanguinaire qui ne conçoit la victoire que dans la mort de ses ennemis, d’où son surnom de tranchegorge.

On peut noter la distribution des seconds rôles, qui atteint rarement un tel niveau dans un livre : Édouard Teach (Barbe noire), Anne Bonny, Mary Read et John Rackam (Calico Jack) et quelques autres aussi célèbres.

L’univers :

C’est un roman historique. L’histoire se situe donc dans notre monde à une époque passée. En l’occurrence, nous nous situons dans les Caraïbes au début du XVIIIe siècle. On visitera New Providence, Nassau, Haïti, Albuquerque. Toutefois, nous sommes sur un navire et la plus grande partie de l’action se déroule en mer.

Le scénario :

Ce roman est le premier tome d’une trilogie. Il raconte donc le début de l’histoire. D’où l’aspect peu homogène. En effet, il doit présenter les personnages et débuter l’action. Pourtant il suit une progression logique : l’entraînement d’Ali, la formation de son équipage, les premières aventures et pour finir l’arrivée en scène des trois galions du titre de la trilogie sous forme d’une rumeur, promesse de trésors fabuleux. Nous avons donc une montée en puissance qui maintient l’intérêt du lecteur éveillé sans le perdre. Bien que le roman ne se termine pas en cliffhanger, il ouvre plusieurs questions qu’il ne résout pas pour préparer la suite : que sont ces trois galions, existent-ils réellement, quels mauvais coups leur préparent les autorités anglaises et françaises et comment cela va-t-il finir avec Alistair ?

Le style :

Quand on n’est pas habitué au shonen – ce qui était mon cas au début de cette histoire –, les situations peuvent paraître caricaturales et exagérées. Mais c’est tout à fait normal dans ce genre originaire du Japon. L’auteur maîtrise ce style à la perfection en respectant les codes du genre que je ne vais pas détailler ici (la page Wikipedia « Nekkutsu », les détaillera mieux que moi). L’auteur a préféré des descriptions courtes qui créent une l'ambiance, préférant détailler sans les rendre lourdes les scènes de combat au point qu’on peut les visualiser sans problèmes. Ce texte est servi par le riche vocabulaire qu’a utilisé l’auteur. Le combat qui met aux prises deux équipages de pirates en deux endroits différents et qui se subdivise en plusieurs duels au cours de la progression constitue un grand moment qui n’est pas sans rappeler le voyage à Londres de d’Artagnan dans « Les trois mousquetaires », à ceci près qu’Alexandre Dumas a un peu bâclé la scène en nous l’expédiant en un seul chapitre. Au contraire, Nasim Hamou nous la développe et en exploite pleinement le potentiel. On ne peut regretter que par moment un choix discutable de mots et deux ou trois coquilles, mais qui ne gâchent pas le plaisir de la lecture.

Mon avis :

Le shonen, comme tout ce qui est inspiré du Japon, entraîne souvent des avis tranchés : on aime ou on déteste. Pour ma part, j’ai aimé. J’ai commencé cette lecture en ne connaissant ce style qu’à travers quelques mangas et mes connaissances dans ce domaine étaient si faibles que j’ignorais qu’elle traitait d’autres choses que de superhéros, combat du bien contre le mal. C’est comme ça qu’en lisant un livre français, j’ai appris quelque chose sur la culture japonaise.

Je trouve le personnage d’Ali attachant, bien que par moment on ait envie de lui donner des baffes, en particulier quand son ego surdimensionné met son équipage en danger de mort. Mais Surcouf n’était guère différent sur ce point, il a gagné sa notoriété en attaquant une frégate de 129 hommes avec un équipage de seulement 19 marins. Il y a d’autres points communs entre le célèbre corsaire et notre capitaine aux pieds légers que je vous laisserai le plaisir de découvrir.

À héros exceptionnel, il fallait un méchant exceptionnel. On le trouve dans le personnage d’Alistair. Il représente l’exact opposé d’Ali comme le verso d’une pièce de monnaie dont Ali sera le recto. Cette idée est renforcée par les noms très proches des protagonistes. Cela promet une rencontre épique entre eux qui devrait constituer le pinacle de la trilogie. Mais nous n’en sommes pas encore là.

Enfin, l’auteur maîtrise son sujet. Lorsqu’on situe une aventure dans un contexte historique existant, on court le risque d’entrer en contradiction avec les événements passés. Le souffle de l’Aquilon échappe à ce piège. Les personnages historiques sont placés à bon escient.

Enfin, bien que le roman soit catégorisé shonen, il est accessible au lectorat féminin. Les personnages féminins sont en effet nombreux, quasiment à parité, et ne sont pas de simples faire valoir comme c’est souvent le cas, mais des héros à part entière.

« Le souffle de l’Aquilon » est donc un roman que j’ai aimé et qui tout en me faisant connaître un aspect de la littérature encore vierge pour moi, m’a permis de passer un moment agréable en le lisant.

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La Légende des 3 galions, Tome 2 : Au cœur de la tempête

Au cœur de la tempête est le second tome de la trilogie shonen « La légende des 3 galions » de Nasim Hamou. L’histoire se situe dans les Caraïbes pendant l’âge d’or des pirates, au début du XVIIIe siècle. Dans le premier tome, nous avions fait la connaissance de Ali au pied léger et de son ami Mamadou qui à la suite de diverses péripéties vont se libérer de leur condition d’esclave pour s’emparer d’un navire – l’Aquilon – et monter leur propre équipage, un équipage étrange et qui pourtant en quelques mois va se tailler une réputation, d’efficacité et d’humanité. En effet, Ali se débrouille pour ne tuer personne lors de ses pillages. À l’inverse, le capitaine Alastair recevra son surnom de Tranchegorge parce qu’il ne fait aucun prisonnier. Ces deux capitaines se vouent une haine farouche et ont juré de s’éliminer mutuellement. Un jour, la rumeur amène jusqu’à eux l’histoire de trois galions espagnols chargés d’or qui se sont perdu corps et bien. Tous les pirates des Caraïbes vont alors se lancer à la poursuite de ce trésor.

Les personnages :

Ce tome reprend tous les personnages du tome précédent. Mais il s’en rajoute quelques-uns.

• Marjorie DuFleuret : c’est la mère d’Alexandre DuFleuret, le navigateur de l’Aquilon.

• Pierre Duval : le nouveau mari de Marjorie.

• Pierre de l’Allant : un homme de main de Pierre Duval.

• Pascal DuFleuret : le père décédé d’Alexandre. Il n’apparaît pas en tant que tel dans l’histoire, mais est souvent cité.

• Les Bandits du diable verts : un groupe de bandits opérant au Havre et ses environs.

• Compagnie occidentale du Commerce : guilde commerçante qui cherche à développer ses activités en Amérique.

L’histoire :

Elle reprend quelques mois après les événements du tome précédent. Ali, toujours en quête des trois galions perdus va se lancer sur la piste d’un pirate français capable de lui donner des informations. Malheureusement, il n’y aura pas de galions au bout. À la suite de cet échec, l’équipage va se rendre au port du Havre afin de permettre à Alexandre de retrouver sa famille pour un temps. Mais ce voyage au Havre est en fait un piège. Alexandre doit livrer Ali à son commanditaire en échange de quoi il pourra garder l’Aquilon et son équipage qui deviendra un honnête navire corsaire. Au cours du voyage vers leur destination, Alexandre découvrira Ali progressivement, et il comprendra comment cet ancien esclave a pu rassembler un équipage aussi exceptionnel autour de lui.

Mon avis :

Ce roman est centré autour de trois actions principales : une collaboration de pillage avec le pirate Rackam, une visite en Martinique afin de recueillir des renseignements sur les trois galions et une visite au Havre pour ramener Alexandre – le navigateur – auprès de sa famille. Il constitue le tome 2 d’une trilogie. Il n’a plus l’attrait de la nouveauté, l’équipage est constitué et la routine du pillage s’est mise en place et l’acmé de l’action, se produisant dans le dernier tome, n’est pas encore arrivée. Le fait est que si on prend toutes les trilogies célèbres de la littérature, le livree 2 est toujours le moins bon (relisez « Les deux tours » de Tolkien et vous comprendrez ce que je veux dire).

Et pourtant, « Au cœur de la tempête » échappe à ce travers. Alors que dans le tome 1, Ali et son équipage, était toujours victorieux au point de se tailler une réputation d’invincibilité, ici, on découvre un Ali faillible, qui commet des erreurs et doute de lui. En effet, l’équipage est toujours aussi bon – l’épisode où Urumi à elle seule met en déroute un équipage et coule un navire est un grand moment – Ali, qui a toujours tendance à faire confiance, à la limite de la naïveté, va se faire tromper à plusieurs reprises. En fait, toutes les expéditions de ce livre vont se révéler catastrophiques alors que – et c’est là le paradoxe – il aura été à chaque fois vainqueur.

Une autre nouveauté de ce roman est qu’il va se tourner vers d’autres membres de l’équipage et nous donner un aperçu de leur passé. Dans le tome précédent, c’était l’enfance et la formation d’Urumi qui était ainsi évoqué. Dans celui-ci, c’est Wilhelm qui sera traité. On apprendra comment il a pu devenir un aussi bon tireur et pourquoi il a quitté le Saint Empire pour devenir pirate dans les Caraïbes. Toutefois, les deux personnes qui concentrent autour d’eux la majorité de l’histoire sont Alexandre et Victoria. On comprend comment un noble, fils du propriétaire d’un port du Havre a dû quitter la France pour échouer dans les Caraïbes. Et si le passé de Victoria est à peine ébauché (elle est originaire de Jameston en Virginie), elle prend quand même une grande place dans le récit. Et si on savait qu’elle était une belle femme, on découvre à quel point elle l’est : si belle que sa mère verrait d’un bon œil une union entre elle et son fils malgré son ascendance roturière.

J’ai relevé deux petits bémols dans l’histoire. Minimes tous les deux et concernant l’épisode qui se passe au Havre. Tout d’abord, les gentils de l’histoire sont très gentils et les méchants très méchants. Urumi en fuite va recevoir l’aide d’une bande de brigands qui va l’héberger, la nourrir et la cacher quelque temps. Ou encore la mère d’Alexandre qui va aider Victoria sans se poser de questions, même en faisant prendre des risques à ses filles. Le second point concerne la circulation dans le Havre. Il ne devait pas y avoir beaucoup d’Asiate ou d’homme noir en liberté dans le port au XVIIIe siècle. À Marseille, avec des navires en provenance d’Orient et d’Afrique, les choses auraient été différentes. Mais le Havre, tourné vers le commerce américain et du nord-est de l’Europe était plus homogène point de vue de la population. Et les seuls africains que l’on y trouvait étaient des esclaves en transit. Et les Asiatiques, il n’y en avait aucune. Or la population ne marque aucun étonnement à en voir dans les rues, à peine un léger intérêt.

Ce roman se révèle être une excellente suite au tome 1 avec des personnages faillibles, qui acquièrent de la profondeur, des doutes, des rebondissements et du suspense.

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L'Aquilon : 3 livres

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