Yuka Fujikawa

Je ne sais que penser de Sylphy et son destin... Par contre c'est rigolo comment le maître et l'élève se ratent à chaque fois. Je me demande si le cadeau offert à Rudeus ne le lie pas à l'impératrice des démons.

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Changement de décor dans ce huitième tome de Mushoku Tensei. La princesse d’Asura, Ariel, aspire en secret à accéder au trône, bien qu’elle ne soit que troisième dans l’ordre de succession. Son frère, qui soupçonne ses projets, est bien décidé à contrecarrer ses plans, quitte à recourir au meurtre, mais Ariel peut compter sur la protection d’un singulier magigarde, Fitz.

Même si Fitz dévoile assez rapidement un visage familier, ce sont encore de nouveaux personnages et une nouvelle intrigue qui font leur apparition. Et une fois de plus, c’est un tome qui pourrait presque se lire indépendamment des autres, tant les péripéties qui surviennent n’ont quasiment aucun lien avec les précédentes.

Bien sûr, il est toujours question du cataclysme, mais c’est à peu près la seule chose qui relie les différents éléments entre eux. Plus d’Académie, plus de mystérieux individu qui apparaît dans les rêves de Rudeus, et d’ailleurs pratiquement plus de Rudeus lui-même, pendant que des personnages comme Roxy et l’Impératrice des Démons se lancent dans un passionnant et pertinent… concours de beuverie.

Non, décidément, je ne vois pas vraiment d’intérêt à ce manga. À part les tomes 4 et 5 qui avaient réussi à mettre en place une intrigue qui tenait peu la route (la réputation de Dead End, qui a d’ailleurs elle aussi été plus ou moins laissée de côté), je n’accroche pas du tout. Plus qu’un et je pourrai (enfin) laisser ce manga derrière moi !

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On retrouve Rudeus dans ce neuvième tome de Mushoku Tensei, et lui-même retrouve Lilia et sa demi-sœur, qui ont été retenues prisonnières par un prince tyrannique. Aidé de Louiseld et d’Eris, il met un plan sur pied pour secourir sa famille.

Un tome un peu plus intéressant que les précédents, même si les choix scénaristiques sont une fois de plus discutables. Après un paquet de rebondissements survenus comme un cheveu sur la soupe, Rudeus est enfin réuni avec d’autres membres de sa famille… grâce à un deus ex machina. De quoi déplorer (encore) le fait que l’intrigue ne soit pas plus poussée.

J’ai beaucoup aimé Aisha, je l’ai trouvée plus intéressante que Norn, et sa relation avec Rudeus est touchante. Dommage que leurs interactions soient limitées, puisqu’ils reprennent chacun leur route dans une direction différente.

Le cliffhanger final me fait presque regretter qu’il s’agisse là de mon dernier tome, mais même si je suis curieuse de savoir comment la situation va s’arranger pour Rudeus et les siens (car elle va s’arranger, je n’en doute pas, malgré le suspens), je n’ai pas assez apprécié ce manga dans son ensemble pour souhaiter le poursuivre. Tant pis.