Antonio Iturbe

C'est évidement pas un livre très funky funky au vu du sujet annoncé, mais je tiens vraiment à signaler qu'il n'est pas lourd ou pesant à lire pour autant. On arrive à trouver une certaine lumière dans cette histoire, notamment en accordant une grande place aux personnages, et aux actions louables qu'ils ont pu avoir dans ces circonstances horribles. On se permet même quelques discrètes pointes d'humour. En ajoutant à ça un très bon rythme et un style d'écriture fluide, on aboutis à un résultat vraiment très plaisant à lire.

Bien sûr, de façon évidente, c'est aussi un livre hyper instructif. Il y a cette toile de fond de la Seconde guerre mondiale, mais sur laquelle on ne s'attarde finalement pas plus que ça, ou en tout cas pas avec un regard d'historien. On est plus dans la petite histoire dans la grande, on s'attache à "l'anecdotique" de ce curieux camp familial à Auschwitz, à ce bloc où on faisait la classe aux enfants, et à cette fille qui jouait le rôle de la bibliothécaire.

Mais le livre n'est pas étriqué pour autant, car il arrive aussi à élargir à d'autres passages de cette guerre, à d'autres personnages, d'autres histoires. Dita n'est finalement pas réellement l'héroïne du livre, mais plus un personnage central et récurant ; mais qu'on ne voit pas nécessairement dans tous les chapitres. On s’intéressera aussi à d'autres personnes passées par ce camp, avec des statuts et des histoires très variés (chef de bloc, secrétaire, prisonnier politique, SS,...)

Ce dernier point a un aspect plaisant, car il n'y a pas de monotonie dans le livre. Mais j'ai aussi trouvé que ça pouvait donner à certains moments un côté un peu décousu au texte. J'ai aussi parfois eu un peu de mal à m'attacher à tous les personnages, car la première fois qu'on les rencontre, on ne sait jamais trop s'ils auront finalement un rôle important à jouer dans l'histoire ou non. Ce n'est pas un gros défaut, c'est quand même un livre que j'ai beaucoup apprécié dans sa globalité, mais ça suffit à faire manquer au livre son classement dans ma liste or.

Une lecture qui m’a beaucoup touché. Une histoire poignante, forte en émotion. On ne peut que s’attacher aux personnages. Dita, sa maman, margit, Fredy Hirsh. On se sent avec eux et l’horreur des camps de concentration d’Auschwitz. Préparez vos mouchoirs car il est inévitable de verser des larmes.

C’est l’histoire de Dita Kraus ( en partie romancée) la jeune bibliothécaire clandestine du bloc 31 ainsi que Fredy Hirsh enseignant et sportif juif allemand qui ont réellement existé.

"Plus qu'une bibliothécaire, Dita était devenue ce jour-là une infirmière de livres."

Malheureusement, je n'ai pas su apprécier ce livre pourtant si bien coter

Je n'ai pas.reussi a m'attacher aux personnages, ni a l'histoire.

Trop de protagonistes différents pour ma part et parfois de détails qui m'ont laissé de marbre.

Biensur l'histoire est horrible il faut avoir le cœur bien accroché mais ça ne l'a pas fait pour moi

Bonjour,

Mon premier témoignage sur le camp D'Auschwitz.

De plus l'histoire retrace réellement la vie de la vraie bibliothécaire ( Je ne l'ai su qu'à la fin ).

Un livre très touchant, qui ne laisse pas indifférent un récit fluide, et addictif.

Il parle du courage et des livres, outil magique de rébellion et de résilience… au milieu de toute barbarie.

A vous ...

un très beau livre, bouleversant poignant, Dita a vraiment existé et c'est son histoire romancé, j'ai bien aimé aussi les explications à la fin et la rencontre de l'auteur avec Dita cette grande femme qui a survécu à Auschwitz

A partir d’échanges avec Dita Kraus, l’auteur a reconstitué son histoire lors de son enfermement à Auschwitz. Par d’habiles flashbacks, il restitue l’enfance de Dita à Prague puis le premier exil à Terezin. Il a réussi à montrer comment au cœur de l’enfer la littérature (toutes les littératures) a permis à certains de s’accrocher à une once d’espoir. Le romancier adopte parfois un ton journalistique en relatant les faits ce qui renforce leur crédibilité mais atténue leur impact émotionnel. Un roman nécessaire pour ne pas oublier l’horreur nazie mais qui ne m’a pas complétement conquise.

Je n'ai qu'un mot pour décrire ce récit : poignant.

Tout est décrit avec justesse, les mots utilisés puissants... Dès le début du récit, nous sommes embarqués dans cet événement atroce et tout ce qui en a suivi.

C'était par moment très dur, il faut s'accrocher mais c'est un livre nécessaire pour la mémoire de chacun.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages, peut-être parce que je suis dans une période où j'ai moins envie de lire et que le thème n'est pas léger. J'ai aussi une certaine lassitude de ce type de livres, comme si écrire sur les camps étaient devenue une mode (la sage-femme, le tatoueur, la violoniste, le magicien,...) toutes les professions y passent. Alors c'est important pour le devoir de mémoire, mais c'est redondant je trouve. Il m'a manqué du rythme dans la première moitié du livre, Dita m'a fait beaucoup pensé à Anne Frank, la même gamine de 14 ans, impertinente et révoltée, qu'elle finira par croiser, elle et sa soeur Margot lors de leur agonie. Il m'a fallu arriver à la toute fin pour comprendre que les personnages n'étaient pas fictifs.

Ce roman est magnifique.

Il est extrêmement touchant.

Il permet d'aborder le sujet des camps de concentration d'un point de vue beaucoup plus humain que ce que l'on nous apprends dans les cours d'histoire.

Je me souviens l'avoir lu pendant l'étude de cette période de l'histoire en cours, j'en ai pleurer.