Gilles La Carbona

Tout à la fois roman contemporain et roman régional.

Ça pulse les senteurs, les teintes et la douceur de vivre du midi.

Le Mas de Lauzet est un gite tenu par Honorine, une sacrée bonne femme au franc-parler et au lourd secret. Se voyant vieillir celle-ci cherche un gérant qui l'aidera et qui s'occupera de son trésor, ses abeilles…

Thomas que son amie vient de quitter éprouve le besoin d'un grand changement et répond à l' annonce d'Honorine.

Éva, pianiste de renom, vient au Mas en quête des origines de sa maman. Depuis peu elle a repris sa vie en main.

le onzième roman de Gilles La Carbona m'a charmé par ses thèmes : changer de vie, choisir sa fin de vie, connaître ses origines. Comme toujours l'auteur fait preuve d'une grande justesse de ton dans les rapports des différents personnages.

Une histoire douce comme une cuillerée de miel, à savourer sans modération. Et un coup de coeur pour Honorine.

Une bien belle découverte!

J'ai été éblouie par ce livre, j'y ai trouvé le côté naturel et profond des sentiments tels qu'on les voit chez Colette, il y règne beaucoup de sincérité et d'authenticité, sans aucune fioriture, un peu à la Pagnol, on plonge crescendo dans le cœur des personnages, qui ont l'air si vrais que l'on a presque l'impression de les toucher du doigt,.

J'ai eu le sentiment que l'histoire me happait comme si j'étais un personnage secondaire invisible au lieu d'une simple spectatrice. Le style est aérien, alors que l'auteur aborde des sujets durs et ne tombe jamais dans le tremolo ou le sentimentalisme ni dans la lourdeur sentencieuse et affectée.

Bref un vrai coup de cœur inattendu.

Un roman fin et délicat sur l'âge mûr, ses questionnements, ses doutes et ses regrets, d'une grande clairvoyance au niveau psychologique, parfois mélancolique avec ses regards sur le passé et toujours empreint d'une poésie grave et profonde, marquée par l'intensité narrative et aussi par la grande richesse du vocabulaire employé

Un agréable moment de lecture avec cette belle histoire se passant sous le soleil de la Provence.

Honorine, 84 ans, vit seule dans son mas au grand dam de ses enfants. Elle est très attachée à sa terre, à ses gîtes et surtout à ses abeilles. Hors de question e partir en maison de retraite !

Alors elle décide d’embaucher quelqu’un pour l’aider. Ce sera Thomas, un citadin pure souche. Certes, il ne connait rien au travail que lui demande Honorine, mais il apprend vite et bien, et il a oublié d’être paresseux. Et puis le courant passe bien entre Honorine et lui.

Les premiers locataires de gîtes vont commencer à arriver. Parmi eux, Eva, une pianiste soliste allemande renommée.

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L’histoire est jolie. Alors oui, il y a cette rencontre amoureuse qui se profile, mais c’est loin d’être tout. Il y a plusieurs thèmes abordés, comme rester chez soi lorsqu’on est âgé, les secrets de famille, l’attachement à ses racines, le changement de vie…

J’ai eu beaucoup d’empathie pour Honorine. Elle ne mâche pas ses mots, elle est volontaire et un peu têtue. Orpheline à 10 ans, elle a été élevée par un père taciturne et sans réelle tendresse. Elle se rend bien compte qu’elle arrive à la fin de sa vie et elle a besoin de trouver quelqu’un de confiance pour ses chères abeilles. Personne ne sait pourquoi elle est tellement attachée à ses ruches.

Thomas a besoin de changement. Sa rupture amoureuse ne l’atteint finalement pas vraiment, mais il ne supporte plus sa vie parisienne qu’il trouve fade et plate. En Provence, il se sent revivre.

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C’est le premier livre que je lis de l’auteur. Une belle découverte, même si j’avoue avoir été un peu décontenancée par son style. Très littéraire, poétique parfois, avec un vocabulaire soutenu. Pourtant parfois, cela nuit un peu au rythme du récit. Les descriptions, de paysages ou d’états d’âme, sont très jolies, mais parfois un peu longues. Comme si on était perdu dans une sorte de contemplation et que d’autres images ou pensées nous venaient en tête, un peu comme si on méditait.

Et cela apporte parfois un certain manque de naturel, de spontanéité dans les dialogues. Du moins pour moi, parce que je ne suis plus habituée à ce style. Mais que c’est agréable de lire une écriture soignée !

Les personnages sont étudiés et analysés, on les « apprivoise » sans problème. Décors et contextes sont plantés. Tant et si bien qu’on s’imagine aux côtés d’Honorine et Thomas dans ce mas, on visualise.

C’est un beau roman, c’est une belle histoire chantait Michel Fugain. Et cela s’applique parfaitement à cet ouvrage. Des moments de nostalgie, d’amitiés, de tendresse, d’espoir, dans un cadre reposant, loin de l’agitation urbaine et de son stress. C’est ce que vous trouverez dans ce récit que je ne peux que vous conseiller.

Une fiction ésotérico-philosophique bourrée d'énergie, d'humour et de beaucoup d'autres qualités bien humaines! L'auteur ne verse jamais dans le moralisme lénifiant et garde toujours les pieds bien sur terre, tout en nous présentant une forme de spiritualité totale, vive, concrète et fort interpellante.

Je pense que chacun, quelles que soient ses croyances de base, aurait à gagner à aborder ce roman tendre et vigoureux en même temps, empreint de bonté et de clairvoyance, dont le ton et le style ne fait pas dans lune sorte de catéchisme sermonnant, ni dans la prêche dogmatique.

Bien au contraire, chacun peut se retrouver dans les personnages de Philippe ou de Cathy, dans un formidable esprit œcuménique et gnostique. Et aussi (pourquoi pas?) faire gentiment son "shopping d'idées et idéaux" grâce à l'esprit de liberté qui colore le récit et les dialogues du premier mot jusqu'au dernier.

Une très belle fresque historique sur fond de Révolution française, parcouru par de brillantes réflexions sur les évènements de l'époque et sur les différents philosophes des Lumières, le tout emballé dans un style de roman de cape et d'épée, qui ne manque guère de panache!

Même si je déplore un peu l'excès de dialogues, le ton est vif, passionnant et passionné, et chaque personnage, même le plus secondaire, apporte sa pierre à l'édifice avec son propre vécu et ses idées. Chaque courant de pensée est dignement représenté. Et l'idée d’insérer philosophie et politique de la fin du XVIIIème siècle dans un puissant et palpitant roman d'aventures est joliment novatrice.

Il me tarde d'ouvrir le second tome.

Malgré quelques passages que j'aurais aimé voir plus étoffés, j'ai beaucoup aimé le tome 2 des aventures de Cyprien et de ses comparses. Entre roman de cape et d'épée et d'aventure romanesque, le ton est tonique, vif, énergisant. Le décor historique, les scènes de duel, de bataille et de navigation sont décrites avec autant de réalisme que de passion et le récit est si bien tourné que je l'ai lu comme si j'avais regardé avec plaisir un excellent film signé Jean-Paul Rappeneau.

Épique, passionnant, sincère et authentique, voilà les premiers mots qui me sont venus à l'esprit après avoir tourné la dernière page!

Ce fut avec un vif plaisir que j'ai plongé dans ce magnifique roman d'aventures, de spiritualité celtique, de batailles, de guerre, d'amour contrarié et de sorcellerie dans le cadre du Haut Moyen Age, encore un peu dans l 'esprit de la fin de l'Empire romain, imprégné de mythes et de légendes d''inspiration arthurienne.

Comme toujours, j'ai aimé la faconde et l'aisance de l'auteur à nous faire basculer dans son univers et dans son histoire en un clin d’œil, ainsi que le rythme soutenu de l’intrigue et de la richesse de la langue utilisée.

J'ai été tellement emballée par ce roman captivant, auquel je ne m'attendais guère, que je sais déjà que je lirai très prochainement le second tome de ce diptyque chevaleresque.

Plus intimiste, plus porté sur les intrigues et les manœuvres psychologiques et moins épique que le premier tome, ce second volet de "La légende de la fleur de soleil" est pourtant tout aussi passionnant et addictif que le premier? Mêlant l'Histoire des Royaumes du Haut Moyen Age(en particulier, celle du Sud-Ouest de la France, si chère à l'auteur), les mythes et les légendes, ce roman est un bijou pour l'imagination. La décor est fermement planté, la langue belle et soutenue et les destins croisés des personnages sont décrits avec aisance et fluidité. L'ambiance est réellement magique, ce n'est pas un livre qu'on lit studieusement, mais un roman qui happe le lecteur et le plonge dans un rêve en trois dimensions.

Je commence par remercier l'auteur pour sa confiance et ce partage.

Nous rencontrons Eva, femme accomplie, qui sait ce qu'elle veut et ce qu'elle aime. Elle vit en Allemagne, sa fille aux États-Unis. Malheureusement sa grand-mère est en fin de vie.

En fouillant un peu dans la maison de cette dernière, Eva va cependant découvrir un secret de famille...

D'un autre côté, nous découvrons Honorine, vieille dame qui vit encore dans la maison de son enfance, transformée en gîte, dont elle ne veut pas se séparer.

Elle va embaucher un homme pour l'aider dans l'affaire et afin de ne plus rester seule. Elle trouve le parfait compagnon en Thomas, homme d'affaires parisien qui décide de changer de vie.

Le mélange des 3 personnages est très sympa. Eva et son caractère affirmé, Honorine et son sacré caractère, Thomas et sa douceur et son envie d'apprendre.

Bien que ce ne soit pas mon style d'écriture, trop "recherchée" pour dire des choses simples à mon goût, on a envie de savoir ce qui lie les personnages.

Honorine et Thomas sont des personnages très attachants. J'ai aimé leur caractère et leur vision de la vie, peut-être un peu trop arrêtées du côté d'Honorine ^^.

Merci encore pour ce partage Gilles La Carbona.

Et vous, avez-vous envie de partir découvrir ce joli coin de Provence au goût de miel ?