ZAKK

En fait je ne sais pas quoi dire à propos de ce manga! Spoiler(cliquez pour révéler)En dehors du fait de ne pas les avoir vu passer à l'acte ^^

Bon et bien la suite est géniale ! J'ai adoré retrouvé les personnages. L'auteur sait parfaitement nous faire ressentir les émotions des personnages et nous met dans le bain. Je plonge toujours dans l'histoire avec une facilité déconcertante. Ici, la relation principale évolue grandement mais l'auteur nous fait aussi découvrir le passé de Ryo tout en gardant une part d'ombre qui permet d'attendre une suite. elle dose vraiment bien les révélations et les mystères. de la même façon, elle gère bien le temps de son intrigue, accélérant quand c'est nécessaire, faisant des flash backs quand il faut... vraiment la narration est parfaite.

Les dessins sont géniaux aussi. Ils sont une véritable personnalité et colle parfaitement à l'ambiance du récit. L'auteur joue parfaitement avec les ombres pour créer des ambiances différentes selon le milieu dans lequel les personnages évoluent, s'il s'agit du milieu de Ryo ou de celui de Satoru. Du coup, cela me permet de m'immerger encore plus facilement dans l'intrigue. C'est vraiment du grand art.

Bref, je suis une grande fan de cette série et j'attend la suite !

https://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2018/01/canis-dear-mr-rain-de-zakk.html

J'ai été intrigué par le résumé de ce manga. L'idée du chapelier rappelle "Alice au pays des merveilles". Cependant, il n'en est rien. Ce chapelier, Satoru, est complètement fêlé. Il a un côté tyrannique envers ses employés. Il se consacre exclusivement à la fabrication et création de chapeaux pendant que les employés tiennent la boutique. Néanmoins, au vue de son succès, tenir la boutique à trois est presque impossible. Satoru reste quelqu'un de franc avec un passé particulier. On en suit que l'ébauche dans ce one shot.

Satoru va rencontrer Ryou, un jeune homme paumé dans la rue. D'un séjour de deux jours chez Satoru, Ryou va finalement y passer plus de temps. Ryou est un jeune homme fort qui reste un enfant dans le fond. Sous cet air d'homme mûr se cache quelqu'un de profondément blessé par la vie au point de faire certaines choses qu'il n'aurait pas du. Les regrettent-ils? Je ne suis pas sûre. On a surtout l'impression qu'il ne sait pas ce qu'il veut, qu'il s'adapte à ce que les gens attendent de lui.

La rencontre entre ces deux-là va occasionner aussi bien des moments très beaux que des moments loufoques voir complètement dingue. Je n'aurai pas mis ce manga en yaoï mais plutôt en shonen-aï tout simplement parce que, à part un baiser, il n'y a absolument aucune relation amoureuse ou sentiment naissant entre les deux. Ça change et ça fait du bien.

Autre point fort : c'est un one shot. Certes, il existe une série courte avec les même personnages mais on peut se contenter du one shot si on le souhaite. Personnellement, j'ai hâte de lire la série qui suit.

En bref, j'ai passé un super moment avec ses deux personnages. Je n'ai plus qu'à me procurer la série Dear Mr Hatter.

Et bien je ne m'attendais pas du tout à ça... Ça dort vraiment du yaoi traditionnel au point que je me demande si c'en est vraiment un.... Mais quoi qu'il en soit l'histoire est très sympa, un peu sombre mais avec pas mal d'optimisme donc ça passe. Je me suis très rapidement attaché aux personnages et j'ai apprécié l'intrigue du coup j'ai hâte de lire la suite.

Je me suis souvenue assez rapidement de l'histoire du tome 1 et j'ai replongé dans l'univers avec une facilité déconcertante. Cette histoire est tout simplement poignante, bien ficelée, intrigante... bref un véritable thriller. L'auteur apporte quelques réponses aux différentes interrogations mais tout n'est pas encore dévoilé. et puis évidemment, ces trois amis d'enfance, leur relation mais aussi leurs évolutions... bref, c'était vraiment génial.

Les dessins sont comme toujours juste beaux, sublimes, magnifiques... les planches sont un régal pour les yeux et le trait de l'artiste colle terriblement bien à 'ambiance sombre mais parfois plus joviale de l'intrigue.

Bref, un grand grand moment !

Hâte de lire la suite

Ce focus sera sur Canis, et les deux tomes suivants : Dear Hatter.

Le résumé m’a intrigué : le cadre de chapelier me faisait changer d’air, même si ce n’est pas ce qui m’a attiré au premier abord. C’était le fait que Ryou Kashiba est pour objectif de mourir. Ceci dessinait déjà une personnalité assez vide. Dans le sens où ce genre de personnes ne vivent pas pour elles, car elles n’ont pas de motivation profonde pour vivre, ni même de désir de vivre. Elles sont mornes, neutres, jusqu’à ce qu’elles trouvent quelqu’un leur insufflant la chaleur nécessaire pour continuer d’avancer. Ou pour embrasser les idéaux de cette personne, pur vivre pour elle. Et très souvent, ceci s’explique par un manque d’amour à l’enfance ou à d’autres blessures émotionnelles ou traumatismes.

C’était bien le cas. Et l’auteur a bien travaillé ce personnage, sans le rendre antipathique. Il n’est pas comme un pantin désarticulé, des émotions vives traversent son visage, mais en vivant avec lui : on n’a l’impression de ne pas vivre avec un être humain. C’est ce qu’à ressenti Satoru qui l’a recueilli un jour de pluie. A chaque événement important, il pleut : d’où le titre « Canis-Mr Rain ».

La suite du focus sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/06/12/focus-sur-canis/

Si vous voulez lire une romance avec un contexte faisant changer de paysage : la mode, et plus précisément la confection de chapeau, et la mafia, avec de bons traits précis et fins, une histoire bien développée, à un rythme suffisant pour amener la suite, laissez vous embarquer dans Canis.

La suite du focus sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/06/12/focus-sur-canis/

Une bonne suite avec de très belles planches, les dessins sont encore plus affirmés.

Sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/06/12/focus-sur-canis/

Je retrouve avec plaisir le dessin si original de Zakk pour plonger au cœur de la mafia.

On commence l’histoire dans un orphelinat religieux où les enfants sont logés par 3, et Harold, Tadanobu, Samuel le sont tout autant et sont inséparables. Le premier est intrépide et courageux, Tadanobu est timide et réservé et le troisième est vif d’esprit et bon orateur.

L’atmosphère paisible est bien installée, la joie des enfants d’être adoptés tout autant, le caractère de chacun amène du dynamisme à l’histoire, et c’est Tadanobu, pensant n’avoir aucun talent ou élément de singularité, qui va soulever un fait étrange.

Pourquoi la petite Aria a quitté l’orphelinat sans goûter d’adieu ? Pourquoi ne peuvent-ils pas avoir son adresse pour lui renvoyer le crayon qu’elle a oublié ?

Ils comprendront que cet orphelinat cache de bien sombres secrets, que cette mère, Mary Ross, est moins gentille qu’il n’y parait. Que le fait que les enfants partent dans leurs nouvelles maisons « sans goûter d’adieu » n’est pas à cause à leur timidité ou l’empressement des parents adoptifs.

Ils lutteront pour rester ensemble jusqu’à leur maturité, mais d’une manière ou d’une autre plus rien ne sera comme avant. Quand l’effroi, le kidnapping, le trafic d’êtres humains et la mafia s’en mêlent, rien ne peut jamais être comme avant.

Sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/06/15/canis-the-speakers-tome-1/

Dans ce tome, on suit l’évolution conjointe de Samuel et d’Harold et de leur haine envers sœur Mary.

Alors que tous enfants de l’institution l’adore, ces deux-là, qui ne deviendront pas des gens biens comme elle l’avait prédit, mûrissent pour retrouver leur ami, Tadanobu, enlevé à leur insu. L’un ira à l’armée, l’autre continuera d’user de son intelligence pour atteindre les hautes sphères, même s’il ne ferme plus les yeux la nuit et qu’il se drogue aux somnifère à cause de cette sombre histoire.

Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que toute la genèse de leur histoire, et surtout de celle d’Harold qui était connu dans Canis comme chef de la mafia, s’assemble avec des détails, des brins d’éléments qui ne prennent sens qu’à la toute fin.

J’ai beaucoup aimé cet effet tissage de toile d’araignée qui montre que l’auteure fait en sorte d’enrichir son histoire et de lui donner une dimension plus complexe qu’un « simple » yaoi. Même le triolisme est bien traité et moi qui « déteste » pourtant ce style de couple, je n’ai pas grincé des dents, tant cela allait avec e contexte. Par ailleurs, la romance n’est pas le centre de cette histoire, plutôt les recherches et les plans pour démanteler l’organisation hideuse qui pratique le trafic d’êtres humains et détruire sœur Mary et ses acolytes.

Sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/06/23/canis-the-speakers-tome-2/