Eve Babitz

je n'ai pas réussi à finir ce livre je me suis arrêtée à la 50ème pages. je ne sais pas exactement se que je n'ai pas aimé. Déjà je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'histoire, à accrocher au personnage principale et à m'identifier à elle. Donc j'ai forcée ma lecture et c'est peut-être ça le problème, j'ai lu machinalement si bien que je ne comprenais pas le sens, les liens, l'histoire. Pour moi c'est trop aérien, trop flou et pas assez concret.

Je crois que je suis tout simplement passée à côté de l'essence même du livre.

J'ai l'impression d'avoir fait les montagnes russes...

J'accrochais sans vraiment accrocher, sans trouver de chronologie, de suite logique... Parfois 20 pages passaient machinalement entre mes mains...

Mes yeux se baladaient sans saisir l'intérêt.

Il aurait peut être été doté d'une plus grande fluidité s'il avait été écrit avec le formalisme d'un journal intime...

On passe de moments de vie en moments de vie.

Si l'envie de l'autrice était de retranscrire la réalité de ces ressentis sur la lourdeur cachée d'une vie californienne, c'est réussi ; car cette lourdeur a su imprégnée chaque page du roman...

J'ai forcé la lecture espérant avoir un déclic, assister à un retournement de situation mais ça ne fut pas le cas.

Il faut savoir dire stop quand c'est trop.

C'est assez compliqué de fournir un avis construit sur ce roman, tant il est parfois décousu dans sa narration et mêle la fiction et la réalité. Alors même si je suis bien en peine de dire si je l'ai apprécié ou non, j'ai passé un bon moment de lecture et j'ai aimé découvrir ce Hollywood un peu mystique de la deuxième moitié du XXe siècle.

Je ne sais si c'est la traduction qui est mauvaise ou si c'est tout simplement l'autrice qui n'a pas le talent mais ce livre est d'un ennui sans fin....

Des personnages à la vie aussi vide que le néant (et encore, ce n'est pas gentil pour le néant), j'ai vraiment trouvé ces chroniques dénuées d'intérêt.

Je me suis crû dans un soap opéra bas de gamme