Miki Tori
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Note moyenne : 7.49/10Nombre d'évaluations : 35
0 Citations 18 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Des graphismes toujours aussi précis qui nous permettent de vraiment plonger dans cet univers historique.
Encore un tome qui nous apporte un nombre d'informations historiques incalculables.
Afficher en entierUne vraie mine d'informations que cela soit sur le caractère assez "particulier" de Pline ou encore sur la folie indéniable de Néron.
Afficher en entierUn très beau dessin, une restitution historique de qualité et des personnages attachants... Les auteurs ont su intégrer des éléments de l'Histoire Naturelle de Pline sans que cela soit trop ennuyeux.
Afficher en entierJe savais que je voulais lire les œuvres de cet auteur mais j'ai un peu confondu les séries. Bien moins d'humour que Thermae Romae et beaucoup plus de sérieux.
Le début est très accrocheur et nous met directement dans l'ambiance : éruption du Vésuve et Pline qui préfère prendre un bain.
Pour la suite, j'ai plus accroché à la superbe maîtrise du dessin qu'au scénario en lui-même.
Les connaissances de l'époque ainsi que la représentation de Néron (notamment en comparaison avec la série Murena par exemple) sont intéressants à explorer, mais pas assez pour que j'aille me jeter sur le second tome.
Je poursuivrai donc à l'occasion afin de casser un peu ma routine manga...
Afficher en entierLe plus gros point fort de cette série à mes yeux est la beauté de ses dessins, tout en dégradés de gris. Même si ce tome-ci se concentre plutôt sur un milieu urbain et qu'il y a bien moins de nature à admirer. Je note également que les bagarres ne sont vraiment pas le fort du dessinateur, ces dernières étant terriblement statiques.
D'un point de vue éducatif, on en apprend beaucoup sur la vie dans les insula (ces HLM du 1er siècle) et les habitudes des romains de l'époque. Que ce soit la pharmacopée, les canalisations, les lupanars, le fonctionnement du lavoir ou chez le boulanger, j'ai l'impression de pouvoir enfin peupler mes souvenirs de ma visite à Pompeï. Je n'en savais pas encore suffisamment à l'époque pour réellement me représenter les gens qui y avaient vécu.
Encore un tome très dense donc, et malheureusement, difficilement accrocheur. Les intrigues autour de Pline, Néron et Poppée peinent à me tenir en haleine. Je vais donc faire une petite pause sur cette série histoire de ne pas m'en dégoûter.
Afficher en entierC'est en cherchant des ouvrages pour alimenter mes recherches que je suis tombé complètement par hasard sur cette série. Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre qu'un manga était consacré à cet auteur latin ! Il en faut peu pour attiser ma curiosité et la simple nature de l'intrigue a largement suffi à m'intéresser.
Le style graphique, très agréable et réaliste, correspond tout à fait au contexte qu'il décrit. La progression de l'intrigue est assez lente mais se justifie par les longs discours de Pline qui visent à restituer certains passages de son "Histoire Naturelle" à travers des dialogues. Et je dois admettre que c'est plutôt bien fait. Le fait que le lecteur puisse facilement s'identifier au jeune Euclès qui l'accompagne et apprend de lui en permanence est un bon point fort selon moi.
Je conçois aussi que l'histoire bénéficie assez largement de l'absence de sources majeures relatives à la vie de Pline. Mais déformation professionnelle oblige, il est certains détails qui paraissent assez grossiers lorsque l'on décide de s'attaquer à une période aussi bien documentée que le règne de Néron. Je pense surtout au fait que l'autrice fait cohabiter Néron, Poppée et l'affranchi Sporus ; or, selon les sources dont on dispose (Dion Cassius notamment), Néron n'a entretenu de commerce amoureux avec Sporus qu'en 65, après le décès de Poppée... alors que l'intrigue prend place en 62. J'étais donc fort surpris de trouver ces trois personnages évoluant ensemble dans le palais royal.
Quant à Pline, eh bien on ne connaît pas son caractère, il est donc difficile d'estimer si le personnage qui nous est ici offert est "fidèle à lui-même".
Enfin, ces quelques considérations mises à part, il s'agit plutôt d'un bon premier tome qui me donne envie de découvrir la suite.
Afficher en entierUn deuxième tome dans la continuité du premier, pas exceptionnel mais loin d'être mauvais.
J'apprécie toujours autant le style graphique mais je dois reconnaître qu'il n'y a pas vraiment de variation au niveau de la physionomie des hommes romains, ce qui fait que certains personnages se ressemblent un peu trop. Aussi, d'autres commentaires ont déjà souligné le manque de mouvement lors des scènes de violence et je les rejoint entièrement.
Sur un autre sujet, je pense qu'il y a une réelle volonté de présenter Néron comme un personnage ambivalent mais son caractère demeure assez grossier. Il ne correspond certes pas tout à fait aux stéréotypes véhiculés par des siècles de légende noire mais n'est pas forcément réaliste ou novateur pour autant. Je dirais même qu'il est un peu trop "fort" en comparaison avec le caractère assez faible et naïf que les historiens contemporains ont fait émerger. J'ai vraiment ressenti cette impression de déséquilibre entre des scènes qui mettent en avant sa froide cruauté et d'autres son extrême faiblesse (notamment face au spectre de sa mère). Il s'agit peut-être d'un parti pris narratif mais tout porte à croire que les deux faces de ce personnage n'étaient pas aussi dissociables.
Cela étant, je suis toujours aussi curieux de voir où l'intrigue mènera les personnages.
Afficher en entierUne série vraiment bien conçu qui rend digeste Pline l'ancien. Les dessins sont d'ailleurs très fidèle à ce qu était la Rome antique. Une série qui m a était conseillé par une professeur d archéologie romaine de la Sorbonne. Ce premier tome donne envie de lire la suite
Afficher en entierCe tome s'intitule "Les griffes de Poppée" mais cette dernière reste un personnage très mineur dans l'intrigue ici développée. Il en va de même pour les intrigues de la cour de Néron, souvent évoquées mais jamais traitées en profondeur. Un bref survol des scrupules de Burrus et Sénèque sans que les néophytes puissent vraiment comprendre qui ils sont et quel est leur rôle, si ce n'est qu'ils s'opposent à Néron tout en étant supposés l'assister. Certains chapitres peuvent aisément devenir lassants car très explicatifs concernant l'existence de certaines créatures fantastiques (Pline et son Histoire Naturelle obligent...). Enfin, on sent une volonté de donner davantage de profondeur à Euclès mais son histoire se perd dans les méandres de l'intrigue, ce qui est bien dommage.
J'ai été un peu confus par la mise en scène du délitement des relations entre Sénèque et Néron. Ici, à l'occasion d'une discussion avec Burrus, le vieux précepteur évoque à demi-mot ses envies suicidaires et son retrait des affaires publiques sous prétexte que Néron refuserait d'interagir avec lui. Or, les témoignages dont on dispose avancent le contraire : ce n'est qu'après la mort de Burrus que Sénèque aurait exprimé son désir de prendre sa retraite, requête à laquelle Néron aurait fermement refusé d'accéder pendant deux ans.
Mais tout ceci reste du détail qui ne gênera aucunement les néophytes. Et malgré cela, je reste curieux de connaître la suite des aventures de Pline et Euclès (en espérant toujours qu'une plus grande part de l'intrigue sera consacrée à Néron).
Afficher en entierCe quatrième tome permet d'explorer la thématique du séisme qui a touché la cité de Pompéi en 62. Dommage que Pline ne quitte pas son visage de marbre et que la détresse des habitants ne soit pas davantage mise en avant.
On continue à plonger dans le fantastique avec non plus des créatures mythiques mais des fantômes. Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce choix narratif, toujours est-il que je ne m'y attendais pas.
Encore une fois, je reste perplexe devant certains partis-pris historiques. Ici, la mort de Burrus est clairement imputée à un empoisonnement préparé par Poppée. Les biographes et historiens latins rejettent habituellement la culpabilité sur Néron lui-même alors que la communauté scientifique tend à admettre que Burrus a simplement expiré des suites d'un cancer fulgurant. Soit.
La chronologie de la répudiation puis de la mise à mort d'Octavie est confuse. On comprend que les autrices veulent traiter ce sujet mais le résultat est bancal. Il y a pourtant tant à dire sur ce divorce précipité qui a soulevé une vive désapprobation populaire !
Et que dire de l'introduction du personnage de Tigellin ? Pas de mention de Faenius Rufus qui partage avec lui le poste de préfet du prétoire laissé vacant par Burrus. Un adultère avec Poppée, passe encore, mais pourquoi prétendre que Néron le déteste alors qu'ils étaient déjà proches avant qu'il ne soit nommé pour remplacer Burrus ? Oui, Tigellin est un homme cruel et vil, mais c'est justement pour cela qu'il servait bien Néron en traquant ses détracteurs !
Ah oui, et utiliser des mots latins qui peuvent parfaitement être traduits en français... bon, disons que ce n'est pas vraiment utile et que cela sonne inutilement pompeux.
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