Dorothy Marie Johnson
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Note moyenne : 8/10Nombre d'évaluations : 4
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Tout les auteurs ne peuvent pas exceller comme Dorothy M. Johnson dans l'art de la nouvelle !
Elle, elle y arrive magistralement, nous donnant en peu de pages de la profondeur dans le scénario et dans les personnages, sans en faire trop, sans abuser des mots, avec une plume maniée au cordeau.
Certes, une fois parvenu au bout de la nouvelle, il en est qui ont un goût de trop peu parce que nous aurions bien continuer un bout de chemin avec les personnages magnifiques, mais puisque tout à une fin.
Ici, l'auteur de « Contrée indienne » nous propose 9 nouvelles et un court roman (ou une nouvelle plus longue ?) dénommé « La colline des potences » et qui donne le titre à l'ouvrage.
Si vous cherchez des ambiances western mais avec un côté plus profond qu'un western de gare, je vous conseille de lire ses deux recueils de nouvelles car nous sommes dans la haute gastronomie western !
Oublions les bagarre de saloon ou les duels dans la rue ou au milieu d'un cimetière, laissons de côté les merveilleuses musiques d'Enio Morricone et plongeons plutôt dans l'âme humaine des personnages et essayons de trouver le lumière dans toute cette sombritude (néologisme) qui habite les colons du Nouveau-Monde.
La place de la femme n'est pas facile dans ces contrées non loin de la fameuse Frontière, dans ces Territoires durs, hostiles, au climat qui n'a rien d'un pied-tendre… Sans l'homme, la femme aurait du mal à survivre, à garder sa réputation, mais l'inverse est vrai aussi et sans les femmes, les hommes ne seraient rien.
Celui qui aurait encore un doute le perdra en arrivant à la dernière nouvelle, la plus longue, celle qui donne le titre au roman et dont on en tira un film.
Oui, en peu de mots, avec une concision extrême, sans pour autant avoir une plume extraordinaire, l'auteur utilise les mots avec justesse, sans en faire trop dans les émotions et en nous donnant des descriptions au plus juste des conditions de vie de cette époque.
Conditions de vie qui se sont un peu améliorée depuis quelques années… Bien que ce ne soit toujours pas le Club Med, je vous rassure.
Alors oui, on peut sans aucun doute dire que Dorothy Johnson est une grande écrivaine de westerns, et qu'en plus, c'est une grande écrivaine tout court.
Un roman qui, telle une musique d'Enio Morricone, fait naître en toi des tas de frissons de plaisir.
Alors, immerge-toi sans plus tarder dans l'univers de l'auteur car elle est au western ce que "La tour d'argent" est à la gastronomie : du haut de gamme (mais le roman coûte moins cher !).
Afficher en entierPuisque j'étais dans l'Ouest Américain, autant y rester et faire un petit voyage dans le temps vers les années 1860, celles où les indiens avaient encore quelques territoires, quand le Visage-Pâle n'avait pas encore conquis tout l'Ouest.
Ces petites nouvelles m'ont toutes enchantés et mon seul regret sera qu'elles n'aient pas été plus longues car en peu de pages, je m'attachais aux personnages, à leur récit.
De plus, ces récits font la part belle aux Indiens et j'ai aimé me plonger dans leur vie, leur culture, avant d'en être brutalement arrachée au mot "fin".
Les pages défilent toutes seules, on tremble, on serre les dents, les fesses, on a peur, on sue, on espère, on soupire de soulagement ou on se crispe quand une balle fauche un personnage.
Pas de chichis dans l'écriture, elle est simple mais belle comme une selle western, piquante comme la poudre à canon, âpre et dure comme la vie dans l'Ouest, sèche comme ta gorge après une traversée du désert sans eau (ou sans bière).
Lorsque tu arrives à la dernière page, tu te surprends à secouer le roman, comme tu le ferais avec une gourde, dans le but de récupérer la dernière goutte, celle qui n'est pas pour le slip.
Ma préférée ? Impossible à dire tant à chaque fois je m'émerveillais d'une nouvelle avant de recommencer à la suivante.
Des nouvelles d'une vingtaine de pages, exemptes de gras, elles aussi, l'auteure arrivant à dire tout ce qu'elle a à dire en si peu de page. Exercice périlleux que celui de la nouvelle, mais ici, c'est fait avec brio (avec qui ?).
Bon sang, moi qui voulait le grand air, j'ai été servie, moi qui voulait du calme, j'ai eu mon lot de bousculades, de cris, d'attaques, de larmiches et je pense que là, pour me reposer, je vais tâcher de trouver "Pingui chez les cow-boy".
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Biographie
Dorothy Marie Johnson (December 19, 1905 – November 11, 1984) was an American author best-known for her Western fiction.
Dorothy Marie Johnson was born in McGregor, Iowa, the only daughter of Eugene Johnson and Mary Louisa Barlow.
It was while she was a student at Whitefish High School that she began to write professionally working as a newspaper stringer for The Daily Inter Lake in Kalispell, Montana.
Her writing career began to take off by the 1930s when she sold her first magazine article to The Saturday Evening Post for the sum of $400. In 1935, her story "Beulah Bunny" was published and began a series of four stories. Her writing was temporarily sidetracked by World War II as she went to work for the Air Warden Service. After the war, she produced some of her best-known Western stories. Three of these would later be made into notable films, namely The Man Who Shot Liberty Valance (1949), A Man Called Horse (1950) and The Hanging Tree (1957).
Between 1956-60, Johnson taught creative writing at the University of Montana, Missoula, Montana, which she also graduated from. Prior to and during her tenure she wrote numerous articles and fictional stories for many different magazines. These were often based on interviews with Western old-timers, Native Americans and characters she met during her tenure as secretary and researcher for The Montana Historical Society. She was also secretary/manager of the Montana Press Association in the 1950s.
In 1957, the Western Writers of America gave her its highest award, the Spur Award, for her short story, Lost Sister. In 1959, she was made honorary member of the Blackfoot Tribe. In 1976, 'the Writers' again awarded her the Levi Strauss Golden Saddleman Award, for bringing dignity and honor to the history and legends of the West. In 2005, a 30-minute documentary film was made of her life by Sue Hart of Montana State University, Billings The four-year effort was written and co-produced by Hart, along with producer Gene Bodeur, director Bill Bilverstone and film director Lansing Dreamer. Margot Kidder lent her voice to the effort. It was titled Gravel in her Gut and Spit in her Eye, and shown on PBS in November 2005.
Johnson always prided herself on her self-sufficiency after a failed marriage early in life. She stated that her epitaph should read "Paid In Full." Her grave in the cemetery in Whitefish, Montana reads simply "PAID". She died on November 11, 1984, aged 78.
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