Chris Wood

Alors, que dire de ce recueil? Je suis mitigée. J'ai encore acheté un recueil pour un seul auteur et je m'en mords les doigts une fois de plus, je suis irrattrapable.

Bref, l'introduction de Dan Fiorella est assez bonne, courte nouvelle mettant en scène entre Conan Doyle et Sherlock Holmes, mais ne mène à rien de bien précis.

Viennent ensuite les pastiches, avec "Le Bleu de la mer" de Jean-Marie Villemot, alambiqué mais absolument pas mauvais, et celui de Bob Garcia (pour lequel j'ai acheté ce livre donc), "L'incroyable Défi du professeur Borkoff", dont j'ai adoré l'humour et le suspense, mais dont la chute est un peu trop prévisible à mon goût.

Le dernier "pastiche" est de William Kotzwinkle, et nous présente l'inspecteur La Mante, double de notre détective en version... Insecte. S'il part plutôt bien car il est drôle, il fini par être fortement longuet, et le fait que tout se passe dans un monde d'insecte le classerai plutôt dans les parodies selon moi.

Et parlons en des parodies tiens. Un fouillis d'idioties toutes plus aberrantes les unes que les autres !

La première est courte, et encore heureux, parce que l'écriture est brouillonne, c'est à n'y rien comprendre, et l'intrigue est claire dès le début, mais ce Sherlock ci doit être ramolli de la casquette pour ne pas percuter le problème!

La deuxième, mais mon dieu, où est l'intérêt ? Fenton Worth, copie de Holmes, ne fait qu'énumérer des titres d'affaires qu'il a résolu sans suspense...

Les troisième et quatrième parodies se dénomment respectivement "Sherlock Holmes et le Caleçon de la Mort" et "l'Aventure du clitoris en feu"... Ai-je vraiment besoin de commenter ça?

Bref, je ne vais pas toutes les faire, c'est inutile, je ne les ai absolument pas aimé. Si ce livre commençait très bien, il fini affreusement mal. Je ne le mettrai pas en "je n'ai pas aimé" pour les quelques histoires qui restent bonnes malgré tout, mais il en réchappe de justesse, et mérite à peine le "j'ai lu aussi"...

Kirya doit affronter les gardiens élémentaires afin de devenir chamane. Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu.

Un style fluide, des descriptions juste comme il faut font de cette histoire, un régal de lecture.

Maintenant, j attends la suite avec impatience après cette mise en bouche bien trop courte.

Encore un livre qui a longtemps patienté dans ma PAL avant de pouvoir le lire ! Quand je vois à la vitesse où je l’ai dévoré, je me dis que je me laisse facilement déborder par les sorties livresques.

Bref assez parlé de moi, je suis là pour vous parler d’un super livre qui doit passer (et même s’y arrêter) devant vos yeux ! “Kirya” est une nouvelle, elle annonce un roman à venir et avant d’aller plus loin, je voudrais passer un message personnel à Chris Wood : “Bon alors, elle est pour quand la suite, hein ?”

Comme vous pouvez le voir, j’ai adoré ma lecture. Ici on découvre l’histoire de Kirya, la mère d’Eriane. Elle va vivre la journée la plus importante de sa vie et pourtant rien ne va se passer comme prévu et le monde risque de basculer.

Les pages défilent à une vitesse hallucinante. Pour de la fantasy, j’ai trouvé le propos très ancré dans la réalité et c’est agréable de jouer juste à la frontière des deux univers.

A ceux qui vont vouloir attendre la sortie des “Cycles d’Eriane” avant de lire cette histoire : faites moi confiance, ce livre ne peut pas attendre. Et si oui j’attends la suite avec une impatience (pas) mesurée, c’est surtout pour replonger dans l’imaginaire de Chris plutôt que pour un cliffhanger. Le livre a une unité qui lui est propre. C’est un prologue, une mise en bouche. Mais il existe en lui seul!

J’ai découvert ce petit bijou à un salon du livre. Séduite par la fraîcheur et l’enthousiasme du binôme qui le présentait, je me suis laissée tentée et j’ai bien fait !

Je ne m’attendais pas à plonger dans une série d’épreuve initiatique magique et dangereuse !

En l’espace de quelques pages, Chris Wood place son univers, les enjeux, les personnages, les tensions… Il arrive à donner le ton de manière efficace et poétique à la fois.

Son héroïne, une adolescente encore naïve et joyeuse, n’est pas épargnée malgré le format court de cette nouvelle : au fil des pages, elle en voit de toutes les couleurs dans son monde intérieur, pas si chimérique.

Aussi j’appréhende autant que j’ai hâte de découvrir Malédiction, le 1er tome du cycle d’Eriane.

Car si cette nouvelle peut se lire de manière indépendante, elle n’en constitue pas moins le préquel d’une saga qui s’annonce épique !