François Gilson
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Note moyenne : 7.6/10Nombre d'évaluations : 2 788
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- Gilson
Les derniers commentaires sur ses livres
Un tome en deux parties. Pour commencer, une histoire sur plusieurs planches, ensuite les petits sketches habituels sur 1 ou 2 planches.
Afficher en entierUne chouette BD aux belles illustrations. On rentre dans l'univers d'une apprentie sorcière, Mélusine, qui commence un petit boulot d'étudiante dans un manoir/château.
Afficher en entierLe retour en enfance avec Mélusine qui se retrouve toujours dans les pires ennuis tout en s'essayant à devenir une bonne sorcière. Format une planche = une blague, je reste toujours friande de cet humour cousu de fil blanc.
Afficher en entierAu début, quand j'ai vu la couverture, ça ne me donnait pas envie. Mais, en fait, c'est très drôle !
Afficher en entierAu début, je n'aimais pas : les dessins sont moins jolis, et on ne connait pas encore les personnages.
Afficher en entierLes anciens Mélusine font partie de mes préférés tant sur l'esthétique de notre petite sorcière rousse favorite que par ses gages. J'ai beaucoup aimé le thème de ce tome-ci.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé cet opus centré sur les histoires
Afficher en entierencore un excellent tome, j'adore cette série et regrette qu'elle se soit arrétée là.
Afficher en entierMalgré quelques longueurs Mélusine reste une BD sympathique à lire. Ici la deuxième moitié de ce tome retrace une aventure bien plus longue au lieu de gags uniques par pages.
Afficher en entierSympathique mais sans plus, j'ai bien aimé les dessins.
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Biographie
François Gilson est né le 16 novembre 1965 à Arolsen, en Allemagne, où son père, militaire, se trouvait caserné. Mais c'est à Liège, où il vit encore aujourd'hui, qu'il fait, avec Clarke (né le même jour que lui), ses premières armes dans la BD en créant le fanzine CAFARD. Coup d'essai, coup de maître : la direction de la très catholique école où ils étudient n'apprécie guère leur causticité et profite du premier prétexte pour les exclure.
À l'Académie royale des Beaux-Arts de Liège, Gilson s'aperçoit qu'il n'est guère doué pour le dessin, mais qu'il éprouve en revanche un plaisir certain pour le scénario. Patrick Pinchart, alors rédacteur en chef de Spirou, l'encourage dans cette voie, et Marc Hardy, dessinateur liégeois de "Pierre Tombal", ne lui ménage pas ses conseils.
Malgré l'appui de ces parrains, la période est difficile : Gilson travaille beaucoup, collabore au fanzine IMPAYABLE et s'associe avec Clarke pour publier en 1987 son premier album "Rebecca - Bon anniversaire, Papy" chez le petit éditeur local Khani. Il accomplit ensuite son service militaire en effectuant chaque jour l'aller retour entre la Belgique et l'Allemagne dans un camion postal.
À force de persévérance, il devient bientôt gagman patenté dans l'ombre tutélaire du journal SPIROU. Entre de multiples projets en sommeil, il collabore avec Serge Carrère ("Carmela"), Wilbur Duquesnoy ("Comiques Strips"), Glem ("Non-Sense"), Guilhem Bec ("La Tribu des Épithètes"), Gos et Walt ("Les Galaxiens"), E 411 ("Hervé T. T.") et même l'indécollable Clarke pour les petits strips délirants d'"Africa Jim".
En 1990, il crée le "Garage Isidore". Son association avec Olis s'est décidée à la suite d'une épreuve quasi initiatique : le dessinateur, qui ne s'y connaissait guère en mécanique, hésitait à se lancer dans une série où il est apparemment beaucoup question de voitures. La main sur le coeur, Gilson assura qu'il en était un spécialiste. Ce qui tombait à pic, la voiture d'Olis se trouvant justement en panne. Gilson se fit décrire les symptômes et diagnostiqua au pifomètre un problème d'embrayage, ce que devait confirmer le premier garagiste consulté. Convaincu, Olis accepta de dessiner une série développée par un tel expert.
En 1995, Gilson retrouve son ami Clarke pour "Mélusine", et peut enfin donner libre cours à cette verve sacrilège et ensorcelante qui effrayait tant certains lecteurs ensoutanés de CAFARD...
Avec Bercovici, il explore désormais l'univers des vacances organisées avec son dépaysant "Cactus Club".
Gilson prépare actuellement un polar réaliste et rêve de dessin animé. Enfin, il avoue qu'il aimerait avoir des ailes. Il a déjà sauté en parachute, et même à l'élastique du haut d'une grue de soixante mètres. Ne dirait-on pas le début d'un nouveau gag ?
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