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Fabrice Pittet

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Note moyenne : 7.8/10
Nombre d'évaluations : 20

0 Citations 21 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Fabrice Pittet

Sortie France/Français : 2022-11-23

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Kevin-32 2018-03-19T12:06:18+01:00
Secrets de Dragons

Des nouvelles pleines de surprises et de découvertes, qui m'ont fait voyager à travers les époques et les cultures à travers des yeux de dragon :)

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Commentaire ajouté par LeChienQuiPense 2019-02-21T20:14:26+01:00
De sang et de froid

Avec « De sang et de froid », Fabrice Pittet livre un roman court, percutant, rude et parfois brutal qui emporte et chahute le lecteur à la façon d’une avalanche. La superbe couverture du roman plante d’entrée un décor hostile dans lequel évoluent des personnages solides aux caractères aussi âpres que la glace qu’ils foulent. Amateurs de longues introspections et envolées sentimentales, passez votre chemin. Ici, dès la première page, le lecteur pose le pied sur une plaque de neige qui se dérobe et il ne retrouve ses esprits qu’une fois arrivé en bas de la pente, 180 pages plus tard.

L’histoire que nous conte l'auteur est celle de Ferya, une solide guerrière renommée et de Gulgoren, un enfant de dix ans qui l’accompagne et qui n’est, quant à lui, pas taillé pour une vie aussi dangereuse que celle que mènent les Arctiens. Le lien qui réunit ces deux personnages est l’une des richesses de ce roman. Inédite, ambiguë, imparfaite, plombée d’attentes irréalisées, la relation qui les lie est déstabilisante. On s'attend à des sentiments maternels plus chaleureux de la part de Ferya, des réactions plus enfantines de Gulgoren, mais l’auteur décide de nous proposer autre chose de bien plus intéressant.

Dans ce monde impitoyable qu’est l’Arctique, les sentiments ont difficilement leur place. Le lecteur en fera les frais ; il aura lui aussi de la peine à véritablement s’attacher aux personnages. Ferya est si solide et indépendante qu’en tant que lecteur, on ressent pour elle une admiration distante, comme si elle n’avait pas besoin de notre affection. Les moments d’introspection où elle se harangue et se fustige elle-même sans ménagement confirment cette impression. Quant à Gulgoren, cet enfant un peu froid et trop mûr pour son âge n’attire pas non plus notre sympathie. Le narrateur opte peu pour le point de vue interne de l’enfant, ce qui garde le lecteur à distance. En fin de compte, l’auteur plonge son lecteur dans ce monde individualiste et rigoureux de l’Arctique à travers son expérience même de la lecture. Celui qui rêve de sentiments chaleureux ira se chercher une couverture !

Abordons à présent le véritable point fort de l’auteur : les scènes d’action. Les protagonistes sont lancés dans une course poursuite effrénée qui s’étend sur les trois quarts de l’histoire, ne ménageant que peu de répit aux personnages et au lecteur pour reprendre leur souffle. Selon la volonté de l’auteur, le roman est court et haletant ; il fend l’air tout droit comme une flèche qui se fiche au centre de sa cible dans un final épique et grandiose. Fabrice Pittet excelle dans les descriptions de scènes de batailles sanglantes qu’il décrit avec moult détails peu ragoutants. Sa créativité se révèle autant dans les descriptions de l’univers propre au récit que dans l’invention de créatures incroyables, comme ces larves de mantes qui creusent des pièges dans la glace et attendent leurs proies (animales et humaines) au fond du trou, leur gueule béante prête à les happer.

Ce récit, pensé au départ — selon l’auteur lui-même — comme un mini-roman, s’est développé en un roman court qui va droit au but. La narration, sous la forme d’une traque sans relâche qui donne l’impression de ne pas en finir, peut créer chez le lecteur un sentiment d’acharnement induisant une certaine lassitude qui n’est pas sans rappeler celle des protagonistes de l’histoire. Si l’on regrette l’absence de quelques trames externes supplémentaires qui enrichiraient l’histoire, on ne peut nier qu’elles en dilueraient immanquablement l’intrigue.

Dans « De sang et de froid », Fabrice Pittet malmène son lecteur autant qu’il malmène ses personnages. Cette approche sans concession implique de la part de l’auteur un talent et un culot qu’on lui reconnaît volontiers.

Amateurs de fantasy d’action, chaussez vos bottes à crampons et foncez !

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Les chroniques écarlates

Les chroniques écarlates regroupent 6 mini-romans qui se déroulent dans le monde de l’Etoile. Sans que l’on retrouve les héros d’une histoire à l’autre, des références, des éléments, des peuples de certaines chroniques se retrouvent dans d’autres histoires, créant le réseau d’un ensemble cohérent.

Dans « La Gloire Ecarlate », le lecteur suit le parcours initiatique d’un futur guerrier mercenaire. Le récit se construit comme l’histoire classique d’un jeune guerrier en formation, avec ses cruelles épreuves éliminatoires. Sans jamais ennuyer son lecteur, Fabrice Pittet coule son récit dans un des moules classiques de la fantasy. Mais l’auteur ne va pas se contenter d’utiliser ce carcan, il va le questionner, le chahuter jusqu’à faire apparaître ses failles. Ensuite, il va briser le moule et en jeter les morceaux à son lecteur, comme pour lui dire «tiens, maintenant réfléchis à tout ça ! » On entrevoit ici la patte de Fabrice Pittet : il ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs. Une expérience déroutante menée de main de maître par un auteur doué dans cet exercice.

« Par-delà les ondes » met en scène Elpheen : un habitant de la mer du peuple des bélénides qui souffre d’une déficience et ne peut pas sortir de l’eau, contrairement aux autres membres de son espèce. L’idée est très originale, le milieu est parfaitement décrit, même si quelques passages donnent l’impression de suivre un documentaire sur le monde sous-marin. On a l’impression d’y être, et quand Elpheen manque d’air, on se surprend presque à avoir le souffle court. La frustration due à la déficience est traitée de façon intéressante et la fin est épique. Une lecture envoûtante et prenante.

« Dans son ombre » relate l’histoire plus classique d’un guerrier tiraillé entre ses sentiments et son devoir. Même si le thème se rapproche de la fantasy que j’affectionne habituellement, ce n’est pas dans cet exercice que j’apprécie le plus le style de Fabrice Pittet. Il y décrit pourtant des personnages intéressants. Les rebondissements sont présents, les scènes de bataille chères à l’auteur sont réussies. Comme de coutume, l’auteur utilise un vocabulaire riche et recherché. J’aurais cependant aimé plus de simplicité et de dynamisme dans l’écriture de certaines scènes de combat.

Dans « Les Corbeaux de Mereng », l’auteur nous place en immersion dans un groupe de brigands. Une rencontre va amener leur chef à initier une réflexion sur ses motivations. La nouvelle nous pose question sur les origines du mal, inné ou acquis, à travers une aventure palpitante. Le seul bémol viendrait d’un souci de niveau de langage qui n’est parfois pas assez net entre la narration et les dialogues. Parfois, le langage parlé et naturellement grossier des voleurs se trouve mélangé dans leur bouche au vocabulaire recherché de l’auteur. Un moindre détail dans une nouvelle sinon parfaitement réussie.

L’attrait de la nouvelle « Vous mourrez tous » réside sans conteste dans la construction de son personnage principal : l’anti-héros par excellence. Vieux, faible, alcoolique, couard, démissionnaire, il réunit tous les défauts d’un personnage qu’on adore détester. Fabrice Pittet nous réserve quelques ruses de bataille dont il a le secret, dans un récit plaisant à suivre qui ne figure pas parmi les perles de ce recueil, tout en étant parfaitement conté.

« Le Dernier Bastion » clôture de façon magistrale ce recueil de nouvelles. Fabrice Pittet se livre à un exercice narratif dans lequel il excelle : le récit de bataille, les situations tendues, voire désespérées et les gestes héroïques. Les personnages (les guerriers, donc) sont remarquablement construits. Ils sont tous différents, uniques avec leur personnalité propre et leurs motivations pour se battre. Les adversaires sont effrayants à souhait et les descriptions de combats aptes à provoquer des cauchemars. Au final, un récit poignant et haletant.

La véritable réussite de ce recueil de nouvelles réside dans la diversité des situations présentées. Chaque histoire, chaque personnage est une invention unique et aboutie. On ne s’ennuie pas une seule seconde à la lecture de ces chroniques. C’est un exercice difficile que de plonger le lecteur six fois dans des situations et des décors différents, sans le surcharger d’informations. Mais Fabrice Pittet relève le défi haut la main. L’immersion se fait sans peine dans chaque histoire. On prend plaisir aussi aux clins d’œil et aux références croisées entre les récits. Par exemple, dans « Le dernier bastion » on est soulagé de voir un Radashien parmi les guerriers, parce qu’on a appris de quoi ils sont capables dans « La gloire écarlate ». Ceci donne une unité tout à fait bienvenue à l’ensemble des chroniques.

En résumé, « Les Chroniques Ecarlates », ce sont six beaux moments de lecture d’heroic fantasy.

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Commentaire ajouté par alyrae 2019-04-29T09:19:13+02:00
De sang et de froid

C’est mon premier essai avec Fabrice Pittet qui, lui, n’en est cependant pas à son premier roman. Premier essai également avec Fantasy-Editions dont je ne connais pas les autres titres. La couverture et le résumé m’avaient intéressée, et c’est à l’occasion d’un défi lecture que je me suis lancée dans ce roman.

J’ai beaucoup apprécié la qualité narrative de ce récit, mené sans aucun temps mort. L’écriture de l’auteur est fluide, ciselée sans être surchargée, ce qui assure un confort de lecture parfait. Fabrice Pittet maîtrise les mots, maîtrise son vocabulaire et son sujet, et ça se sent. Aucune fausse note dans le scénario qui se suit avec aisance : on sent le travail mené en amont de ce texte, d’un bout à l’autre de l’histoire. Je n’ai jamais relevé la moindre incohérence ni le moindre oubli dans les informations données. L’auteur retombe parfaitement sur ses pieds entre le début et la fin de son roman, chose que j’ai beaucoup appréciée.

Avec son vocabulaire précis, mais encore une fois pas excessif, Fabrice Pittet nous dépeint parfaitement la vie dans cet Arctique impitoyable, où la moindre faiblesse conduit inéluctablement à la mort. Les rigueurs du froid, le danger lié aux bêtes et aux autres clans, la volonté des dieux nécessitent des habitants forts et courageux – le parallèle avec les Vikings est bien sûr vite fait (et j’adore les Vikings).

Seulement, au-delà de ces qualités indéniables qui font que, d’ordinaire, j’apprécie un roman, celui-ci ne m’a hélas pas séduite. Tout ce qui va suivre est purement personnel alors ne le prenez pas pour argent comptant et lisez ce livre s’il vous tente, car ce qui est vrai pour moi ne le sera peut-être pas pour vous.

Le premier point qui m’a rebutée, ce sont les personnages. Je ne me suis attachée à aucun d’eux. Ils m’ont paru froids, rugueux, rigides, violents, obtus et donc, finalement, plutôt antipathiques. Bizarrement, le passé de Ferya, l’héroïne, m’a paru très travaillé, très intéressant, mais je n’ai pas aimé le personnage lui-même. C’est pourtant une femme forte, courageuse, tout à fait égale aux hommes de son clan… mais non, la mayonnaise n’a pas pris avec elle. Wundrak, guerrier archétypal, et Gulgoren, gamin lisse et sans relief durant 90% du roman, ne m’ont pas non plus séduite. Au final, ce qui pouvait leur arriver m’était plutôt indifférent (un comble quand on lit un roman tel que celui-ci !).

Le rythme m’a également posé problème. Certes, c’est percutant, c’est direct, c’est efficace… mais il me manque des détails, des descriptions, des réflexions profondes… Le roman est volontairement court, et qui dit court dit tranchage nécessaire dans le superflu : autrement dit, pas de fioritures, mais j’aime les fioritures, moi !

Enfin, trop de trop tue le trop : beaucoup trop d’injures à mon goût. Il s’agit sûrement d’une volonté de montrer que ces personnages sont des « bonhommes » et pas des littéraires, mais les bordées de jurons finissent par lasser, surtout quand tous les personnages en profèrent à tout bout de champ.

Au niveau forme du livre, rien à dire : couverture de qualité, zéro coquille, illustration de Michel Borderie au poil. Un vrai plaisir à regarder et à manipuler. Bravo à Fantasy-Editions !

En bref, ce roman a une vraie âme, mais celle-ci n’a pas résonné avec la mienne, hélas. C’est un récit objectivement bon mais pas fait pour moi. Je salue néanmoins le super travail de Fabrice Pittet, que je relirai sûrement avec plaisir pour un autre titre. Si De sang et de froid vous attire, je vous encourage à le lire, car ses qualités vous séduiront très certainement.

https://autresmondes.blog/2019/04/20/de-sang-de-froid/

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Commentaire ajouté par Maya54 2019-05-24T19:49:22+02:00
De sang et de froid

L'auteur ne nous vend pas du rêve, ni de conte édulcoré aux personnages beaux, lisses et intouchables. Il nous offre, au contraire, un récit palpitant dans lequel la réalité glaciale broie les hommes et les amène à commettre les pires horreurs.

De Sang et de Froid est un roman sanglant, l'auteur use et abuse de l'hémoglobine car le contexte s'y prête parfaitement. Fabrice Pittet nous fait découvrir les Arctiens, et plus précisément la tribu des Crânes de fer, un peuple barbare aux mœurs brutales qui reflètent tout simplement leurs conditions de vie. Ils sont en permanence sur le qui-vive, la force et la robustesse priment sur tout le reste. On évolue donc dans une atmosphère sombre et violente où survivre est le seul objectif.

Ferya et ses acolytes sont des anti-héros, des personnages au sale caractère et au langage grossier. Ils en bavent et on souffre avec eux, ce qui les rend encore plus attachants que des héros ordinaires. Ils sont authentiques et selon les circonstances on aimerait tantôt les assommer, tantôt les protéger.

J'ai bien aimé Ferya et Wundrak, pas dès le début bien sûr, mais petit à petit j'ai compris leurs codes et leurs raisonnements.

Ferya est un personnage complexe contrairement aux apparences. C'est une guerrière dans l'âme mais aussi une femme, une forte tête. Ses démons du passé la rongent, elle en devient touchante. Pour Wundrak, je vous laisse le soin de le déchiffrer par vous-même.

Concernant Gulgoren, c'est différent, il reste une sorte de personnage secondaire et insondable jusqu'au dénouement. Le final lui offre une autre dimension très intéressante.

De Sang et de Froid est un récit intense, une vraie chasse à l'homme où l'action est présente à chaque instant. Il y a peu de temps morts et les personnages sont toujours en mouvement. À croire que l'auteur a tout orchestré pour inciter le lecteur à ne pas lâcher le livre avant la fin.

Son livre précédent, Masango, avait été un véritable coup de cœur pour moi. Fabrice Pittet avait donné vie à un personnage à la psychologie très développée qui possédait une sagesse particulière liée à sa captivité. On était dans la réflexion et l'émotion, tout en retenue. Ici, on est plutôt dans l'action. Ça déménage du début à la fin et les personnages sont brut de décoffrage.

Encore une fois c'est une belle lecture même si j'aurais aimé que l'auteur s'étende un peu plus sur certains détails ou sur certaines personnes afin d'étoffer l'histoire. Je ne regrette absolument pas mon achat.

On est dans un registre Dark Fantasy alors il faut vous attendre à être surpris par quelques scènes. N'hésitez pas à découvrir Fabrice Pittet, vous ne serez pas déçu.

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Commentaire ajouté par Wyndon 2020-08-18T19:27:12+02:00
De sang et de froid

Un très bon roman. Malgré le fait que ce ne soit pas le genre de livre que j'ai l'habitude de lire, ce fut une très belle découverte. Une très bonne histoire avec des personnages attachants et intéressants... Je recommande.

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Crocs & Alambics (Anthologie)

Merci à Crin de Chimère pour ce nouveau service presse. Leur première anthologie de science fiction regroupant onze petits génies de l’écriture et pas des moindre.

Au programme Moonshine, Sangpiternel, Caris et Cagon, Partie de chasse, Où est le monstre, La plus belle des réussites, cauchemar organiques, Ad Monstrum et un bonus Xoth.

Je me suis jetée sur ma lecture dès la réception et je ne suis pas déçue. Bon comme tout les collectifs, il y a de coup de cœur, merci Alexandre Fritz Karol et d’autres avec lesquels j’ai eu plus de mal. Il en faut bien pour tous les goûts mais chacune a une touche d’horreur : que ce soit avec des créatures, des cauchemars, des extra-terrestre ou autre… oh oui, ils ont beaucoup d’imagination. Certaines m’ont bluffé, d’autres ont été survolé, comme Moonshine.

J’ai adoré voir la plume de chaque auteur prendre vie et me régale de leurs mots et histoire… Ils ont réussi à me captiver chacun à leur façon. Et le bonus, un vrai régale, totalement différentes des autres mais tellement addictive…

Au final, malgré quelques affinités avec certaines et pas d’autres. Crocs et alambics est une découverte, que ce soit sur les histoires ou les auteurs. Les plumes sont agréables et les univers lol. Surtout à ne pas manquer !!!

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Commentaire ajouté par Lildrille 2021-04-13T19:51:07+02:00
Mémoires d'Exoterre

Mémoires d’Exoterres regroupe cinq nouvelles, des récits courts qui nous emmènent chacun dans un univers très différent. Fantaisie sombre, anticipation touchante, féerie orientale, science-fiction d’épouvante… Les histoires épatent par leurs personnages hauts en couleur, leurs aventures captivantes et une plume sublime qui charme inexorablement.

Chaque récit nous embarque avec lui. L’auteur parvient à nous happer en quelques mots bien placés, en quelques descriptions adroites qui fascinent. Les univers dépeints innovent dans leur ambiance et complexité, dans leur atmosphère à la fois magique et ténébreuse, entre espoir et fin, lumière et obscurité. Les héros nous livrent leurs émotions, leurs craintes et espérances. Malgré tous les drames qu’ils subissent, ils n’abandonnent pas, ils ne se soumettent jamais. Leur force devient la nôtre. Leur courage devient le nôtre. L’auteur nous procure vigueur et combattivité pour accepter qui l’on est, d’où l’on vient et ce que l’avenir nous réserve.

Les nouvelles comportent peu de personnages et peu d’intrigues entremêlées. Pourtant, Mémoires d’Exoterres reste un ouvrage fascinant, qui marque et ne laisse pas indifférent. Chaque récit, finement ficelé, rend un hommage florissant à l’imaginaire et à notre humanité.

Comme les deux doigts de la main

Comme les deux doigts de la main perturbe par son parti pris et la dimension de ses deux héros. Malgré cela, le texte délivre des messages de fraternité, d’amitié, et d’amour poignants, ainsi qu’une vision d’une Terre futuriste engageante, malgré de nombreux défauts.

Le lecteur s’attache vite aux deux héros, l’un plus immature que l’autre, l’autre plus ravageur que son partenaire. Très différents, et en même temps très proches, ils nous marquent par leur grandeur d’âme et leur courage.

La fin nous laisse cependant sur notre faim ; elle constitue certainement la moins époustouflante, la moins étonnante de toutes, même si elle ferme l’arc narratif avec douceur et positivité.

Petite chose

Petite chose se déroule dans le désert, sous un soleil aride. La nouvelle met en scène une enfant différente des autres, à la peau blanche, que tout un peuple refuse d’accepter, à part son père. Cet homme chaleureux et bienveillant a pardonné à sa fille la mort de sa femme, et ne survit que pour son bien-être. Ce duo atypique et passionnant, émouvant à souhait, nous prend dans ses filets. Malgré les traditions, les dangers et les interdits, ce père n’hésite pas à défier tous ceux qui l’entourent pour que son enfant vive.

Cet amour poignant et sincère prend aux tripes. En plus d’une histoire touchante, le récit dépeint une vie difficile : des créatures menacent les peuples du désert, alors que des traditions ancestrales pèsent sur leurs frêles épaules. Des éléments fantastiques s’invitent pour mieux nous tenir en haleine.

Avant la fin, des rebondissements accélèrent l’histoire ; une montée en tension éprouvante, un cœur qui bat à cent à l’heure, un souffle coupé. Quand le lecteur se croit sauf, les dernières pages lui balancent une claque magistrale.

La chute s’avère réussie, elle retourne même le cerveau. Le récit prend un virage serré et entre dans une nouvelle dimension.

Une petite pépite entre conte oriental, récit initiatique, essai philosophique, et rêve. Une belle leçon d’amour, de justice et de vie.

Le requiem écailleux

Le requiem écailleux explore un futur dramatique pour l’humanité, alors soumise aux attaques incessantes de peuples ailés terrifiants. Le groupe que l’on accompagne, exilé depuis une éternité sur un bout de roche dans l’espace, espère trouver un moyen de sauver l’Homme, coûte que coûte. Ce besoin alarmant, essentiel, englobe l’histoire, apportant de la tension et du suspense.

La nouvelle nous présente ces prétendus sauveurs avec brio, tout en nous expliquant l’évolution de la Terre et de ses habitants au fil du temps, ainsi que celle du lieu étrange où le vaisseau de nos héros a malencontreusement atterri. Armés de combinaisons et de casques, ils vont parcourir l’endroit, terrassé des monstres étrangement familiers, et suivre les instructions d’un Protocole ancien aux paroles obscures, dont plus personne ne comprend vraiment l’objet. Avec le temps et les effets néfastes des voyages dans l’espace, les exilés peinent à se rappeler leur passé.

Le requiem écailleux représente un texte poignant, agrémenté de sacrifices courageux, de découvertes incroyables et empli d’une fraternité émouvante. La chute géniale, inattendue et pleine de poésie, mais également féroce et animale, nous anime d’une force nouvelle.

Mort à la lune

Mort à la lune se déroule dans un univers indescriptible, où les Anges et les pires atrocités se déchirent dans un combat terrifiant. L’atmosphère qui se dégage de ce récit laisse pantois. Magique, sombre, indéfinissable et insaisissable… Elle nous renvoie à tant d’images incompatibles, tant de sensations contradictoires, qu’il semble difficile de la décrire plus avant.

Le héros, un vieil homme bougon, chahuté par la vie et amère avec ses compères, marque les esprits. L’auteur le met en scène à merveille, tout en lui paraît vivace – surtout sa mauvaise humeur. Au fil du récit, le lecteur s’attache à ce personnage atypique, mais si vrai. Sa quête nous transporte, tout comme sa détresse, ses dialogues passionnants avec une Ange, ses combats acharnés et ses découvertes de trésors archaïques.

L’auteur parvient à nous dépeindre un monde incroyable et complexe, au passé brumeux mais assez riche pour nous questionner. La féerie l’emporte, grâce à des paroles nimbées de mystères, une magie palpable, et des images d’une lune éblouissante, d’où proviennent les monstres affreux.

La nouvelle prend son temps, les révélations arrivent chacune leur tour pour nous laisser le loisir de les digérer et de voyager dans cet univers captivant. La gestion du rythme et des informations s’avère savoureuse, tout comme la belle fin, moins étonnante que celle de Petite chose, parce que le récit nous permet de la sentir venir, mais si émouvante et homérique.

Une histoire magnifique, pleine d’espoir et de bonté.

Maman

Maman clôt ce recueil à merveille, telle la cerise sur le gâteau.

Récit ô combien émouvant, Maman nous raconte l’histoire d’une femme déterminée, prête à tout pour que l’humanité perdure à l’envahisseur, un Fungus gigantesque qui empoisonne la Terre. La natalité, en chute libre, livre un combat effroyable contre ce parasite monstrueux qui ne laisse aucune chance à la nature de pousser, à la vie de s’installer. Le décor brisé, fracturé, perdu sous le sable et les semences du Fungus à perte de vue, rappelle des récits postapocalyptiques tragiques.

L’humain ne désespère pas et continue de chercher un moyen d’anéantir cette vermine. Notre héroïne, forte et déterminée, ne lâche rien, quitte à se sacrifier pour que les humains de demain ne connaissent pas une vie aussi triste, démunie de vert extérieur, d’animaux fascinants et d’enfants rieurs.

Une épopée grandiose, des combats acharnés contre un ennemi redoutable, et une lueur au bout du tunnel. Maman épate par sa maîtrise de narration, ces émotions qui nous transpercent, et ces actions relatées avec talent, qui nous propulsent sur une Terre de demain, désolée et meurtrie, pour laquelle, espérons-le, l’humain ne cessera jamais de se battre.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce recueil est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=55401

J'ai mis la note de : 20/20]

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Commentaire ajouté par mathildeidkw 2021-11-22T15:01:08+01:00
Mémoires d'Exoterre

Je n’ai pas souvent lu de nouvelles et, honnêtement, je devrai en lire bien plus, parce que J’ADORE !

Mémoires d’exoterres fait réfléchir et ça, j’aime beaucoup. Ce livre interroge sur des questions de sociétés grâce au fantastique de manière très subtile. En gros, même si les histoires sont courtes, elles nous laissent pleines de questionnement.

Par contre, les débutants dans le fantastique mmmh je ne suis pas sûre que ce livre soit fait pour vous. Oui parce que certes les histoires sont courtes, mais les univers sont très très complexes. Je pense qu’il faut déjà être assez calé dans la littérature fantastique pour pouvoir l’apprécier à sa juste valeur. J’ai d’ailleurs moi-même eu quelques difficultés à me remettre dans ma lecture dû à cette complexité.

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Commentaire ajouté par clara-1551 2023-06-18T11:18:09+02:00
Echos d'Exoterre

Peut-on faire ressortir des messages de vie dans un univers irréel ? À tous ceux qui en douteraient encore ou qui en ont toujours était persuadé, Echos d'Exoterres est fait pour vous.

Le tout nouveau recueil de nouvelles de Fabrice Pittet aux éditions Kadaline, disponible depuis le 5 mai 2023 m’a était envoyé en service presse, que je remercie encore. Il vous ouvre les portes de 5 chemins de vie. Et quels chemins !

Je ressens un message sur le cycle de la vie, les sentiments et les relations. C'est une leçon de vie, sans pour autant en être prise de tête, très humaine, dans un monde fantastique. Un moment de détente qui mêle plein d’émotions différentes avec talent et travail.

C’est donc un grand oui pour passer un moment agréable. Le format marche bien et entre deux grosses lectures, il va vous faire du bien !

Alors, qu’allez-vous faire ? ;)

Chronique complète sur :

https://petitehirondelle.fr/2023/06/17/echos-dexoterres-fabrice-pittet-kadaline/

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Fantasy.éditions.rcl : 2 livres

Hélice Hélas : 2 livres

Format Kindle : 1 livre

Calliope Alsace : 1 livre

Crin de chimère : 1 livre

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