Georges Perec
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Note moyenne : 6.54/10Nombre d'évaluations : 291
2 Citations 169 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Même si le titre ne donne pas très envie, on se laisse facilement entraîner par le récit de ce jeune couple, Sylvie et Jérôme, qui n'ont qu'une seule chose en tête, devenir heureux. C'est alors qu'on les suit dans leur quête à travers de très jolies descriptions, que ce soit des pièces, une ambiance, des objets. Suivre la vie quotidienne d'un jeune couple parisien dans les années 60, est une lecture sans prise de tête et qui se lis d'une traite !
Afficher en entierLe roman sans e est vraiment perturbant mais intéressant dans le cadre de l'expérimentation.
Afficher en entierL'histoire est compréhensible, là n'est pas le problème, mais le style est tout simplement épuisant -et comment pourrait il en être autrement sur un roman complet? C'est une prouesse, une vraie, mais qui aurait dû ne faire qu'un chapitre dans une autre oeuvre. L'histoire de base est assez difficilement résumable, étant donné son côté très baroque (une foule d'histoires imbriquées les unes dans les autres, une écriture foisonnante, jouissive, parfois même un peu prise de tête), mais le livre commence sur la révolte d'une ville entière affamée. Puis nous suivons la souffrance d'Anton Voyl, qui souffre d'un manque de sommeil consistant. Puis il disparaît, et ses amis se mettent à sa recherche, mais leur chemin est truffé de cadavres, de non-dits, de secrets et de disparus.
La lettre "e" est présente partout, même sans l'être. Il y a vingt-cinq chapitres, étant donné qu'il manque le numéro cinq, ou bien le cinquième carton manque, etc. Difficile d'oublier cette absence.
Cette disparition s'apparente à la disparition de l'essentiel : dans l'histoire, il manque la nourriture, le sommeil, la solution, donc l'essentiel. Les titres des chapitres sont accessoires parce qu'ils taisent l'essentiel. Les personnages tournent en rond, et meurent les uns après les autres parce qu'ils sont fondamentalement incapables de comprendre ce qu'est la clé, eux-mêmes vivant dans un monde sans "e". Bizarre mais intéressant.
Afficher en entierC'est un exercice interresant auquel se prête Georges Perec. Dans un court texte, celui-ci se pose en regard extérieur, observateur discret de la place Saint-Sulpice, quelque part à Paris. La peinture du quotidien de la place Saint-Sulpice en 3 jours d'octobre 1974, en mots, voilà le résumé que l'on pourrait donner de Tentative d'épuisement d'un lieu parisien. Une chose que j'ai particulièrement apprécié dans ce livre est le rythme qu'apportait les répétitions. La mélodie des répétitions, des descriptions était, j'ai trouvé, très appréciable et apaisante.
Un livre original que je conseille de lire avec curiosité !
Afficher en entierJ'aime beaucoup Georges Perec pourtant ce livre m'a assez déçu. La partie autobiographique m'a plu tout comme le début de l'histoire à propos de W. Cependant, le roman se concentre vite sur l'île W et ses jeux et ce jusqu'à la fin du livre.
Afficher en entierDeux textes alternent dans le livre. La quête réelle de Pérec au sujet de ses souvenirs d'enfant et celle d'un déserteur fictif qui doit retrouver l'enfant dont on lui a octroyé le nom. Les deux récits se font écho dans les deux derniers chapitres : le lien entre camps de concentration et camps sportifs sur l'île imaginaire de W. C'est un livre qui révèle pas mal d’émotions et de sentiments dans les deux récits : La violence des relations humaines, la domination des uns sur les autres.
Afficher en entierGeorges Perec nous demande ici une gymnastique du cerveau entre les chapitres concernant son autobiographie et ceux de l'île W.
Je n'ai pas accroché à ce récit. En effet, le début me semblait prometteur, pour qu'au final tout change à partir de la seconde partie. Certes, il dénonce ici les atrocités commises lors de la seconde guerre mondiale mais il faut pour cela passer outre ses métaphores des "Jeux Olympiques". Il aurait été préférable, de mon avis, d'aller droit au but.
Enfin, en ce qui concerne son autobiographie, j'ai trouvé cela ennuyant et sans intérêt. Serait-il juste d'appeler cela autobiographie alors qu'il ne cesse de répéter que ses souvenirs ne sont pas fiables?
Afficher en entierJe résumerais volontiers ce livre par une citation: "Ils voulaient jouir de la vie, mais, partout autour d'eux, la jouissance se confondait avec la propriété".
Et encore: "Is étaient enfoncés jusqu'au cou dans un gâteau dont ils n'autraient jamais que les miettes".
Une réflexion profonde sur le sens de la vie, sur les critères de la qualité de vie.
Afficher en entierJe suis passer à côté de ce livre. Certes il est très bien écrit mais je n'ai pas dutout accroché. Il y a beaucoup de description qui m'ont un peu perdu. Ce livre parle d'un thème intéressant, la société de consommation dans les années 60 mais je n'ai pas accroché.
Afficher en entierUne autobiographie très joliment écrite. Quelques longueurs dans le livre mais sinon l'auteur livre ici une double écriture, deux histoires parallèles et l'exercice de style est réussi.
Afficher en entierOn parle de Georges Perec ici :
2018-02-11T10:47:27+01:00
2017-05-03T13:28:18+02:00
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Dédicaces de Georges Perec
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Editeurs
Seuil : 5 livres
Denoël : 4 livres
Zulma : 4 livres
Julliard : 4 livres
Christian Bourgois : 4 livres
LGF - Le Livre de Poche : 4 livres
Gallimard : 4 livres
Hachette Litterature : 3 livres
Biographie
Son père, Icek Peretz (1909-1940), et sa mère, Cyrla Szulewicz (1913-1943), tous deux juifs d'origine polonaise, se marient en 1934. Georges Perec naît le samedi 7 mars 1936 vers 21 h dans une maternité du 19e arrondissement de Paris. Il passera sa petite enfance rue Vilin dans le quartier de Belleville.
Engagé volontaire contre l'Allemagne dans la guerre franco-allemande de 1939, Icek Peretz est mortellement blessé en juin 1940. En 1941, la mère du petit Georges, pour lui sauver la vie, l'expédie à Villard-de-Lans par un train de la Croix-Rouge. Il y sera baptisé et son nom, francisé, deviendra Pérec. Le petit Georges passera là le reste de la guerre avec une partie de sa famille paternelle. Sa mère disparaît en déportation, à Auschwitz, en 1943. Georges retourne à Paris en 1945 où il est adopté par la sœur de son père, Esther, et son mari David Bienenfeld. Leur fille est l’écrivaine Bianca Lamblin.
De 1946 à 1954, il fait ses études à l'école communale de la rue des Bauches (Paris XVIe) avant d'intégrer le lycée Claude-Bernard puis le collège Geoffroy-Saint-Hilaire d'Étampes où il aura pour professeur Jean Duvignaud[2] (avec qui, entre autres, il fondera en 1972 la revue Cause commune). Il entame une psychothérapie avec Françoise Dolto en 1949. En 1954, après une hypokhâgne au Lycée Henri-IV, il commence des études d'histoire qu'il abandonne vite. En 1956, il commence une psychanalyse avec Michel de M'Uzan[3].
De 1958 à 1959, il fait son service militaire à Pau, dans un régiment de parachutistes. En 1960, il se marie avec Paulette Pétras puis il part pour Sfax en Tunisie d'où il revient l'année suivante. Il devient en 1962 documentaliste en neurophysiologie au CNRS. En 1965, il remporte le Prix Renaudot pour Les choses puis, en 1967 il entre à l'Oulipo[4]. Cela marque un point important dans son œuvre littéraire puisque désormais ses textes suivront en général des contraintes de type oulipienne. De plus, Perec est toujours l'auteur emblématique de l'Oulipo. Il est, avec Raymond Queneau et Italo Calvino, l'un des membres de l'Ouvroir dont les ouvrages ont eu le plus de succès[5].
De 1971 à 1975 il fait une psychanalyse avec Jean-Bertrand Pontalis. En 1976 il publie des Mots croisés à un rythme hebdomadaire dans le journal Le Point. En 1978, il publie La Vie mode d'emploi et, suite au succès de cette œuvre, il quitte son emploi au CNRS pour se consacrer entièrement à l’écriture.
Il passe les six dernières années de sa vie avec la cinéaste Catherine Binet dont il produit le film Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz. Il meurt d'un cancer des bronches le 3 mars 1982 à l'hôpital d'Ivry et repose désormais au columbarium du cimetière du Père-Lachaise à Paris[6]. Il y aura de nombreuses publications posthumes de romans et regroupements de textes.
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