Daniel Guérin
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Ma bibliothèque contient déjà d'autres livres concernant la révolution de 1789: dont Robespierre de Marc Bouloiseau, Sieyes de Jean-Denis Bredin et d'autres livres.
Ce livre-ci est de loin le plus complet sur la période critique de 1793 à 1795, une véritable vue d'hélicoptère sur cette période critique.
On y détecte déjà la constitution d'une aile gauche s'opposant à la bourgeoisie toute puissante.
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François Maspéro : 2 livres
Editions La Découverte : 1 livre
les nuits rouges : 1 livre
Syllepse : 1 livre
Biographie
Daniel Guérin (19 mai 1904 à Paris 17e - 14 avril 1988), est un écrivain révolutionnaire français, anticolonialiste, militant de l'émancipation homosexuelle, théoricien du communisme libertaire, historien et critique d'art.
Daniel Guérin est le fils de Marcel Guérin (1873-1948), riche collectionneur et critique d'art. Marcel Guérin est entre autres l'auteur de L’œuvre gravé de Gauguin en 19271.
Daniel Guérin commence à militer dans les années 1930 avec les syndicalistes révolutionnaires de la revue La Révolution prolétarienne de Pierre Monatte. Il s'engage dès ces années dans la lutte contre le colonialisme (Indochine, Liban...).
Au milieu des années 1930, Daniel Guérin rejoint la Gauche Révolutionnaire de Marceau Pivert. C'est alors qu'il croise la destinée exceptionnelle de Simone Weil. Lorsque cette tendance est exclue de la SFIO et crée le Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP), Guérin en devient l'un des responsables. Il se situe à la gauche de ce groupe, et est alors très proche de Trotsky avec lequel il correspond. Après la défaite de 1940, avec Yvan Craipeau, Jean Rous, et Barta (bientôt exclu, il formera ce qui deviendra Lutte ouvrière), il crée le « Comité pour la IVe Internationale » qui diffuse, en parallèle à La Voix de Lénine, L'Étincelle, et de façon également confidentielle. Ils prônent alors le « défaitisme révolutionnaire ».
Guérin s'éloigne peu à peu du marxisme orthodoxe durant la guerre pour se rapprocher de l'anarchisme. Il tente de concilier ces deux tendances en envisageant la formation d'un courant "marxiste libertaire" : à partir de 1959 et de la publication de Jeunesse du socialisme libertaire, il cherche une voie nouvelle dans une synthèse de l'anarchisme et du marxisme. Il plaide pour concilier le meilleur de ces deux systèmes de pensée et publie Pour un marxisme libertaire puis À la recherche d'un communisme libertaire. Il écrit par exemple dans Pour un marxisme libertaire : « La double faillite du réformisme et du stalinisme nous fait un devoir urgent de réconcilier la démocratie prolétarienne et le socialisme, la liberté et la révolution ». Il adhérera cependant au PSU, sans y militer, et en restera membre jusqu'en 1969. Dans une réunion publique à Marseille en 1969 il déclarera parlant du PSOP que c'était « une sorte de PSU ».
Il demeurera un acteur de la vie politique, notamment engagé dans le soutien à la révolution algérienne. Guérin tentera également beaucoup pour la difficile intégration par le mouvement ouvrier de la question homosexuelle.
En 1971 il rejoint l'Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA).
Puis, de 1979 à sa mort en 1988, il est militant de l'Union des travailleurs communistes libertaires, organisation dont est héritière l'actuelle Alternative libertaire.
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