Nathan Filer
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Note moyenne : 7.68/10Nombre d'évaluations : 40
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Les derniers commentaires sur ses livres
Ce roman est déroutant et dérangeant puisque nous sommes en train de "lire" le journal de Matthew, schizophrène qui a perdu son frère il y a des années de cela. Plonger comme ça dans son quotidien nous permet de mieux comprendre cette maladie, de mieux appréhender celle-ci. C'était un concept intéressant, une lecture sympa mais pas le livre de l'année. Je dois cependant avouer que le récit est addictif, on a envie de savoir ce qu'il va se passer, ce qui se trame dans la tête de Matthew. En résumé c'est un livre intéressant sur cette maladie.
Afficher en entierLe livre est deroutant, mais c'est tout à fait normal puisque nous sommes dans la tête de Matt, completement derouté par ce qu'il se passe dans son crane. C'est une maladie tres dure, j'ai acheté ce bouquin car j'ai une connaissance atteint de cette maladie du serpent comme dit le narrateur, on retrouve des comportements, des reflexions... Ce livre est dur et doux à la fois, la façon dont Matthiew relate sa vie est compliquée et simple a la fois... Interessante lecture.
Afficher en entierLa construction du roman est particulière. J'ai été un peu perdue au début, je n'arrivais pas à trouver le fil de l'histoire, puis tout prend sens, et c'est une super réussite. Une lecture qui ne laisse pas indifférent.
Afficher en entierBon livre, mais la construction du récit est très particulière, je me suis un peu perdue.
Afficher en entierL'histoire est plutôt bien mais le style d'écriture est un peu trop brouillons . Les personnage sont touchant. Un livre intéressant sur la schizophrénie. Mais je n'ai pas vraiment accrochée .
Afficher en entierUn livre dans un livre!
Bien que j'aie lu la quatrième de couverture au moment de me le procurer, je n'ai pas renouvelé l'expérience au moment d'entamer ma lecture. Du coup, je ne savais plus trop ce qui m'attendait dans les pages à venir (par contre, je trouvais la couverture toujours aussi sublime qu'au moment où je l'ai vu pour la première fois).
Si, au fil de ma lecture, je me suis mise à me questionner à savoir si le roman me plaisait ou non… j'ai tout de même poursuivi ma lecture car un petit je ne sais quoi captait mon intérêt. Plus j'y réfléchis et plus je me dis que c'est ce mystère constant qui plane au sujet de la mort du frère de Matthew. On ne saura qu'à la toute fin ce qu'il lui est arrivé et quel rôle notre narrateur y a joué. Parce qu'au fur et à mesure des délires psychotiques et des internements du jeune homme… on se laisse prendre rapidement à émettre toutes sortes d'hypothèses.
J'ai bien apprécié la façon dont le récit nous est apporté, soit par la rédaction d'un roman par Matthew, jeune homme schizophrène de 19 ans. Qu'est-ce qui a engendré sa maladie mentale ? Tout porte à croire que ce soit la perte tragique de son frère aîné.
Malheureusement, le fait que j'ai lu tout récemment le livre Un jour, j'ai porté le monde : ma traversée de la schizophrénie m'a empêché d'apprécier ma lecture à sa juste valeur. Étant portée à les comparer, je trouvais alors que Contrecoups n'abordait pas assez la maladie en profondeur.
Malgré ce petit bémol, je suis heureuse de m'être résignée à poursuive ma lecture puisque le dernier quart du roman (et particulièrement la fin émouvante) est une récompense en soi.
Afficher en entierLe principal point positif à ce roman est qu’il dédramatise la schizophrénie qui reste finalement une maladie assez méconnue et dont beaucoup de gens ont peur. Ici, on se rend compte que Matthew est bien plus dangereux pour lui-même que pour les autres. Il est par moment obnubilé par ses hallucinations, persécuté par le monde qui l’entoure, victime de sautes d’humeur, assez désorganisé dans sa façon de penser. Et encore, on sent bien qu’il n’en est qu’au début de la maladie. Sachez aussi que Nathan Filer, l’auteur, a été infirmier en psychiatrie pendant 10 ans, il maîtrise donc très bien son sujet.
Un livre intéressant mais qui ne correspond pas à ce que j’aime habituellement. J’en tire quelque chose d’utile mais pas vraiment de plaisir. Si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur la schizophrénie, ce livre peut vraiment vous apporter des éléments de réponses et cela de façon romancée. De même, il apporte réellement des éléments important à tout soignant concernant la prise en soins de nos patients et un moyen d’améliorer nos pratiques.
Afficher en entierJe pense que ce n’est plus un secret pour personne : les maladies psychiques m’intéressent beaucoup et je dévore les livres traitant de ce sujet. Fort heureusement pour moi, ce type de roman est « à la mode » en ce moment, ce qui me permet de trouver assez facilement mon bonheur lorsqu’il me vient l’envie de quitter les mondes imaginaires le temps d’une lecture. J’ai acheté ce livre les yeux fermés : une couverture fascinante, un résumé intriguant, des avis enthousiastes … au premier abord, tous les éléments semblaient présents pour que ce livre rejoigne la liste des coups de cœur de l’année. Malheureusement, en dépit des nombreuses qualités de ce roman, il n’a pas réussi à faire vibrer mon petit cœur autant que je l’espérais, et je ressors de cette lecture plutôt déçue. Une bonne lecture, mais sans plus …
Pour se réconcilier avec son passé et se donner une chance d’accueillir plus sereinement l’avenir, Matthew écrit. Il écrit la mort de son frère il y a une dizaine d’années, il écrit les années de scolarisation à domicile sous la surveillance inquiète de sa mère, il écrit le quotidien aussi absurde que répétitif au cœur de l’unité psychiatrique … Il écrit la maladie, qui détruit progressivement le mur déjà fragile entre les rêves et la réalité. Sur la vieille machine à écrite offerte par sa grand-mère ou sur l’ordinateur du centre de suivi psychologique, Matthew écrit pour se défaire des souvenirs. Et peut-être, ainsi, faire un pas de plus vers une vie un peu plus « normale », moins « hospitalisée » …
Il n’y a pas à dire, cette histoire avait du potentiel. A mes yeux, le point le plus positif est indéniablement la justesse avec laquelle l’auteur évoque cette maladie ... sans vraiment l’évoquer. Pas une seule fois il nous est expliqué que « tel schéma de pensée est typique de la schizophrénie » ou encore moins « tel événement est une hallucination, tel autre s’est véritablement passé ». Non. L’auteur se contente de nous livrer les réflexions de Matthew, telles qu’elles viennent, sans rien y ajouter. Le passé, le présent, le futur même peut-être, se mélangent allègrement, se complètent, se combinent. Les pensées fusent, vivaces et insaisissables, Matthew passe du coq à l’âne en quelques lignes à peine, il se répète et se contredit parfois … Si cela semble avoir été très déstabilisant pour beaucoup de lecteurs, je dois avouer ne pas avoir été plus perturbée que cela : ayant moi-même un esprit terriblement agité qui ne sait jamais s’arrêter de penser et qui passe d’un sujet à l’autre de façon assez anarchique, je me suis sentie parfaitement à l’aise avec cette narration assez spéciale.
Mais cette plume si particulière et si proche de ma propre façon de penser ne m’a pas suffi pour me plonger véritablement dans ma lecture. Pour tout avouer, j’avais le sentiment d’être trompée sur la marchandise : certes, en lisant ce « journal intime », on sent très bien que Matthew a des difficultés psychologiques, mais les traits spécifiques à la schizophrénie n’étaient pas suffisamment visibles à mes yeux. A vrai dire, hormis une ou deux allusions précises ci et là, on pourrait très bien considérer que Matthew est atteint d’un trouble psychique pas forcément précisément diagnostiqué, comme c’est le cas pour de très nombreuses personnes souffrant de ce type de maladies. Cependant, j’aurai très bien pu faire abstraction de ce détail si le roman en lui-même m’avait particulièrement captivée. Ce qui n’a pas été le cas. Et le pire, c’est que je n’arrive pas véritablement à mettre le doigt sur ce qui m’a tellement dérangée. L’auteur n’a juste pas réussi à m’aspirer totalement dans son histoire, j’avais le sentiment de tout observer derrière une vitre sans avoir la possibilité de me plonger réellement aux côtés de personnages. Là où j’aurai voulu ressentir une vraie proximité avec Matthew, qui pourtant me ressemble sur bien des points de vue, il n’y avait qu’une distance douloureuse et dérangeante …
Objectivement, je pense que c’est un bon livre, avec des personnages intéressants, une narration originale mais vraiment surprenante, un humour sarcastique qui me plait bien, une description plutôt fidèle des milieux hospitaliers psychiatriques … mais je n’ai pas réussi à y trouver mon compte, tout simplement. Peut-être que j’en attendais un peu trop, que j’espérais un coup de cœur monumental, pour finalement me retrouver avec un récit certes intéressant mais pas exceptionnel. En résumé, une bonne lecture, mais pas une excellente. Un livre que je prendrais sans doute plaisir à redécouvrir dans quelques années, lorsque le souvenir se sera quelque peu estompé, mais que je ne relirais pas très régulièrement comme je peux le faire avec mes romans-coups de cœur. Une petite déception, certes, mais un bon livre tout de même.
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.fr/2016/12/contrecoups-nathan-filer.html
Afficher en entierMe plonger dans les pages de Contrecoups, c'était prendre le risque complexe de me mettre dans la peau d'une personne souffrant de cette maladie si mystérieuse mais ô combien flippante qu'est la schizophrénie. Je n'y connais pas grand chose à ce mal intérieur mais ce que j'en sais m'interpelle profondément et me fait peur. Certainement parce que cette maladie se laisse si mal appréhender, parce qu'elle se manifeste de manières si diverses, parce qu'elle agite nos croyances bien-pensantes et surtout parce qu'elle remet en question ma définition bien ancrée de la normalité.
Qu'est-ce qui est de normal ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ?
Qu'est-ce qui est dangereux, pour le malade, pour son entourage, pour la société ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? Qu'est-ce qui me dérange dans certains actes, mots et attitudes ? Qu'est-ce qui fait que c'est si compliqué d'avoir une relation simple avec mon amie souffrant de ce mal ?
Contrecoups est un roman. Et heureusement !!! Car cela m'a permis - au début du moins - de prendre une certaine distance avec les faits racontés. Mais c'est surtout un roman écrit à la première personne. Matthew, 19 ans, me partage sa vie, ses émotions, ses questionnements, ses désirs, ses incompréhensions, ses malaises, sa famille, son environnement... Et il m'entraîne à sa suite, mélangeant les époques, les souvenirs, les rencontres, les événements au point de me perdre, de me prendre avec lui dans sa tête où tout se mêle de manière si particulière, si singulière. C'est ce qui fait que je ressors complètement chamboulée et émue de cette lecture. Je voulais rester extérieure au récit et je me suis retrouvée impliquée comme rarement.
Et j'ai eu l'impression, l'espace de ces quelques centaines de pages, de regarder le monde avec les yeux de ce jeune malade. Sa souffrance et celle de ses proches m'a prise aux tripes. Les frontières de l'humanité se sont élargies et m'ont offert de nouveaux horizons. Au moment de refermer ce roman, je sais que je ne suis plus tout à fait la même. J'ai appris. J'ai fait tomber certaines résistances. J'ai grandi. J'ai mûri.
Un premier roman exceptionnel dont la lecture restera longtemps gravée en moi.
Afficher en entierÇa m'a pris très longtemps pour finir ce livre mais au final j'ai beaucoup aimé la dernière partie de l'histoire.
C'est beau, j'en ai versé des larmes mais j'en ressors contente, tout en étant déçue que le livre ne m'aie pas envoûté un peu plus tôt.
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