Jean Hanff Korelitz

Vous connaissez l’expression qui dit que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés ?

Eh bien vous mettez cette expression à la sauce psy ayant une spécialisation dans les couples, et vous avez un élément du livre.

Grace pensait connaît l’homme avec qui elle a fait sa vie, mais va se rendre compte qu’il n’est pas du tout cette personne, au contraire.

Grâce aux divers flashbacks, nous en savons plus sur ce passé qui les a uni, nous voyageons entre passé et présent, nous assistons a beaucoup de choses et nous comprenons en même temps que Grace qui est son mari.

Je classerais ce livre dans les thrillers psychologiques, et bien que je suis une lectrice de thriller, j’ai parfois eu un peu de mal du fait que je l’ai trouvé plus tourné sur la psychologie que le côté thriller.

L’ensemble est cohérent et suit une ligne logique, et si je n’avais pas eu ce petit souci avec la psychologie, j’airais certainement apprécié beaucoup plus ma lecture. Néanmoins, l’histoire est très bien écrite, l’auteur n’a pas fait de faux pas. C’est simplement moi qui n’ai pas su apprécier ce livre à sa juste valeur.

Les Premières Impressions est un thriller de Jean Hanff Korelitz, basé surtout sur la psychologie. En effet, le personnage principal, Grace, est une thérapeute spécialisée dans les problèmes de couples, et on suit son état lorsqu'elle découvre que son mari n'était pas celui qu'elle pensait. Toute sa vie est alors remise en question.

Alors, j'ai eu un peu de mal au début car la première partie est très très longue. Elle paraît vraiment sans intérêt. Mais au final, avec du recul, je trouve que ça a permis de mieux connaître Grace et de voir ainsi son évolution à travers le roman.

Sinon, la psychologie des personnages est poussée, ce qui les rend intéressants. Même si au final on ne comprend toujours pas celle du mari de Grace, Jonathan, ça fait partie de la morale. J'ai bien aimé le voyage entre le présent et le passé par les flashbacks, ce qui permet de faire le contraste entre l'avant/après la révélation de la personnalité de Jonathan.

Et pour finir, ce qui m'a vraiment dérangé c'est les parenthèses(je déteste ça, je trouve que ça coupe complètement dans la lecture), mais après ça reste une question de goût.

Les Premières Impressions reste tout de même un bon roman, très bien construit, et même si les tensions peuvent manquer à certains, l'aspect psychologique peut largement les remplacer.

J'ai dû me faire violence pour ne pas abandonner cette lecture! Beaucoup trop de détails sans importance, des pages entières pour nous décrire...rien ou en tous cas rien d'utile à l'histoire. Passé la moitié ça va un peu mieux mais je m'attendais vraiment à mieux.

J'avais adoré la série "The undoing" qui a été inspirée par ce roman. J'ai donc sauté sur le roman peu après avoir vu la série, car j'avais beaucoup aimé lire "Les apparences" de Flynn après avoir vu "Gone girl", le film qui avait été inspiré par ce roman-là...

Or, j'ai vraiment été déçue. La série est mille fois meilleure que le roman. Dans le roman, aucun suspense, presque aucun rebondissement. La psychologie des personnages n'est même pas forcément plus fouillée que dans la série. Je vous conseille ainsi de ne pas perdre votre temps à lire cet ouvrage si vous avez vu "The undoing". Et si vous ne l'avez pas vue, regardez-la, ça en vaut vraiment la peine...

Un très bon livre qui se concentre sur les sentiments de la famille "du tueur". C'est très bien écrit, on est plongé dans les méandres de la pensée de cette femme. Son aveuglement volontaire sur sa situation, rend l'atrocité de ce qu'elle vie presque tangible.

J'ai plutôt bien aimé ce livre. Beaucoup plus que ce à quoi je m'attendais.

C'est sûr que si on s'attend à un récit haletant, on va être déçu, mais si on est plus intéressé par les sentiments des personnages, alors on va y trouver son bonheur.

J'ai beaucoup aimé le développement de Grace, on lit carrément tout le cheminement de sa pensée par moment, même ce qui est insignifiant. C'est ce qui m'a plu. On sait évidement le plus gros de ce qui va se passer, même si on a quelque surprises, mais ce n'est pas gênant.

Ça aura été une bonne surprise.

Read it in English

C'est un peu au ralenti que l'histoire démarre. L'autrice, en effet, prend son temps pour tout mettre en place. On peut trouver ça un peu "longuet" sur le moment mais quand on connaît la suite, on comprend que c'était indispensable pour le déroulement de l'histoire. Cette dernière s'accélère d'ailleurs dès la troisième partie, soit au bout d'une petite centaine de pages, et c'est vraiment à partir de là que je n'ai plus réussi à décrocher.

Je ne dirai rien sur le contenu de l'histoire, au risque d'en dévoiler certaines subtilités. La quatrième de couverture en dit d'ailleurs bien assez.

Je peux, en revanche, signaler que Jean Hanff Korelitz manipule le lecteur aussi bien qu'elle l'a fait avec Jake, son personnage principal. L'intrigue est superbement bien menée, le suspense est à son comble. Les extraits du roman de Jake, "Réplique", tombent à point nommé pour nous pousser à poursuivre la lecture. Le tout est agréablement bien écrit, dans un style clair et fluide.

Je n'ai compris la "vérité" alors qu'il ne me restait que 30 pages à lire, à peine juste avant que Jake lui-même la comprenne. J'admets être tombée dans le même piège que lui... Il faut dire que l'intrigue, au même titre que celle de "Réplique", est inhabituelle, surprenante et saisissante.

Un thriller psychologique remarquable au dénouement coup-de-poing épatant !

Coup de cœur incontestable !

[Lu dans le cadre de la Masse Critique Privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Le Cherche Midi pour cette découverte époustouflante.]

Thriller psychologique d’envergure, le Piège offre une intrigue machiavélique captivante : un très bon roman, même si…

Jacob Finch Bonner a connu le succès comme romancier avant de retomber dans l’anonymat. Il subvient désormais à ses besoins en enseignant l’écriture dans une université du Vermont. Un jour, Evan, jeune étudiant arrogant lui révèle son projet d’écriture. Il s’agit sans aucun doute d’une intrigue prodigieuse, assurée de devenir un best-seller. Les années passent sans que ce roman ne voit le jour, Jacob apprend alors qu’Evan est décédé accidentellement seulement deux mois après leur rencontre. Le roman espéré n’a donc jamais vu le jour. Jacob décide alors de se servir de cette idée épatante pour écrire son prochain roman. Il triomphe : interview, dédicaces, plateaux télé, l’auteur renoue enfin avec le succès. C’est au plus haut de sa gloire qu’il reçoit un mail anonyme : quelqu’un l’accuse d’être un voleur.

Le cauchemar de tout auteur : être accusé de plagiat! Le personnage principal est entrainé dans une spirale de mensonges, d’angoisse, de culpabilité : la gloire a un prix, Jacob « Finch » Bonner le découvre à ses dépends. J.H Korelitz prend le temps d’installer un climat anxiogène, avant d’entrer véritablement dans l’action, et que Jacob réagisse véritablement. Sa réaction première devant les messages anonymes qu’il reçoit via sa messagerie et surtout les réseaux sociaux visibles de tous, est de se taire, de ne pas réagir, on le comprend car ce genre de harcèlement est l’apanage de nombres d’auteurs célèbres (cas avérés à l’appui). J’ai apprécié cette « mise en condition » qui implique une certaine lenteur, je me suis laissée emporter par le récit de vie de Jacob car le style de l’auteure est prenant, son écriture m’évoque celle de Stephen King, faite de digressions tout en restant très fluide.

Lorsque Jacob réagit enfin et se met en quête de son harceleur, le rythme s’accélère mais le récit devient un peu plus confus. Les chapitres alternent entre la vie réelle et la quête de Jacob et le livre qu’il a écrit mettant en scène les deux protagonistes. Lorsque ces deux univers se rencontrent (je reste volontairement obscure afin de ne pas dévoiler l’intrigue), j’ai trouvé que le récit manquait parfois de clarté. Néanmoins, et c’est là le comble, j’ai deviné le dénouement beaucoup trop tôt, et je suis incapable de dire ce qui m’a mis la puce à l’oreille : ai-je lu entre les lignes, y avait-il un élément porteur d’une indication superflue, ou ai-je juste eu un pressentiment, une intuition qui ne m’a pas quittée? Bref je ne sais si je dois être heureuse de ma perspicacité ou déçue : je n’ai pas eu la surprise du dénouement, toutefois j’ai apprécié les explications finales, ainsi que l’intensité des derniers chapitres.

A l’issue de ma lecture, mon impression sur ce thriller psychologique reste vraiment positive car j’ai apprécié l’histoire personnelle de ce romancier, le contexte dans lequel il évolue et surtout le style agréable de J.H Korelitz dont je retiens le nom… Je remercie chaleureusement Babelio pour l’envoi de ce roman dans le cadre d’une opération Masse Critique.