Stéphane Tamaillon

Un Londres parallèle, mêlant humains et Grouillants Spoiler(cliquez pour révéler)(sorte de mutants possédant parfois des pouvoirs magiques) sur fond d'intolérance. L'intérêt de ce livre c'est le mélange de réalisme et de fantastique, il vous plonge aussi dans l'univers littéraire, Spoiler(cliquez pour révéler)vous découvrirez ainsi, le Dr Jekkyll, Sherlock Holmes, Frankestein... Pourquoi n'y adhérerions nous pas parce que c'est un univers très sombre et très gore. L'écriture est simple, agréable, le scénario est très bien rythmé, les personnages intéressants, il y a donc beaucoup de points très positifs dans ce roman ce qui fait que certains ne pourront se passer de cet univers où ils plongeront avec délectation.

Dans un paysage entre science-fiction et fantasy, l'auteur a réussit à donner vie à un personnage truculent, cousin germain de Sherlock Homes, Hector Krine. Détective qui se retrouve face à un crime atroce qui l'émeut particulièrement : une enquête bien menée et des personnages consistants. Si l'intrigue semble parfois un peu partir dans tous les sens, l'auteur réussit toutefois a retomber sur ses pattes. L'ensemble est rythmé et l'utilisation qui a été faite des personnages littéraires est intéressante et ludique. Le ton est donné dès les premières pages, avec un prologue sombre et angoissant, Spoiler(cliquez pour révéler)on comprend tout de suite que l'on vient de mettre les pieds dans un traquenard.

Stéphane Tamaillon nous revient avec une aventure inédite sombre et palpitante dans ce Londres toujours visité de ces créatures de la nuit plus étonnantes encore que les personnages ténébreux notoires en résidence, Jack l'éventreur et Mister Hyde pour ne citer qu'eux.

Au travers d'une nouvelle aventure, il continue de s'amuser avec la nombreux mythes de la littérature du fantastique, les faisant intervenir comme des acteurs ordinaires de sa réalité ou jouant d'allusions et de clins d’œil à l'intention du lecteur. Ce deuxième opus est plus sombre que le premier, mais également plus riche : diverses intrigues se croisent, se rejoignent, l'auteur colle au plus près du Londres victorien dans un style toujours dynamique. L'auteur réemploie des éléments de l'épouvante moult fois exploités par ses pairs et arrive, malgré tout, à nous surprendre, tout en faisant la part belle à l'action et en prenant le temps d'approfondir ses personnages. Le tout est truffé de détails et d'anecdotes véridiques.

L'écriture de ce tome n'est pas aussi descriptive dans la noirceur suggérée et révèle une certaine fantaisie même distillée par petites touches. Les adolescents pourront le dévorer et le prêter aux parents. La petite anecdote concernant l'affaire du crime crapuleux, remise au gout du jour, ne manquera pas d'amuser le lectorat.

Bon frisson !!!!!!

Le postulat de départ est très simple, des jeunes qui mènent une enquête dans leur école, on en a vu des centaines. Mais l'univers Sherlockien est vraiment très agréable et les références sont nombreuses tout en restant simple à comprendre pour des jeunes ados. Et malgré le style de l'auteur simple (surement le seul point négatif qu je lui trouve), on se laisse rapidement prendre au jeu du livre en tentant de résoudre l'enquête en même temps que les héros, comme le ferait Holmes. Même si au final, il est très facile pour un adulte ou un habitué aux énigmes à la "Sherlock Holmes" de deviner les révélations du romans, on prend tout de même énormément de plaisir a découvrir tout les secrets de l'école de Comte-de-Phénix. Une incroyable perle !

L'univers de l'auteur est vraiment intéressant. On retrouve des éléments de l'univers de Sherlock Holmes et on s'attache à ce groupe d'ami qui enquête sur les disparitions. On se laisse tout de même prendre au jeu et l'intrigue est bien menée.

De suite, je peux vous dire que ce roman est très facile à lire. Il est dédié à un public très jeune et pour cause les personnages qui sont inclus dans cette histoire ont 13 ans. Une lecture très rapide donc car l'intrigue que l'on nous présente est très légère. La résolution de l'énigme se fait en quelques chapitres et l'on devine facilement qui est le personnage à l'issue de tout cela. Il y a un petit côté paranormal qui n'est pas toujours facile à suivre par contre. 

http://magrandelibrairie.over-blog.com/2017/11/la-team-sherlock-tome-1-le-mystere-moriarty.html

Un très bon roman jeunesse.

L'intrigue est vraiment prenante et l'univers est beaucoup mieux construit et travaillé que certains romans pour adultes que j'ai pu lire.

Les personnages sont très attachants et les quelques touches d'humour les rendent d'autant plus réalistes.

En revanche, j'ai eu un peu du mal avec le vocabulaire utilisé à certains endroits. C'est très bien écrit, mais peut-être justement «trop». Même en tant qu'adulte, j'ai croisé beaucoup de mots dont je ne connaissais même pas l'existence et j'ai trouvé que le style d'écriture était parfois un chouia trop compliqué pour du jeunesse.

Dans l'ensemble, je recommande donc ce roman très bien pensé, mais peut-être pas à des enfants trop jeunes.

Se livre était cool surtout que l’on ne pouvait pas deviner la suite du livre avec les informations que l’on avait récolté pendant la lecture

Une suite sympathique!

J'ai beaucoup aimé me replonger dans cet univers original et en apprendre plus sur ses origines. L'histoire en soi est sympathique et il y a quelques retournements de situation qui donnent du rythme.

Le seul bémol est, comme c'était selon moi le cas dans le premier tome, le vocabulaire un peu trop poussé pour du jeunesse (je trouve très bien le fait que "jeunesse" ne rime pas avec "phrases en sujet-verbe-COD-point", mais n'abusons pas des bonnes choses.

Mais à part ce point, je recommande cette duologie (série?).

Mais... ce livre est... PARFAIT !!! pourquoi est ce qu'il n'est pas plus connu ? :o

J'ai adoré l'ambiance, un Londres Victoriens, brumeux et inquiétant, mêlant steampunk et fantastique, que demander de mieux ? ^^

L'écriture aussi est superbe, c'est très bien écrit et très bien documenté, j'ai appris beaucoup de choses sur la vie de Londres à l'époque, notamment du côté des plus pauvres et des inégalités... et puis j'avais l'impression d'y être, la description de l'ambiance est géniale ! <3

Bref, je lirais la suite avec grand plaisir !! :)

Je ne connaissais pas Janusz Korczak avant de me plonger dans son histoire à travers cette magnifique BD qui allie simplicité et expressivité grâce aux dessins de Priscilla Horviller. Les traits sont simples, les décors précis et les touches de couleur utilisées avec grande justesse, permettant de mettre en avant de manière percutante le ou les protagonistes au coeur de chaque planche. Il se dégage une incroyable sensation de liberté dans l’agencement des cases et l’utilisation de l’espace, les dessins sortant parfois des cadres afin de laisser place à ce grain de vie et d’imagination si cher à Janusz Korczak.

Un homme définitivement en avance sur son temps qui semble avoir dès son enfance compris l’importance de l’éducation et de la pédagogie, deux choses encore peu communes à une époque où éduquer un enfant revenait à le mater. Au gré des pages, on découvre ses idées, son envie de travailler avec les enfants en respectant leur intégrité, en les écoutant vraiment et en suivant leurs besoins, et non en leur imposant ceux des adultes. Je n’ai pas approuvé toutes ses méthodes certaines m’ayant paru moralement discutables, et d’autres m’ayant semblé ne pouvoir fonctionner que dans des conditions très particulières. Mais dans l’ensemble, j’ai trouvé ses idées, comme la création d’un orphelinat doté de son propre tribunal et parlement, intéressantes et à son image, c’est-à-dire bienveillantes et humanistes.

Bien que le mot ne soit pas employé dans la BD, Janusz Korczak peut être sans conteste qualifié d’humaniste mais aussi de libre penseur, ce dernier, durant ses études de médecine, n’hésitant pas à côtoyer l’intelligentsia polonaise malgré les dangers. La Pologne est, en effet, sous influence russe et la Russie, veillant à effacer l’identité polonaise, ne voit pas d’un très bon œil que certains tentent d’en véhiculer la culture, la langue et les idées. Puis, la domination russe laisse place à l’arrivée des loups, de cette Allemagne nazie qui impose petit à petit sa haine des Juifs, poussant Janusz Korczak à devoir lutter encore plus dur pour assurer la protection de ses protégés. Bien qu’il fasse de son mieux pour ne pas leur faire oublier la magie de l’imagination, la réalité de la guerre va le et les rattraper.

Les autorités polonaises l’ont félicité et décoré pour son travail, elles vont finir par le persécuter parce qu’il est juif. Déterminé à sauver les orphelins dont il a la charge, Janusz Korczak prendra des risques, se relevant de chaque coup dur, mais petit à petit, on sent et on voit ses forces s’amoindrir, sa condition physique se détériorer et son mental s’évader et espérer un ailleurs dont on ne revient plus. Janusz Korczak, médecin, écrivain, éducateur, journaliste et pédagogue est un homme touchant qui impressionne de par sa force de caractère, sa détermination et ses fortes convictions. Des convictions qui lui coûteront beaucoup et qu’il suivra jusqu’au bout, quand d’autres auraient probablement fui devant le danger…

Pour autant, Stéphane Tamaillon ne fait pas le panégyrique de cet homme aux multiples talents, mais nous offre un portrait tout en nuances et en profondeur, Janusz Korczak n’étant pas parfait. Parfois entêté, il possède également ses propres faiblesses comme cette peur de la folie qui le rend incapable de tendre la main à certains enfants. Conséquence d’une enfance noircie par la folie d’un père qui a conduit sa famille à la déchéance, mais qui ne l’aura pas empêché de devenir ce grand homme dont le travail auprès des enfants mérite d’être (re)connu. Pour ma part, j’ai également envie de découvrir Janusz Korczak l’écrivain, le héros de son roman et grand succès Le roi Mathias Ier faisant quelques apparitions, et servant de fil conducteur, un peu comme si son tragique destin annonçait celui de son créateur. Un créateur à l’imagination foisonnante qui a dû concilier les attentes de sa mère avec ses propres désirs, ses idées à la réalité, et son grand coeur à une violence dont même les plus vaillants ne peuvent pas toujours sortir vainqueurs.

En conclusion, Une vie au service de l’éducation et des droits de l’enfant nous offre une plongée émouvante dans la vie de Henryk Goldszmit devenu Janusz Korczak. Un homme qui a consacré toute sa vie aux enfants, introduisant des principes éducatifs en avance sur son temps, et rappelant l’importance d’écouter les enfants pour les comprendre et non pas de les contraindre pour se faire obéir. Touchante et parfois difficile de par le contexte historique dans lequel elle nous plonge, cette BD respire aussi l’imagination et souffle un petit vent de liberté grâce à une mise en page originale et pertinente qui colle à merveille à l’esprit hors case d’un homme aux multiples talents. Que ce soit pour le contexte de cette Pologne passant du joug d’un bourreau à celui d’un monstre, les idées révolutionnaires d’un idéaliste qui n’a jamais cessé de lutter pour les droits des enfants, ou les illustrations insufflant vie et émotions, une BD à partager et qui prouve que l’on peut s’instruire tout en se divertissant.

https://lightandsmell.wordpress.com/2022/08/05/les-enfants-dabord-janusz-korczak-une-vie-au-service-de-leducation-et-des-droits-de-lenfant-de-stephane-tamaillon-et-priscilla-horviller/