Dan Lungu
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Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 1
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C'est la vie de tout un quartier avec des personnages hauts en couleur, caricaturés avec tendresse, que l'on découvre.
Et avec eux, une certaine Roumanie, celle d'avant comme celle d'après 1989, car la plupart des personnages étant retraités, ils se souviennent d'avant, parfois avec nostalgie, parfois non, sont déboussolés de leur nouvelle Roumanie. Question de génération, question d'évolution d'un pays qui veut rattraper le reste du monde. On la voit pointer par moment, la jeune génération, et avec elle cette nouvelle façon de vivre et de faire.
Jubilatoire autant qu'intéressant.
Afficher en entierPuisque « les explications ne servent à rien dans une séparation » il apparaît en effet plus sage d'aller boire une bière. Résonne alors pour moi, l'écho amusant d'une anecdote sur le chanteur du groupe Meat loaf qui disait « Who am I, Why am I here? Forget the questions! Someone gimme another beer! ». La bière est bien la belle blonde des hommes comme Andi et dans une certaine mesure (sans jeu de mots aucun!) elle permet de sauver son âme bien (ou parce ) qu'elle brûle moins la gorge que la vodka (la vraie de vraie) ou le « truculent » breuvage offert par Tacké en l'honneur du surprenant « sponsor austalien » (page 244). Toute « clarté effrayante » ne peut être que farce?
Ses « jambes arachnéennes », la femme (et peu importe qu'elle soit une sacrée inconnue posant pour Susan Fox, le personnage de Magda, ou une sœur pocaïte) « devait les laver dans le goulet d'une bouteille d'eau-ou d'une bouteille de lait » (page 210) pense Andi. Vous savez, de celles que j'utilisais enfant en guise de tire-lire, car parfaites pour les pièces légères de 5 lei.
Afficher en entierLa rue des Acacias dont il est question ici a spontanément suscité en moi le souvenir du cirque de Bucarest, qui se trouvait à l'époque au bout d'une longue allée bordée de tilleuls, de sorte que tout le mois de juin les clowns sentaient si bon. J'ai longtemps confondu les tilleuls et les acacias. Ici ce sont les relents, surtout d'alcool, qui l'emportent de sorte qu'il me semble que cette rue porte bien mal son nom. On soupçonne d'ailleurs l'alcool d'avoir quelques degrés de parenté avec l'acide sulfurique : les infusions de calendula ou millepertuis n'ont plus aucun effet après. Cliché aussi la présence, ou l'omniprésence des chiens : les Roumains devraient envisager de les manger, comme les Chinois. Dommage aussi que la femme soit sotte, tout juste bonne à cacher les bouteilles de rhum ou folle comme cette ancienne professeure des écoles revenue dans son village et retrouvée déchiquetée par des chiens vagabonds. L'œil de sociologue de l'écrivain remarque la télévision et son pouvoir : le feuilleton de 17 heures rend la rue déserte et, quand la fenêtre devient elle-même télévision, c'est du seul spectacle de la rue que les voisins se contentent. L'humour nostalgique, toujours à la limite du tragi-comique nous sauve parfois, mais suffira-t-il pour nous faire avancer vers une Calea Victoriei de la littérature roumaine?
Afficher en entier« Pauzele lungi și dese cheia marilor succese » [De longues et nombreuses pauses fais, si tu veux triompher].
Mes pauses se sont considérablement raccourcies depuis que j'ai trouvé le plaisir du labeur de traduction, du tête-à-tête avec les mots des autres qui sont souvent aussi les maux de tous. J'ai cependant envie d'une pause aujourd'hui pour revenir sur une lecture ancienne. Comprendre la nostalgie du communisme c'est comprendre le paradoxe de ses sept merveilles : je crois que la citation a déjà été postée avant moi. Sinon, je dirais que c'est bien d'avoir une littérature roumaine, mais l'idéal serait de tendre à présent vers la "qualité" aussi, vers une forme de maturité qui exige des livres plus construits.
Afficher en entierDes coquilles, gênantes vu le prix, mais ces textes courts ne sont pas à jeter, au contraire. Leur brièveté est remarquable et rare dans le domaine de la littérature roumaine traduite.
Afficher en entierUne quarantaine de textes courts pour 435 pages de pur bonheur.
Chapeau à Marius Chivu pour le travail de sélection et surtout à T.O. BOBE dont j'ai adoré « Răpirea din serai » [L'Enlèvement au sérail] (p. 25-36), même si j'ai beaucoup aimé l'ensemble des nouvelles.
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Editeurs
Jacqueline Chambon : 2 livres
Biographie
Né(e) à : Botosani , 1969
Biographie :
Dan Lungu (né en 1969 à Botoşani) est écrivain et maître de conférence à la chaire de Sociologie de l'Université Alexandru Ioan Cuza à Iasi (Roumanie). Il a publié plusieurs recueils de poèmes et de nouvelles et reçu de nombreux prix.
En 1996, il fonde le groupe littéraire Club 8.
En 2004, il publie Raiul Găinilor (roman de zvonuri şi mistere) aux éditions Polirom.
En 2005, le livre sort traduit du roumain par Laure Hinckel aux éditions Jacqueline Chambon sous le titre : Le paradis des poules, Faux roman de rumeurs et de mystères. Il s'agit de son premier roman traduit en français.
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