Laurent Gapaillard
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Note moyenne : 8.17/10Nombre d'évaluations : 29
0 Citations 14 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
ce livre était très bien à lire !!
Je l'ai beaucoup apprécié et je l'ai lu et relu et relu ...
Afficher en entierUn soir de Nouvel an, là où tout est calme, les réflexions d'un jeune homme sur la place que prend un flocon de neige dans l'existence va chambouler tout un royaume.
Une oeuvre sublime basée sur les travaux astronomiques de Johannes Kepler. Le trait de Laurent Gapaillard (connu pour les couvertures de la Passe-Miroir) est divin et rappelle les travaux de Gustave Doré, confirmant son statut de conte moderne.
Afficher en entierUn magnifique travail sur cet album philosophique, tant dans les illustrations ciselées et foisonnantes qui rappellent les gravures de Gustave Doré, que dans le texte, véritable conte philosophique. L'album évoque la place de l'homme dans l'univers, si insignifiant, et c'est avec beaucoup de profondeur qu'il interroge la vie à l'échelle d'un flocon de neige.Un bijou de morale et de poésie, à méditer !
Afficher en entierUn bel album avec des dessins splendides pour petits et grands, je recommande chaudement !
Afficher en entierLes enfants turbulents ? Très peu pour le Yark, cet ogre qui n’a d’yeux et d’appétit que pour les enfants purs et naïfs. Alors que la marchandise se fait de plus en plus rare, notre monstre va se retrouver dans une situation cocasse où ses sentiments vont se trouver mis à rude épreuve. Qui triomphera : les enfants sages ou les petits garnements ?
Le Yark est un subtil mélange du personnage de Schrek et d’Ogre. Bertrand Santini, l’auteur, nous narre le quotidien de cette énorme boule de poil aux dents très longues et aux griffes crochues capable de voler autant que de se glisser subrepticement dans la chambre des enfants pour les dévorer. Son personnage n’est pas innovant dans le sens où il est le stéréotype même de divers monstres issus de contes anciens et modernes, mais il a ce petit quelque chose qui fait que l’on s’attache à lui : des petites ailes sur un corps énormes, des yeux globuleux et expressifs, des grands pattes et une sorte de jardin floral sur son dos. Mais méfiez-vous, si vous êtes un enfant sage vous serez le met favori du Yark, alors à vos bêtises, n’hésitez pas à les cumuler si vous voulez sauver votre peau ! Malheureusement pour lui, comme tout être vivant le Yark est un être dôté de sentiments, tiraillé entre son côté sombre et sa belle âme, enfouie profondément sous des couches de gourmandise. Mais c’est par une rencontre fortuite avec une petite fille prénommée Madeleine que le Yark va changer ses habitudes culinaires et comprendre que la douleur n’est pas toujours celle que l’on croit.
Au-delà d’une histoire prenante et fluide, l’auteur nous présente un conte qui appelle à la tolérance et nous ouvre les yeux (si ce n’est déjà fait) sur les enfants d’aujourd’hui : ingratitude, méchanceté, intolérance... « Les temps modernes ne produisent quasiment plus d’enfants comestibles » ! Tout est dit, sauvons nos enfants et offrons leur une éducation simple mais pleine de valeurs. Croyons en la bonté d’âme, croyons au fait que la gentillesse peut changer l’ogre le plus vorace en ange gardien le plus doux. Grâce à l’humour et une certaine forme de critique sociétale (le conte commence par une phrase qui en dit long sur le fond du récit ,) « Parmi tous les types de Monstres qui grouillent sur la Terre, l’Homme est l’espère la plus répandue »), Bertrand Santini invite le lecteur et les plus jeunes à se poser des questions sur leurs actes, sur leur façon d’agir, sur leurs visions des choses. « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » telle pourrait être la conclusion de ce joli conte traduit dans pas moins de douze langues.
Enfin, comment chroniquer « Le Yark « sans mettre en avant son illustrateur, Laurent Gapaillard. La représentation du Yark est à la fois et paradoxalement terrifiante et douce. Le regard de ce monstre ne semble jamais agressif, on le sent affamé oui, mais pas angoissant. Il y beaucoup de détails dans les illustrations et un magnifique jeu de contraste en le noir et le blanc. On sent que beaucoup de travail a été accompli pour rendre ce personnage attractif
En conclusion, Le Yark est un conte à lire absolument tant pour son côté humoristique que ses personnages qui représentent à eux tous un partie de l’humanité. Les illustrations sont maîtrisées, en total concordance avec le récit, qui transporte quant à lui, le lecteur vers des contrés imaginaires mais néanmoins saupoudrées de quelques grains de vérité ,)
Afficher en entierLe Yark aime les enfants d’un amour… très gourmand ! Mais il rencontre un problème de taille : son ventre délicat ne tolère que la chair d’enfants sages. En effet, les bêtises modifient la composition chimique des jeunes humains et leur chair devient toxique. Ainsi, le pauvre Yark affamé rencontre de plus en plus de mal à trouver de quoi se sustenter. Bref, des enfants gentils ! En partant de ce postulat, Bertrand Santini a imaginé un conte drôle et cruel qui rappelle un vieux film de la série Dracula, dans lequel le célèbre vampire peinait à trouver des vierges afin de boire leur sang. Au demeurant, notre époque est sans aucune aménité à son égard et il souffre mile douleurs face à un monde qui évolue et qui perd ses valeurs ancestrales. Le constat est là : les petits ont perdu leur candeur, sont gavés de produits industriels et ont accès à une série de choses qui ne correspondent pas à leur âge réel. Du coup, notre malheureux Yark se balade la plupart du temps avec le ventre creux. Néanmoins, il reste convaincu qu’il existe toujours des gamines et des gamins à croquer. Mais où les trouver ? Au fil des pages, on découvre que notre monstre n’est pas au bout de ses peines. Voilà un récit fait pour amuser et frissonner, une histoire décalée à prendre au second degré mais qui livre un constat sur notre société en mutation permanente. Les illustrations de Laurent Gapaillard sont à la hauteur du récit et le complètent admirablement.
Afficher en entierEt bien je conseille absolument, rien que pour l'édition collector, qui est magnifique. Les dessins sont superbes, noir et blanc façon gravure. Une petite illustration est offerte avec, qui reprend celle de la 1re de couv.
Mais l'histoire, surtout, est émouvante, drôle et poétique. Un tantinet cruelle. Etonnant mais bizarrement ça fonctionne, puisque le récit d'un ogre mangeur d'enfant n'a pas à être subtile dans le langage employé. Les rimes jalonnent le texte de phrases toutes plus croustillantes et étonnantes les unes que les autres, et on a droit à des jeux de mots savoureux.
J'ai vraiment apprécié ce personnage du Yark. Je ne crois pas que ce conte soit destiné seulement aux enfants. C'est très accessible, subtile, et le texte reste assez complexe pour pouvoir être lu avant 10 ans avec l'idée de tout comprendre.
Afficher en entier• Une adolescente nommée Ottoline
• un vieux château
• des monstres à soigner
• une ambiance délicieusement gothique
• une inventivité folle !
Vous aimez les monstres, les vieilles bâtisses, les épouvantables grandes-tantes ? Ce roman est pour vous ! Je l'ai adoré ! Sa lecture a été un plaisir du début jusqu'à la fin, c'est bien écrit, inventif, prenant ! Ottoline Morrow, une adolescente orpheline, vit chez grand-tante Eudora - une vieille femme affreuse- avec son cousin Angus – qui se trouve une vocation nouvelle tous les 4 matins, spéléologue un jour, fantôme un autre… Et il y a aussi l'étrange domestique prénommée Evie qui passe son temps, avec la vieille Eudora, à astiquer les moindres recoins du château. Quelles journées ennuyeuses… Quand un soir, Ottoline tombe nez à nez avec une créature hybride, tenant du renard et du corbeau tout à la fois, qui vole, blessée autour de sa chambre. Il lui faut un vétérinaire, mais au téléphone, aucun ne veut la croire, l'un d'eux lui glisse pourtant un nom : Arwanach Morrow. Quoi ?? Ottoline apprend par Evie qu'il s'agit de son grand-oncle dont elle ne connaissait pas l'existence, celui-ci serait donc un vétérinaire de monstres ? Voilà Ottoline qui se rend à l'adresse du vieil homme, 178 Crackhill Road, comme il ne répond pas et que la bête agonise, elle entre dans la maison… et rencontre le bourru Arwanach dont elle va finalement devenir… l'assistante, car cette créature étrange qu'elle vient de sauver n'est qu'un patient parmi beaucoup d'autres, tout aussi étranges ! Les dessins de Laurent Gapaillard illustrent fabuleusement l'univers gothique et étrange de Yann Appery, un livre à offrir à tous les jeunes lecteurs (et aux moins jeunes, on l'a tous lu et adoré par ici !)
📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚
Afficher en entierJ'ai adoré ce monstre qui ne mange que les enfants sages et gentils et qui se trouve confronté à l'époque actuelle où les enfants, passé l'âge des babils, sont des sales gosses qui imitent leurs parents ! Réjouissant d'humour et de "leçons" à retenir que l'on partage volontiers. Finalement le monstre n'est pas celui qui en a le physique.
J'ai adoré les illustrations en noir et blanc.
Un régal, cet album pour enfants, mais pas que !
Afficher en entierUn conte de Noël intéressant qui interroge sur la place de l'homme au sein de l'univers.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Laurent Gapaillard
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Grasset Jeunesse : 1 livre
Grasset & Fasquelle : 1 livre
Gallimard Jeunesse : 1 livre
Pocket jeunesse : 1 livre
Robert Laffont : 1 livre
Biographie
Laurent Gapaillard, dessinateur de grand talent passionné d'histoire, s'est tourné vers un travail d'artiste où la nature s'exprime à travers l'humanité. Il a notamment illustré deux ouvrages de Bertrand Santini Le Yark (2011) et Le Flocon (2020) chez Gallimard Jeunesse, ainsi que les couvertures de la célèbre saga de Christelle Dabos La Passe-Miroir chez Gallimard Jeunesse.
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