Frédérique Niobey

Très joli titre pour ce roman qui pare de Rosa, une adolescente qui souffre du manque d'amour de son père qui a refait sa vie dans laquelle il refuse qu'elle fasse partie. La colère due à rejet provoque de nombreuses fugues de la jeune fille, notamment pour se rendre chez ce géniteur indifférent. Sa parents, qui ignorent comment gérer la situation, décident donc, avec l'aide des services sociaux, de la placer dans un foyer. La voilà diriger vers un lieu de vie dirigée par Mame (qui accueillent quatre autres enfants), Sid l'éducateur (qui pose pose un cadre), les trois garçons inséparables qui mijotent toujours quelque chose et Sister, une fillette discrète.

Contrairement aux autres, Rosa a du mal à s'intégrer et à adopter ce nouveau mode de vie rural. Seules les cigarettes et la Dordogne, rivière qui l'attire particulièrement, lui quelques petites distractions.

Heureusement, Mona, une fille du coin différente de celles de son collège, va égayer ses journées et, tandis qu'une nouvelle et forte amitié va naître, l'ennui de Rosa (qui va peu à peu abandonner sa réserve) va disparaître, pour laisser place à l'adrénaline et à la joie procurées par cette bonne entente.

J'ai été touchée par le personnage de Sister qui est injustement mise à l'écart malgré sa gentillesse. J'aurais aimé en savoir davantage sur elle, ainsi que sur tous les quatre autres qui manquent cruellement de développement pour moi. Pourquoi ces enfants se retrouvent-ils ici ? Peut-être que l'auteure est restée très vague afin de générer le mystère, mais cet effet n'a pas du tout marché sur moi. J'aurais aussi voulu qu'il y ait une véritable rencontre avec ses camarades et les adultes, qu'elle s'y attache. Elle s'est quand même attachée à Mona. Bien sûr, on voit que leur amitié est solide, on en ressent l'ampleur, on constate que ça leur tient à cœur. Tout cela est bien retranscrit mais, encore une fois, j'ai trouvée que leur amitié n'est pas assez développée. Ca m'a manquée, même si ce n'était pas indispensable pour comprendre que Rosa et Mona sont complémentaires et qu'elles se sont bien trouvées...

Pour ce qui est de son père, sa tristesse, sa colère vis-à-vis de lui sont bien décrites. J'ai vu sa détresse qui m'a un peu touchée, mais qui aurait pu m'émouvoir bien plus si l'auteure était allée cherchée ses sentiments en profondeur pour que le lecteurs se les approprie réellement.

Pour la Dordogne, présente dans le récit, j'aurais souhaité qu'elle prenne une plus grande place et vraiment comprendre l'intérêt que lui porte Rosa.

Quant à la fin, je la trouve précipité et je n'ai pas saisi le but de l'intervention si brève des nouveaux personnages, le garçon avec la caravane avait beaucoup de potentiel, dommage qu'on en parle si peu. Spoiler(cliquez pour révéler)Pour moi, à partir du moment où Rosa fugue de son lieu de vie, ce n'était plus que la deuxième partie du roman (qui aurait donc dû être rallongé). Cette petite traversée aurait pu être un beau voyage initiatique où, au bout, elle trouverait enfin l'amour de son père.

En conclusion, je ne peux m'empêcher de comparer cet ouvrage avec « Tout près le bout du monde » qui y ressemble et que j'ai préféré parce que je l'ai trouvé émouvant et approfondi. En effet, je trouve que ce livre manque de développement et de profondeur malgré les sentiment ressentis mais qui auraient pu être bien plus mis en avant, afin de bouleverser profondément le lecteur. Le plus dommage, c'est que l'on voit où F. Niobey voulait en venir, surtout avec la dernière phrase. Beaucoup de potentiel, mais pas assez exploité à mon goût. Il y a quelques aspects du livre qui sont touchants comme : l'amitié de Rosa et Mona, Sister et le père de Rosa. Inutile de répéter qu'ils ne sont pas aboutis selon mon point de vue. L'écriture peut s'avérer poétique tout en livrant les pensées directes et sincères du personnage principal que j'aurais aimé connaître davantage, ce qui aurait peut-être été le cas avec davantage de profondeur et de pages...

Réflexions : Rosa est un doux prénom pour cette fille qui joue un peu au dur mais qui au fond, est blessée.

Joli titre avec une référence à l'intérieur du livre

Jolie couverture mais je ne vois pas le rapport avec l'histoire

Le résumé annonce déjà le désaccord des parents de Mona qui ne se manifestent pourtant que vers la fin...

Les + : l'écriture, les thèmes abordés

Les - : manque de profondeur (sentiments), manque de développement (notamment pour les personnages), potentiel pas assez exploité

Notation : 6/10

C'est un livre vraiment spécial qui se lit très vite. Chacun a une histoire à raconter plus ou moins extraordinaire mais à part jusqu'à Flora, la plus spéciale de tous. Même si on se doute de la fin, il est agréable à lire.

Un bon livre qui parle de la grossesse d'une fille de 16 ans, avec ses difficultés familiale, amicale et le regard des autres

Une jolie histoire qui fait part d'une amitié entre une fille de la ZUP, dont sa meilleure amie vient de déménager, et une grand mère qui est toute seule.

Depuis que sa meilleure amie, Stéphanie, a quitté sa cité pour emménager à la mer, Nadia s'ennuie terriblement et passe désormais ses journées à ne rien faire, tentant tant bien que mal de passer le temps avec les chansons de Céline Dion qui défilent tout le temps dans son walkman, préférant glander seule plutôt que de traîner avec la bande avec laquelle elle ne s'amuse plus du tout. Elle va alors faire la rencontre de Loeïza, une petite vieille pas comme les autres puisqu'elle va rechercher l'amitié de Nadia en apportant un peu de fantaisie et de gaieté dans son quotidien maussade et monotone.

En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à une histoire d'amitié touchante et émouvante, mais ça n'a pas été le cas.

Les personnages, je ne les ai pas trouvés très approfondis et je ne m'y suis pas attachée ; bien qu'assez sympathiques (surtout Loeïza) et réalistes. En parlant de réalisme, je trouve que le livre colle bien à la réalité. La vie dans la cité, sans que ce soit forcément violent et dramatique, y est décrite en toute simplicité avec naturel. Les sujets abordés sortent de l'ordinaire puisqu'ils ne sont pas angoissants. L'auteure n'exagère pas et n'en fait pas des tonnes.

Le style est particulier ; des phrases courtes qui donnent un rythme saccadé que j'apprécie habituellement, mais là, ça m'a un peu dérouté et légèrement déplu, car l'écriture manque de détails et de profondeur. Même réflexion pour les sentiments et les émissions que je n'ai pas ressenti, d'autant plus que je ne les ai pas trouvés mis en avant, ni bien décrits, sauf au début dans les toutes premières pages. J'ai juste bien compris et ressenti la lassitude et l'ennui de Nadia, qui sont par cœur mis en valeur. Quant à l'amitié entre Nadia et Loeïza, je n'ai été ni émue ni touchée par, mais elle m'a plu et fait sourire ; bien que j'aurais aimé qu'elle soit plus détaillée.

Conclusion : J'ai été déçue par ce livre car je m'attendais à une belle histoire d'amitié profonde, touchante, avec plus de détails et d'émotions qui m'ont vraiment manquée. Trop court, j'aurais aimé en savoir plus sur cette improbable rencontre entre cette fille qui galère et s'ennuie, et cette dame âgée pas comme les autres et se sent un peu seule. J'aurais souhaité que soient plus mises en avant cette joie et cette fantaisie qui égaye la vie de l'adolescente, en la colorant, ainsi que tout ce que l'une et l'autre peuvent s'apporter. On en a un joli aperçu mais pour moi pas assez approfondi, comme si Niobey n'était pas allée au bout de sa bonne idée et ne l'avait pas exploitée à fond. Ce roman très court, je l'ai trouvé écrit en toute simplicité, ce qui ne me déplaît pas forcément. Ca se ressent dans le style d'écriture que je n'ai pas apprécié, car le rythme saccadé m'a parfois perturbée et a omis quelques détails, importants à mon sens. Sinon, les sujets traités ne sont pas exagérés et pour une fois, on parle d'une cité ou il y a l'ennui, certes, mais aussi des choses positives qui en ressortent.

Je ne comprends pas pourquoi le roman n'a pas conservé la même mécanique que les premières pages qui m'avaient plu.

Je n'en garde pas un souvenir mémorable, j'ai quand même trouvé cette lecture sympathique. La plume ne m'a pas charmée mais il y avait des passages chouettes !

Dépeindre les ados avec tant de poésie... Ce livre m'a tout de suite transportée à côté des personnages, de leurs soucis proprement humains. C'est juste, émouvant, ça sonne comme une prise de conscience. Qu'on entende ce qu'ils ont à dire ! On entend. On comprend aussi, j'espère -

Très bon livre, assez surprenant.

La jeune fille fais face à tous ses problèmes qu'elle surmonte et donne naissance. La plus belle chose au monde est de donnée vie.

Cette rage qui gronde, Rosa ne sait quoi en faire… Elle ne la fait pas vivre, ne suffit pas. Ce n’est pas avec cette colère qu’elle va pouvoir se construire. Alors Rosa fugue de nouveau grâce à la Dordogne.

A travers une écriture rythmée et épurée, Frédérique Niobey nous emmène à la rencontre des fragilités de Rosa, de son désir de comprendre. Le roman aborde avec douceur, tous les problèmes de l’adolescence en général : le sentiment d’être incompris, les malentendus, le conflit comme seule voie d’expression…

Léonore.

Ou cette petite vie qui grandit à l'intérieur d'une jeune fille de seize ans, qui aime cette enfant.

Léonore est un roman très réaliste, avec les amies qui peinent à comprendre mais qui demeurent présentes, le grand frère, la belle-soeur...

Triste, bouleversant, mais avec une belle leçon de vie.

Les différents problèmes que peut rencontrer une jeune fille enceinte sont abordés doucement, avec pudeur.

Un très beau livre !

J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher hier soir en allant me coucher et c'est très heureuse que je l'ai retrouvé ce matin en me réveillant. Bien qu'il y ai peu d'action, ce livre, cette poésie sur les adolescents et tout ce qu'il ont à revendiquer m'a transportée