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Jeanne Cordelier

Auteur

85 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par anonyme 2010-09-20T15:50:24+02:00

Biographie

Jeanne Cordelier ne se rappelle pas comment elle a appris à lire et à écrire, mais elle a néanmoins poursuivi ses études jusqu'au certificat d'études primaires 1958 à l’école Henri Barbusse à Malakoff. Après, ce sera le centre d’aptitude professionnelle de Clamart, situé rue d’Estienne Dorves où elle opte pour un CAP de vendeuse étalagiste, qu’elle rate. C'est une authentique autodidacte.

Pour ce qui est de son enfance, née durant la guerre elle est confiée à l’âge de trois semaines à sa grand-mère et son compagnon, tous deux alcooliques. Sa jeune vie sera marquée tôt par le viol du compagnon de sa grand-mère et plus tard du père, ce qui la mènera à la prostitution.

Jeanne Cordelier a débuté en littérature avec son roman La Dérobade, paru en 1976 chez Hachette littérature. Ce premier roman était adapté au cinéma et le film réalisé par Daniel Duval en 1979 s'appelle aussi La Dérobade avec Miou-Miou dans le rôle principal. En 1980, après le succès tant littéraire que commercial de ce premier livre, l'auteure quitte le milieu parisien de l'édition et son pays pour s'installer en Suède où elle a vécu 17 ans, à Stockholm et à Saltsjöbaden. Dix-sept ans ponctués de voyages à travers le monde où elle a accompagné son mari, conseiller de la coopération internationale du développement. De leur union est né un fils, lequel a eu 20 ans en l'an 2000.

Durant ses années en Suède, Jeanne Cordelier a publié huit romans en français, dont plusieurs ont été traduits en suédois, ainsi que ses quatre pièces de théâtre. Qui est Farid ? a été mise en scène pour la radio suédoise par Britt Edwall en 1987, pendant que Camille des Anges l’a été par Johan Bergenstråhle et jouée par Teater Galeasen/Stockholms stadsteater en 1989. La même pièce a également été jouée au Danemark (1990), en Finlande (1993) et en Albanie (2004). La seule représentation de Camille des Anges en français a été mise en scène par l'auteure et jouée par des détenues du Centre pénitentiaire de Rennes en 1996.

Jeanne Cordelier a aussi été rédactrice de la collection française de la maison d’édition Interculture, reconnue pour ses traductions de littérature française et autres.

Bourlingueuse, Jeanne Cordelier a aussi vécu en Belgique, Italie, États-Unis, Canada, Viêt-Nam, Éthiopie et Albanie. Elle a séjourné dans 14 pays d'Europe, huit pays d'Asie et six pays d'Afrique. Depuis 2004, elle est installée en France, d’où elle continue à voyager.

Inceste (Premier Bal, La mort de Blanche-neige) et prostitution (La Dérobade), misères (L’instruit, Sang et plumes) et espoirs sont omniprésents dans ses romans. Le droit de l’enfant et le droit de l’homme sont des thèmes qui reviennent. Les pays pauvres ont aussi marqué son œuvre, notamment Hanoi Blues et Reconstruction.

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Note moyenne : 7.75/10
Nombre d'évaluations : 16

0 Citations 16 Commentaires sur ses livres

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de Jeanne Cordelier

Sortie Poche France/Français : 2017-06-13

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Julitlesmots 2014-05-03T09:41:36+02:00
La Dérobade

Un livre témoignage, magnifique de terreur de désespoir et chargé d'espoir! j'ai trouvé ce livre magnifique

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Commentaire ajouté par Gemin 2014-06-17T18:50:42+02:00
La Dérobade

C'est un très beau témoignage, émouvant, qui nous fait un peu mieux comprendre le milieu de la prostitution.

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Commentaire ajouté par cricriche 2017-03-26T14:42:21+02:00
La Dérobade

Cela fait longtemps que j'ai lue ce livre mais je me rappelle qu'il m'avait beaucoup plu.

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Commentaire ajouté par Palmyre 2017-09-09T17:26:59+02:00
La Dérobade

Un roman coup de poing qui nous en révèle beaucoup sur la vie des prostituées, celles-ci ne sont pas toujours aussi bien traitées que celles que l'on voit témoigner dans les débats télévisés loin s'en faut!

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Commentaire ajouté par Sasha393 2017-11-18T15:24:22+01:00
La Dérobade

Le premier que j'ai lu et j'avais adoré du haut de mes 11 ans!

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Commentaire ajouté par Chikita84 2019-06-13T17:31:42+02:00
La Dérobade

J’ai acheté ce livre sur une brocante et j’ai voulu le lire car le sujet est intéressant et mon grand-père l’avait lu. La curiosité l’a donc aussi emporté.

C’est un témoignage enrichissant, il nous fait découvrir la prostitution des années 1960 au temps où les maisons closes étaient encore ouvertes à Paris. Au moment aussi où les lois ont commencé à changer et les bordels qui ont fermé. On apprend la différence entre une prostituée de maison close, de luxe et de la rue. Au final, il n’y en a pratiquement pas, à part la sécurité que procurent les maisons closes.

On découvre Marie, qui aura été malheureuse toute son enfance et la première partie de sa vie d’adulte. Son enfance a été terrible… On la suit dans les méandres de la prostitution, dans ses amitiés, ses inimitiés, ses espoirs, ses tentatives de suicide. On suit, également, à travers son regard le chemin d’autres prostituées, celui des macs ou des matrones. On suit le point de vue des gens et des policiers. Marie a sombré dans la prostitution car elle voulait fuir sa famille destructrice et elle espérait trouver un meilleur avenir. Elle s’est faite entourlouper par son futur mac, qui a vu sa faiblesse et qui a été bien aidé par le père de famille. Malheureusement, ce genre de choses arrivent encore aujourd’hui…

C’est un récit poignant, révoltant. J’ai été bouleversée et choquée. C’est très bien écrit, il y a beaucoup de mots d’argot et de vieux français mais j’ai fini par m’y faire et ça ne gêne pas la compréhension du récit. J’aurais aimé davantage de pages, un peu plus d’informations sur ce qu’elle devient après la prostitution. Mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier cette lecture. Je ne regrette pas.

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Commentaire ajouté par SkeletonGirl 2019-09-09T20:00:36+02:00
La Dérobade

Un livre assez long à lire et dur également puisqu'il traite d'un sujet assez sensible : la prostitution. J'ai déjà lu certains livres qui en parlait mais celui-là restera gravé par la façon dont un cycle infernal se crée. On voit bien à quel point il est difficile d'en sortir et que quand elles essayent, elles sont toujours vu comme des "putains".

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Ni silence ni pardon - L'inceste : un viol institué

Étant un très petit livre, sa faiblesse est d'avoir une préface aussi longue (et plus intéressante, si on me demande) que son "contenu principal". Avec trois auteurs pour une centaine de pages, on finit par ne jamais trop savoir qui écrit ou pourquoi. Au-delà de ça les témoignages sont intéressants, alors ça s'oublie.

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Commentaire ajouté par Allebei 2020-08-17T21:53:06+02:00
La Dérobade

Ah les années 1960... Époque souvent portée aux nues par les personnes qui l’ont vécue. À les entendre aussi nostalgiques, c’était le bon temps, avec de la morale, des valeurs, du respect. On croit rêver ! Où est la morale de la société qui est décrite dans « La Dérobade » ? Où se trouve la dignité d’une société où les hommes traitent de très jeunes filles en esclaves exploitables à merci ? Il faut lire ce témoignage poignant du personnage nommé Marie mais qui au cours de sa vie « professionnelle » s’appelle Sophie (et utilise tant d’autres pseudos). Sa confession n’est ni un roman, ni une fiction. Même si elle écrit comme elle parle (et en argot ancien de l’époque, au point d’avoir recours au dictionnaire du français non conventionnel), c’est difficile à lire. Et c’est insoutenable. L’histoire vraie débute à Malakoff. La pauvre Marie naît dans une « famille » affreuse d’alcooliques, de corrompus. Au lieu de recevoir cet amour qu’elle désire, elle est souillée par son propre père. Les hommes de l’entourage ne sont guère mieux. La mère complice ne la protège pas de l’inceste et son attitude est bien ambiguë. Dans ce contexte de pourriture, l’enfant grandit, insatisfaite, perturbée, vulnérable. Sa propre sœur aînée est prostituée. Pour échapper à ce cauchemar, elle se laisse convaincre par un ami de son père, un personnage laid, inutile. Gérard dit « Gégé » est un parasite, un fainéant marié et père de famille. Cela ne l’empêche pas de séduire Marie et d’en faire son objet. Ainsi, Marie exerce le plus vieux métier du monde pour nourrir celui qui la surnomme « ma gueule », qui la bat avec violence et qui la dépouille de son argent. Pendant quelques années, devenue Sophie, l’héroïne en voit de toutes les couleurs. Elle travaille dans des maisons, des bars, dans la rue rencontre des collègues aussi misérables qu’elle. Toutes vivent un enfer entre les clients, les macs et les tenancières (les maquerelles). Voilà les années 1960 : un temps où la police fait des rafles brutales parmi les prostituées, les traite très mal, se laisse corrompre, se payant aussi en nature. Comment peut-on entasser des filles pendant des heures interminables dans des salles repoussantes de saleté, dans les déchets et l’urine et sans leur donner de soins ou de nourriture ? Comment la société peut-elle tolérer ces proxénètes (qui ne sont jamais inquiétés) qui ne savent que mépriser et maltraiter leurs pauvres esclaves ? Comment les gens peuvent-ils accepter que de pauvres filles soient obligées de subir des actes sexuels contre-nature de la part de clients sans scrupules et immoraux ? Sophie décrit le quotidien vécu et sans espoir par elle et ses compagnes de misère : obligées de recevoir des clients sales, sans hygiène… forcées à des rapports oraux, anaux… frappées par des sadiques, fouettées jusqu’au sang. Salies, souillées, humiliées en permanence, rendues méchantes par les coups, elles rêvent d’évasion mais restent prisonnières de ces ordures intouchables que la justice ne met pas en prison (pourtant, tout le monde sait que les pauvres filles ne travaillent pas pour elles et qu’elles sont sous la coupe d’un maquereau violent, voleur et sans pitié) Et comment les médecins des années 1960 se permettent-ils de maltraiter davantage ces jeunes femmes qui souffrent physiquement et qui avortent sans cesse dans des conditions douteuses et dangereuses, contraintes et mutilées dans leur corps et dans leurs âmes ? Désolée, mais avec tout ce qu’à le courage de révéler l’auteur, cette société est écoeurante et est loin des souvenirs idéaux. Comment respecter une société qui a toléré de tels actes de barbarie envers des femmes menacées d’abattage (être obligée de recevoir non stop des clients à la chaîne, ce qui est inhumain et affreux), de finir dans un bordel en Afrique (où le travail à la chaîne est encore pire) ? Comment considérer une société qui n’éprouve ni compassion ni pitié pour des filles comme Sophie ? Je n’ai pas apprécié ce livre mais il a le mérite d’exister pour dénoncer une situation qui hélas est d’actualité. Dans certains endroits, les femmes que l’on rend esclaves sexuelles et qui sont maltraitées existent toujours. C’est malheureux. L’esclavage des femmes, des enfants, des hommes ne finit pas. Jeanne Cordelier qui a vécu ce terrible cauchemar mérite le respect. Elle a eu la chance de s’en sortir, de se libérer de cette existence d’horreur et de pouvoir vivre une vie digne. Je suis contente pour elle. Or, cette expérience l’a traumatisée et elle n’oublie pas les autres. Avec « La Dérobade » qui a donné lieu à un film, elle a pu faire évoluer les mentalités dès les années 1976. Beaucoup de gens ont découvert la face cachée de la prostitution. Beaucoup ont vu en plein jour ce qu’ils savaient déjà. Le scandale a retenti à l’époque et tant mieux. Même si la prostitution est toujours là, notre regard sur ces femmes doit changer. Ce ne sont pas elles qui sont méprisables mais les « Jules », ces immondes parasites qui les réduisent à l’état de choses et à tous leurs complices qui laissent faire. Bravo à l’auteur qui a osé parler et commencer le long processus qui a conduit à libérer la parole. Les prostituées sont d’abord des victimes à protéger.

Grâce à ce livre, ceux qui ne connaissent pas ce milieu pourri sont informés. Ici, tout est bien qui finit bien pour Sophie (et pour l’auteur puisqu’il s’agit d’une histoire vraie). Le seul regret, c’est de n’avoir pas eu la joie de lire ce que j’attendais. Je souhaitais que ce sale « Gégé » aille en prison et qu’il s’y fasse bien tabasser. Dommage qu’il n’ait pas connu ce sort !

J’hésite un peu à conseiller ce livre car il est triste, cru et réaliste. Mais si l’on veut savoir, autant prendre son courage à deux mains et ne pas se voiler la face ! Jeanne Cordelier qui m’a émue et dont le parcours m’a fait de la peine a fait un bon travail. Il faut le reconnaître et lire son livre, c’est faire passer son message.

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Commentaire ajouté par coucougi 2020-09-21T17:39:54+02:00
La Dérobade

Lecture intéressante sur la prostitution. On ne reste pas insensible à ce témoignage touchant. Tout n'est pas rose loin de là dans ce choix de vie. Soyons tolérants !!!

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Hachette : 3 livres

Libretto : 2 livres

Phébus : 1 livre

France Loisirs : 1 livre

Stock : 1 livre

Edilivre : 1 livre

M éditeur : 1 livre

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