Ivan Jablonka
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Note moyenne : 7.12/10Nombre d'évaluations : 57
0 Citations 32 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un essai accessible, qui retrace l’histoire du féminisme mais aussi l’histoire du patriarcat. Un style fluide avec énormément d’exemples, on sent énormément de recherches. C’est un livre que je conseille fortement de lire !
Afficher en entierun bel hommage à cette jeune fille, disparue bien trop tot et surtout à cause de la violence d'un homme. Il est insupportable de constater que malgré l'avancée de beaucoup de chose, la violence envers les femmes ne diminue pas.
J'apprécie le récit documenté, de bon niveau et sans voyeurisme fait par Mr Jablonka qui donne la parole à tous les protagonistes de l'histoire, en toute bienveillance.
Laetitia, cette jeune femme gaie qui n'a pas eu le temps de vivre, et qui nous laisse comme beaume de réconfort, le sourire qu'elle savait si bien distribuer.
Afficher en entierUn livre intelligent et intéressant, sur les traces du "de Sang froid" fondateur, où l'auteur, sociologue et historien, essaie d'éclairer un abominable "fait divers" par son milieu social, son contexte politique et ses racines humaines. Beau tableau de la France périphérique et du déterminisme de classe. En revanche le credo féministe est beaucoup moins convaincant (victime car femme, Laëtitia serait morte "libre", en guerrière...) Les références au vécu familial de l'écrivain ont aussi quelque chose d'un peu irritant, comme la référence à la déportation des juifs. C'est un mélange des genres à la vogue : fiction, enquête journalistique, investigation policière et confidences-confessions personnelles... comme, par exemple, chez un P.Jaenada ("La serpe"). Jablonka reste heureusement plus discret et moins narcissique.
Un beau portrait d'une belle personne, celui de Cécile de Oliveira, avocate humaniste.
Afficher en entierDans ce livre tout est très scolaire avec un plan apparent, un enchaînement argumentaire parfaitement maîtrisé et cela me chagrine vraiment. D’abord parce que je trouve qu’il y a une forme d’aberration à développer un propos et une vision résolument modernes dans un traitement si conventionnel. Ensuite parce que je m’interroge sur la cible d’un tel ouvrage. Il passionnera sans aucun doute le milieu intellectuel et féministe déjà largement convaincus par ces démonstrations mais cela ne revient-il pas à enfoncer des portes ouvertes ? A-t-il la moindre de chance de parvenir entre les mains de lecteurs moins sensibilisés à ces questions et si tel est le cas, parviendra-t-il à opérer chez eux la prise de conscience souhaitée avec une démonstration aussi pointue ? Est-ce vraiment sous cette forme que la littérature est la plus utile à l’évolution de notre société ? Vous connaissez déjà mon point de vue sur la question…
Afficher en entierlu dans le cadre du parcours "écrire et combattre pour l'égalité" en français (1ère) mais je l'ai bcp apprécié et je le recommande. c'est une autobiographie qui ramène de temps à autre la question de la masculinité. lecture très fluide.
Afficher en entierCe livre est un de ces livres qui n'est pas facile à lire, étant donné l'horreur des faits qui ont eu lieu. Mais l'auteur raconte cela avec respect, pudeur et justesse. Il va a la rencontre des proches et des professionnels qui ont participé à l'enquête, tout cela dans la bienveillance. Ce livre est un bel hommage à Laetitia, à la femme belle, pétillante, courageuse et généreuse qu'elle semblait être. Mais aussi tourmentée dans les derniers moments de sa vie. C'est une histoire à laquelle tout un chacun pourrait s'identifier : l'enfance dans la violence, dans les foyers, dans une famille d'accueil bien sous tout rapport (mais en apparence seulement). Heureusement, tout le monde ne finit pas sa vie comme ça, dans la souffrance et l'horreur. Laetitia a toujours été malmenée par les hommes, elle n'a vu que des hommes violents, tyranniques, jusqu'à sa mort. Son histoire devrait être un cri : jamais plus de violence envers les femmes ! Malheureusement, la réalité est tout autre, encore aujourd'hui ...
Afficher en entierDans ce livre, Ivan Jablonka, historien et écrivain, revient sur le destin tragique de Laëtitia Perrais.
Cette jeune femme de 18 ans a été retrouvée morte démembrée en 2011.
Ce récit évoque la courte vie de Laëtitia, son passé, sa soeur, mais aussi tout le parcours policier et judiciaire qui ont permis de retrouver le corps de la jeune femme et l'arrestation de l'assassin.
Je ne vous cache pas que certains passages sont extrêmement durs. Certains détails sont vraiment horribles.
Ce genre d'atrocités ne devraient pas exister !!!
Afficher en entierSerait simplement epoustouflant si ne pouvait etre qu une fiction
Afficher en entierCe livre coup de poing se lit comme un roman, on est happé par une écriture fluide, des chapitres rythmés aux titres évocateurs et un destin qui nous laisse tristes, émus et révoltés par le destin presque tout tracé de Laëtitia.
Encore une fois, on réalise combien le sort des femmes reste fragile et qu’il n’y a que l’homme animal qui s’attaque à elles de façon aussi sordide dans un sentiment de supériorité quelque soit son milieu social.L’oeuvre de Jablonka nous apprend aussi beaucoup de choses sur le fonctionnement de la justice, celui des médias, des services sociaux , les imbrications entre fait divers et politique....On reste pantois quand on constate que les services sociaux ont confié des enfants à un prédateur au nom prédestiné (Mr Patron !!!) reçu par Sarkozy alors même qu’il continuait sans doute à abuser de Jessica la sœur jumelle de Laëtitia......
Quelle malchance de n’avoir trouvé que des monstres sur son chemin.....Horrible fait divers décortiqué de façon magistrale
Afficher en entierCe qui fait la spécificité de l’historien Ivan Jablonka c’est son attachement à analyser notre monde contemporain à partir d’un des figures de l’époque étudiée.
Goldman n’est pas simplement l’étude de la biographie d’un chanteur devenu presque mythe. C’est une analyse en profondeur de ce que furent les générations des années 70/80. Mais, c’est aussi celle issue des juifs réfugiés de l’Europe de l’est, ce “Yiddishland”, comme l’appelle l’écrivain.
Essai à portée sociologique et historique, Ivan Jablonka démontre l’attachement profond du chanteur au travail bien accompli et à la défense des petits. Jean-Jacques Goldman est sorti de L’EDHEC et aurait dû devenir un cadre libéral offert au capitalisme délirant.
Une biographie, mais pas que…
Mais, par opposition à ce frère qui s’est brûlé les ailes, Ivan Jablonka affirme que Jean-Jacques Goldman fuit aussi les criards. Ce sont les représentants de la révolution “jet-septisée”, auquel il se tiendra toujours éloigné.
Comme il le fait à chaque fois, l’historien compare son milieu à celui du chanteur. Et de son 14 ème arrondissement natal à la banlieue de Montrouge des Golmann, il n’y a pas loin, retrouvant ainsi les accents de sa jeunesse bercée aux mêmes valeurs.
De plus, comme l’historien le développe, Jean-Jacques Goldman crée une nouvelle masculinité ouverte à la cause des droits des femmes.
La portée généraliste des chansons de Goldman
Mais, Ivan Jablonka analyse aussi la gauche française de l’après-guerre à l’après-mitterrandiste. La première est représentée par le père du chanteur, engagé communiste. Puis vient celle du frère, d’extrême gauche d’après soixante-huitard. Et, pour finir, celle pragmatique de Jean-Jacques qui reprendra à son compte l’engagement de Coluche, pour les Restos du cœur.
L’analyse des chansons des années 70, de celles qui deviendront les succès des années 80, permet à Ivan Jablonka de dégager plusieurs grands thèmes : le départ, le refus de la fatalité et la condition minoritaire.
Les tableaux, soit comparatifs pour illustrer le propos, soit exhaustifs pour synthétiser la notion démontrent, s’il le fallait encore, qu’on peut choisir un sujet léger encore faut-il le traiter sérieusement. Et toute la démarche scientifique s’applique à ce chanteur de ” soupe française ” comme le qualifieront les amateurs de rock’n’roll.
Une approche neuve
C’est le nom de Ivan Jablonka qui m’a entraînée vers ce livre. Plus Maxime Le Forestier que Jean-Jacques Goldman, je suis passée à côté de ce chanteur. Alors, comprendre la portée de ” Comme toi” et d’autres fut pour moi une révélation.
Ivan Jablonka avoue que vers 25 ans qu’il s’est intéressé à ce chanteur et que sa théorie des trois axes a suffisamment plu à sa femme pour qu’elle le lui rappelle aujourd’hui. Pour l’historien, les années Goldman ce sont aussi l’émergence “d’une conscience citoyenne au lieu d’une conscience de classe”.
Par contre, j’ai compris le mépris terrible dont il a fait l’objet. Et, courageusement, Ivan Jablonka en analyse les bases, les aspects et le mépris véhiculés. On comprend mieux les chroniques du journal Libé avant la sortie du livre retrouvant l’animosité des années 80.
Moins compréhensible, la réaction de Jean-Jacque Goldman qui, dans Le Figaro, ces derniers jours, vient de rappeler à ses fans que ce n’est pas une biographie qu’il a cautionnée. Ce point est clair dès le début de l’essai puisqu’Ivan Jablonka rappelle que Jean-Jacques Goldman n’a répondu à aucune de ses sollicitations.
Qu’importent les réactions du chanteur qui a choisi la discrétion depuis de nombreuses années, Ivan Jablonka signe un essai très riche dans un langage clair en produisant des analyses. Il décortique la sociologie historique des années 70 jusqu’au début des années 2010. De plus, la génération des émigrés de l’Europe de l’Est rappelle l’importance de l’assimilation entière et complète dans la société française.
Pas obliger d’être fan, juste d’être féru d’histoire contemporaine pour découvrir le nouvel essai de Ivan Jablonka, Goldman !
Suite de la chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/08/28/ivan-jabonka-goldman/
Afficher en entierOn parle de Ivan Jablonka ici :
2016-11-08T20:35:05+01:00
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Biographie
Ivan Jablonka, né en 1973, ancien élève de l'École normale supérieure, est un historien et un universitaire français. Il est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université du Maine. Il est un des rédacteurs en chef de La Vie des idées1. Par ailleurs, il codirige avec Pierre Rosanvallon la collection La République des Idées (éditions du Seuil).
Dans son ouvrage Enfants en exil. Transfert de pupilles réunionnais en métropole (1963-1982) publié en 2007, il présente le déplacement de 1630 enfants vers la métropole.
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