Claude Lanzmann
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Note moyenne : 8.88/10Nombre d'évaluations : 8
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Les derniers commentaires sur ses livres
Livre passionnant car Claude Lanzmann a eu une vie passionnante.
Il a cotoyé Sarte et Simone de Beauvoir. D'ailleurs, c'est le seul homme qui a vécu avec Simone de Beauvoir (dans son petit studio il me semble).
Afficher en entierDans ce livre qui regroupe des temoignages, il est dur de ne pas pleurer. C'est tellement triste.
Afficher en entierUn ouvrage sur une période bien triste de l'Histoire.
Un auteur/ancien résistant qui donne beaucoup pour nous la faire découvrir.
Des témoignages difficiles mais malheureusement bien réels.
A l'origine: un film documentaire.
A lire, à voir absolument !!! Pour la mémoire, pour la leur ...
Afficher en entierLu, enfin, Le lièvre de Patagonie. Compris le titre. Pas miraculeux. Le titre. Des passages extrêmement drôles, sur sa mère et le coiffeur, sur sa traversée avec un rabbin algérien – Lanzman ignore tout du shabbat-, sur sa rencontre avec un rabbin ashkénaze lançant des bouts de poissons à ses élèves comme à des otaries, parfois touchant sur son père qui le soumet, lui et son frère, à un entrainement en cas de rafle, sur Simone de Beauvoir, mon ex voisine de la rue Schoelcher. Beaucoup de belles pages donc et une lecture assez rare pour un livre commis par une sorte d’ours qui semble hanter la rue Boulard à vélo ou dans une voiture électrique minuscule et dans laquelle il entre comme un boxeur sur le ring. Une interrogation, pourquoi sa grand mère, juive, achetait du jambon ? Ais je bien lu ou trop vite lu ?
Lanzman est donc l’homme de ce livre, l’auteur d’un article sur lequel il revient longuement et dont le titre m’échappe mais qui est à propos d’un curé meurtrier -que je me suis promis de lire-, l’éditeur des Temps modernes, l’un des compagnons de Simone, le frère d’une femme dont il fait le portrait attachant et qui finira mal, et l’inventeur de la Shoa grâce à son film dont il raconte la genèse et les péripéties. Que dire de plus, il me faudrait voir Shoa, dont je n’ai vu que des morceaux et notamment de longs moments qui se passent en Pologne où les paysans du coin se remémorent les odeurs, les trains. Cette indifférence.
Le plus étrange de l’histoire est qu’elle se produit dans des lieux comme celui là. Inconnu. Sans intérêt.Gris, sales et tristes. Des sortes de lieux ou les hommes semblent en trop. Seules les villes ont une âme.
Afficher en entierOn parle de Claude Lanzmann ici :
2010-03-18T18:30:56+01:00
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Editeurs
Gallimard : 6 livres
Biographie
Réalisateur français
[Cinéma (réalisation)]
Né à Paris le 27 octobre 1925
Aux confluents d'événements historiques majeurs, Claude Lanzmann s'en fait le rapporteur. D'abord organisateur de la résistance au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand en 1943. Puis, compagnon de route de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir au moment de la création de la revue Les Temps Modernes. Alors lecteur de philosophie à l'Université de Berlin durant le blocus, c'est en rencontrant en 1952 les chantres du mouvement existentialiste qu'il se voue au journalisme. Défenseur de la constitution de l'état d'Israël, il n'en signe pas moins l'anticolonialiste Manifeste des 121, dénonçant la répression en Algérie et pour lequel il sera inculpé. A cette époque, il se manifeste également par sa participation à un colossal numéro des Temps Modernes consacré au conflit israélo-palestinien. C'est à partir de 1970 qu'il se consacre exclusivement au cinéma. Lorsqu'en 1973 sort 'Pourquoi Israël', enquête sur l'état d'Israël, et alors qu'éclate la guerre du Kippour, Claude Lanzmann s'est déjà lancé dans son grand-oeuvre. Douze années de travail sont nécessaires pour achever le documentaire fleuve de plus de neuf heures, 'Shoah'. A sa sortie en 1985, le film connaît un succès retentissant, s'imposant d'emblée comme un monument incontournable du 7e Art. A partir de rencontres faîtes lors du tournage de 'Shoah', 'Un vivant qui passe' en 1997 puis 'Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures' continuent d'ausculter l'horreur des camps. Désormais directeur des Temps Modernes, Claude Lanzmann se voit récompensé en 2006 de la légion d'honneur pour son travail de mémoire d'utilité publique.
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