Christophe Léon
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Note moyenne : 6.45/10Nombre d'évaluations : 130
1 Citations 92 Commentaires sur ses livres
Interview
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce livre me fait penser à la série Years and Years de par sa crédibilité flippante.
"N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant."
Remplacez Femmes par homosexuels et vous avez le thème du livre. Il est très court et se passe du point de vue de la fille d’un couple d’homme marié à Paris. C’est donc par elle, que la suppression progressive des droits queers est racontée.
On ne peut que faire le parallèle avec la WW2, recensement, losange rose à la place de l’étoile de David, ghetto, laisser-passés pour aller en ville etc.
La fin ouverte m’a complètement dérouté. J’aime les histoires terminées et savoir si c’est un happy end ou pas.
Afficher en entier"Haut les coeurs" est le quatrième membre de la toute récente famille de romans de la maison Québecoise "D'Eux". Une nouvelle de 41 pages agrémentée, comme ses frères, de très belles illustrations, ici rendues par <a href="/auteur/Elsa-Oriol/68345" class="libelle">Elsa Oriol</a>.
Cyprien se rend chez ses grand-parents pour un mois, comme chaque année. Seulement, cette année, sa grand-mère n'est plus là. Quand le garçon, un nuit, souhaite aller boire un verre d'eau, il fait une découverte qui le perturbe.
*Attention - Divulgâche*
Pour comprendre le sens de cette nouvelle, je n'ai pas trop le choix de vous expliquer l'élément surprenant de cette histoire. Voyez-vous, Cyprien constate que la maison de ses grand-parents, normalement entretenue par sa grand-mère, est pourtant toujours propre. Comment l'expliquer, puisque d'ordinaire, grand-papa Gabriel est du genre à créer un bazar autours de lui? Puis, une nuit, il rencontre sa grand-mère, qui faisait le ménage le soir. Il croit à un rêve. La seconde nuit où il surprend sa grand-mère, il réalise qu,il peut lui parler et même la toucher. Elle est un peu différente, avec une voix qui sonnait faux et du maquillage plus que d'habitude. Cyprien finit par reconnaître son grand-père dans ce déguisement. Mais pour lui, ce n'est pas un déguisement. C'est une façon de faire revivre celle qu'il aime - et accessoirement entretenir la maison.
Il n'existe pas de façon unique de faire son deuil. Il est propre à chacun, d'une durée variable et d'une intensité variable. Pour Gabriel, manifestement, entretenir la maison dans les habits de son épouse, était sa façon de survivre à son absence. Ce qui me semble touchant, c'est la façon de ce grand-papa de ne pas se cacher de cette routine singulière face à son petit-fils. Cela traduit une grande confiance. Une confiance qui pousse Cyprien a gardé cela secret.
Je remarque aussi que Gabriel a sous-entendu avoir songer à mettre fin à sa vie. On a encore du travail à faire en matière de détresse psychologique, spécialement chez nos hommes, encore victime des mentalités étriqués voulant que les hommes soient toujours forts. Je pense que Gabriel a su trouver un moyen de garder la tête hors de l'eau avec son projet ménager. Tant que le moyen employé ne nuit pas à l'intégrité physique et psychologique de la personne, peut-on alors dire que le moyen fonctionne et mérite de ne pas être jugé? Je pense également que vu la réaction de Cyprien, qui a donner une forme d'assentiment au projet de Gabriel, a sans doute contribué au bien-être psychologique de ce grand-papa en deuil, parce que dans les moments difficiles, il est bon de savoir que nous pouvons compter sur nos proches et sur leur absence de jugement.
Les illustrations sont jolies, en mine de plomb esquissé sur un canevas au grain visible. Ma préférée est celle de la page 36, quand Cyprien enlace Gabriel avec sincérité. Quand on dit que l'amour est puissant, en voilà un exemple.
Je remarque également que nous avons un effet de contraste dans les rôles de genre. S'il est "bizarre" de voir un homme faire du ménage, être vulnérable et même porter une robe et un fichu, c'est qu'à une autre époque (ou ailleurs dans le monde actuellement) ce sont des caractéristiques "de femme". Si on s'attendait à retrouver la maison de papy en désordre, c'est qu'on s'attendait à ce que le ménage ne soit plus fait, du fait de ne plus y avoir de femme pour le faire. D'ailleurs, c'est la réflexion de Cyprien: il a demandé à son grand-père si une femme venait faire le ménage quand il a vu à quel point la maison était propre. C'est donc d'autant plus important pour le bien-être de Gabriel de ne pas tomber dans le jugement de genre.
Un récit très court, mais qui permet une amorce sur le deuil et sur la complicité relationnelle. Une œuvre sur l'importance de l'empathie et de la capacité à revenir sur un jugement. Je dis "revenir", car il est humain de "juger", c'est un automatisme conçu pour nous permettre de savoir rapidement à quoi nous avons affaire. Cependant, l'important est de revenir sur nos jugements, de laisser la place à la raison et à l'empathie dans notre réflexion.
Une belle petite œuvre.
Pour un lectorat à partir du troisième cycle primaire, 10-12 ans ( plus en raison du degré de compréhension requis que pour la longueur ou la difficulté du texte). Je réitère aussi que ce n'est pas parce que c,est un roman classé jeunesse qu'il n'est pas pertinent au adultes.
Afficher en entierQue de plaisir de découvrir à chaque lecture de services presse ou achats de découvrir des plumes d'auteures, d'auteurs aussi addictives.
Je tiens à remercier l'auteur pour m'avoir permis de lire ce livre coup de cœur.
Tout commence lorsque le patron des patrons est retrouvé mort dans d'atroces circonstances, peu de temps après une personnalité connue est retrouvée morte aussi. Est ce le début d'un massacre? D'un crime isolé?
Quant à Fleur Viam, 31 ans atteinte du syndrome d'Asperger enquête sur cette affaire avec Olivier Lacelle à neuf mois de la retraite.
Ce que j'ai pensé de ce livre :
Dès le départ j'ai été happé par l'histoire si prenante, captivante, remplie d'intrigues, de suspens et de rebondissements avec des personnages très attachants. J'adore la plume de l'auteur si addictive. Il utilise comme arme du crime la fameuse feuille de boucher destinée normalement pour dépecer les carcasses animales, cet instrument des plus tranchants qui soient pour disséquer, débiter, écrabouiller cette société en pleine dégradation avec brio.
Afficher en entierDes illustrations magnifiques, un texte, court qui va à l’essentiel et qui aborde le deuil. Histoire originale et touchante.
Afficher en entierUn immense merci à la maison d'édition pour cette découverte que je ne peux que vous conseiller!
D'abord parce que l'écriture est fine, précise, très littéraire et en même temps efficace et sans fioritures, chaque mot est pesé pour renforcé l'intensité du récit.
Ensuite parce que c'est un roman original et haletant, l'auteur construit son récit autour du meurtre d'un politicien vereux abattu avec un hachoir de boucher. Il y a de nombreuses piques sur notre société et nos dirigeants (à l'instar de Boris Vian dans l'écume des jours avec des noms à peine déformés 😂, Christophe Léon livre une satire acide et très réussie sous fond de thriller dynamique et haletant! Une belle découverte que cette insurection impériale qui au vu de son final me laisse espérer une suite!
Un auteur à découvir!
Afficher en entierPetit recueil assez sympa qui se lit très vite. Toutes les nouvelles ne se valent pas, mais l'ensemble est satisfaisant.
Afficher en entierJ'ai adoré. Chaque phrase est un coup de poing. Scrupuleusement soignés, les mots sont acérés. C'est une lecture prenante, qui retourne les tripes. L'écriture est excellente et l'histoire terriblement triste. Elle fait prendre conscience d'une période de l'histoire trop souvent ignorée. La façon de raconter cette histoire est très originale.
Afficher en entierUne lecture importante.
Comment réagir lorsque son père prend la fuite après avoir renversé une femme? Le dénoncer ou ne rien faire?
Sébastien tente de faire du mieux qu'il le peut.
Afficher en entierCoup de coeur de la sélection du prix collégiens de Gironde 2022-2023.
L'histoire était rapide ( 40 pages ), simple, fluide à lire et intéressante.
Quand on dit seconde guerre mondiale, on pense à la France, l'Allemagne, les résistants, ... ( En même temps on est assez proche de la France) Mais on ne pense pas à ce qui s'est passé aux Etats Unis : la discrimination, les problèmes, etc.
On se rend compte que le racisme était partout et dans les deux sens et que les gens en profitaient pour pourrir la vie de ceux qu'ils aimaient pas à cause de leur couleur de peau.
Ensuite le personnage principal nous parle ( toi, missié ( d'où le titre du livre) )
Et le personnage principal qui raconte l'histoire sait qu'il va mourir, ce qui rends l'histoire triste d'autant plus qu'il n'a rien fait et que c'est inspiré d'une histoire vrai ( je pense pas que ce soit forcément certaines des causes du livre qui font qu'il va mourir ) ou alors c'est une histoire vrai romancé.
Bref tout ça pour dire que le livre m'a beaucoup plu !!! Et que grâce à lui, je me suis rendue compte de l'impact du rascisme. À lire sans modération.
Je le recommande !! 😀 😀 😀 😀
Afficher en entierCertaines nouvelles sont intéressantes, d'autres moins.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Christophe Léon
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Thierry Magnier : 15 livres
La Joie de Lire : 7 livres
Oskar Editions : 6 livres
Éditions du Rouergue : 2 livres
Alice : 2 livres
L'Ecole des loisirs : 2 livres
Seuil : 2 livres
Le muscadier : 2 livres
Biographie
"Avant, j'étais gros, et mes parents m'ont incités à faire du tennis. J'ai fait l'erreur de faire une classe Sport-études. Et comme vous le savez: les sportifs connaissent 200 mots, en comprennent 100 et en utilisent 50. J'ai très peu lu dans mon enfance"
"Suite à un accident, j'ai commencé à lire, et j'ai écris mon premier roman sous morphine. Evidemment, il était génial. Mais quand on écrit un livre, le premier chapitre est toujours le meilleur, et les autres ne peuvent le surpasser."
"J'ai lus beaucoup de biographies d'écrivains. Et j'en ai conclus qu'il me fallait un chat. Qui ronronne. Tous les grands écrivains ont un chat qui ronronne."
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