Julie Wolkenstein

Histoire très intéressante sur le passé d'une aïeule ayant connu la guerre de prusse et les deux guerres mondiales.

Spoiler(cliquez pour révéler)Mais terrible déception quand l'auteur avoue à la fin que seules les grandes lignes sont vraies et qu'elle a inventé le reste.

Une fin un peu longue qui n'apporte rien de passionnant à l'histoire : 30 pages (version France Loisirs) de descriptions de chambres.

C'est long, c'est lent, ça n'avance pas... Il m'a fallu beaucoup de persévérance pour aller au bout. Pourtant, l'histoire était prometteuse... et je continue à le penser. Mais l'auteur perd son temps, et le nôtre, en nous racontant des détails (y compris quand elle va faire son pipi !!) Certaines situations étaient cocasses cependant, mais trop délayées selon moi.

J’ai lu ce livre dans le cadre du Grand prix des Lectrices de Elle et je dois dire que sa lecture m’a laissée quelque peu perplexe. J’ignorais d’ailleurs qu’Eric Rohmer avait eu l’intention d’adapter « Les Petites filles modèles », je suis allée vérifier pour savoir si c’était un fait inventé ou avéré. Eh bien, il est vrai qu’en 1952, Rohmer a commencé à réaliser un film sur ce livre de la Comtesse de Ségur. Moi qui ai lu dans mon enfance tous les ouvrages de la Comtesse, j’aurais été curieuse de voir le résultat ! Ceci dit, revenons au livre qui narre la rencontre d’une spécialiste de la Comtesse de Ségur –Sophie- et d’un étudiant spécialiste des films au destin brisé, abandonnés en cours de tournage ou maudits –Paul ! Eh oui, ce n’est pas une blague, nous suivons les aventures de Paul et Sophie dans le monde du cinéma. Les voilà partis en vadrouille sur les lieux de tournage du film, sur la trace aussi d’un certain Joseph Kéké, producteur éphémère de Rohmer et qui le planta en plein tournage. Si le début du roman est bien enlevé et assez drôle dans ses dialogues, très rapidement, j’ai eu la sensation de tourner en rond : en quoi est-il essentiel de savoir ce que sont devenues certaines actrices du film inachevé ? Sans parler de ce Joseph Kéké qui surgit de temps en temps des pages du roman, histoire de relancer une intrigue qui s’essouffle. J’ai été gênée aussi par l’emploi abusif des parenthèses que l’auteur sème à tout va dans toutes les pages ou presque et qui alourdit la lecture du roman. Non vraiment, ces vacances m’ont laissé une impression d’inachevé.

Durant les 100 premières pages, je peinais à me plonger dans le livre, car j'avais du mal à ne pas me dire qu'il avait été écrit par une de mes profs de fac ! Mais une fois que j'ai commencé à oublier cet élément particulier, un autre m'embêtait: je ne comprenais pas vraiment pourquoi la protagoniste choisissait de s'intéresser à ce membre-là de sa famille. Puis je crois avoir compris et le fait de plonger au sein même de l'histoire d'Adèle (avec moins d'interférences contemporaines d'ailleurs), m'a beaucoup aidée. Je ne sais pas si c'est l'âge qui fait ça, le fait d'en être à un stade où l'on doit faire des projets pour l'avenir, mais je me suis sentie réellement proche de cette femme, qui construit sa maison, sa famille, puis je l'ai prise en pitié face aux injustices de la vie et aux trois guerres qui lui ont pris des vies. Alors, au fur et à mesure des pages, cette enquête du personnage féminin sur sa grand-mère est presque devenue "mon affaire", et le "moi" du titre est devenu moi-même. De plus, le roman est très bien écrit, et j'ai apprécié de plonger dans un récit au sein de ma région.